Centrale nucléaire de Chinon | ||
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Administration | ||
Pays | France | |
Région | Centre | |
Département | Indre-et-Loire | |
Commune | Avoine | |
Coordonnées | ||
Opérateur | EDF | |
Année de construction | 1957 | |
Date de mise en service | 1er février 1964 | |
Statut | En fonction | |
Réacteurs | ||
Fournisseurs | Areva NP, Alstom | |
Type | REP | |
Réacteurs actifs | 4 x 905 MW | |
Production d'électricité | ||
Puissance nominale | 3.816 MW | |
Électricité générée annuelle | 23.925 GWh | |
Électricité moyenne | 24.056 GWh | |
Production totale | 555 TWh (au 22 juillet 2007) | |
Divers | ||
Source froide | Loire | |
Site internet | EDF : Chinon | |
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La centrale nucléaire de Chinon est située près de Chinon sur le territoire de la commune d'Avoine (Indre-et-Loire), en rive gauche de la Loire, entre Saumur (25 km en aval) et Tours (50 km en amont).
La centrale regroupe 3 réacteurs nucléaires de la filière graphite-gaz (UNGG), arrêtés depuis respectivement 1973, 1985 et 1990. Quatre nouveaux réacteurs de la filière REP ont été mis en service, en 1984 pour deux d'entre eux, puis en 1987 et 1988. Ces réacteurs sont refroidis par l'eau de la Loire.
Une des spécificités de la centrale de Chinon réside dans la taille modeste de ses tours de réfrigération (circuit tertiaire). La hauteur de celles-ci fut limitée à 28 m, tandis qu'elles atteignent 178 m à la centrale nucléaire de Civaux. Cette contrainte architecturale fut dictée par des raisons esthétiques. En effet, la centrale de Chinon se trouve à proximité des châteaux de la Loire.
Environ 1 200 personnes travaillent dans cette centrale. La centrale a fait l'objet d'une attention particulière des médias français suite à trois suicides d'employés en 2006-2007.
Le 7 septembre 2004, l'Autorité de sûreté nucléaire a organisé une inspection, dans la continuité des inspections du 16 décembre 2003 et des 12-13 mai 2004, qui avaient révélé des lacunes organisationnelles dans la lutte contre l'incendie. Cette troisième inspection n'a pas mis en évidence de progrès significatif sur l'efficacité de la lutte contre un incendie. L'une des raisons pour lesquelles l'équipe de deuxième intervention n'est parvenue sur les lieux du sinistre simulé que 53 minutes après l'alarme est que la porte d'accès matériel du bâtiment des auxiliaires nucléaires, pourtant spécialement aménagée pour un accès rapide des équipes d'intervention, ne s'est pas ouverte.
Du 7 au 11 mars 2005, une inspection a été programmée par l'ASN, à laquelle ont participé des inspecteurs de la direction générale et des divisions régionales de Bordeaux, Châlons-en-Champagne, Lyon et Orléans, ainsi qu'un expert de l'IRSN. Selon un compte rendu de l'ASN, les équipes locales d'intervention doivent, à Chinon comme sur la plupart des autres centrales nucléaires, améliorer leurs pratiques compte tenu des enjeux liés au risque incendie.