Cinéphilo. Les plus belles questions de la philosophie sur grand écran - Définition

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Introduction

Cinéphilo. Les plus belles questions de la philosophie sur grand écran
Auteur Ollivier Pourriol
Genre Philosophie
Pays d'origine France
Collection Haute Tension
Date de parution 9 avril 2008
Nombre de pages 405
ISBN 978-2-01-237376-1

Cinéphilo. Les plus belles questions de la philosophie sur grand écran est un essai écrit par Ollivier Pourriol aux éditions Hachettes Littératures dans la collection Haute Tension (collection de philosophie contemporaire créée en 2008 par Charles Pépin) et paru le 9 avril 2008. Ollivier Pourriol, trente-huit ans, normalien, agrégé de philosophie, développe une autre façon d'enseigner la philosophie : depuis quatre ans il anime au cinéma MK2 (Paris 13ème) des séances de Ciné Philo dont ce livre en prolonge l'esprit et dont les 25 séances de Studio Philo en prolonge la joie.

Structure et contenu

Ce livre est constitué de deux parties : une première sur Descartes et la seconde sur Spinoza. Chacune de celle-ci est divisée en cinq chapitres qui sont autant de questions philosophiques spécifiques. L'analyse se fera en subdivisant les chapitres en paragraphes dans lesquels Ollivier Pourriol tente de répondre à la question soulevée en s'appuyant sur des films astucieusement éclairés par des concepts Spinozistes & Cartésiens.

Exemple : Le Village, film de M. Night Shyamalan, permet de réfléchir sur la condition humaine développée par Descartes. Pour celui-ci notre esprit dispose de deux facultés : l'une est finie, c'est l'entendement, ou faculté de comprendre, l'autre est infinie, c'est la volonté, ou faculté de juger, c'est-à-dire d'affirmer ou de nier. Pour Descartes Dieu possède également un entendement et une volonté mais d'une manière infinie. L'Homme possède donc un écart entre son entendement fini et sa volonté infinie ; ce gap est la possibilité de l'erreur. L'erreur est donc humaine, dit autrement : Dieu ne peut pas se tromper. Se tromper c'est affirmer (juger, acte de la volonté, infini en l'Homme comme en Dieu) quelque chose qu'on n'a pas compris (comprendre, acte de l'entendement, fini chez l'Homme mais infini en Dieu). Dans le film Le Village ce contraste entre l'entendement et la volonté est perceptible par la jeune femme aveugle qui tente de traverser une forêt. Aveugle, à la vision plus que finie, mais amoureuse, infiniment. Traduit en langage cartésien : quand l'entendement ne peut fournir de clés, c'est à la volonté de donner la résolution nécessaire pour mener une action. Une action ne peut être décisive que si elle est décidée. Comme disait Alain, le secret de l'action c'est de s'y mettre.

Filmographie

-- La 36e chambre de Shaolin, de Chia-Liang Liu, 1979.
-- 300, de Zack Snyder, 2007.
-- After Hours, de Martin Scorsese, 1968.
-- Les Ailes du désir, de Wim Wenders, 1987.
-- American Beauty, de Sam Mendes, 2000.
-- Braveheart, de Mel Gibson, 1995.
-- Blade Runner, de Ridley Scott, 1982.
-- Cet obscur objet du désir, de Luis Buñuel, 1977.
-- Collateral, de Michael Mann, 2004.
-- L'Enfer, de Claude Chabrol, 1994.
-- La Femme d'à côté, de François Truffaut, 1981.
-- Fight Club, de David Fincher, 1999.
-- Forrest Gump, de Robert Zemeckis, 1994.
-- The Game, de David Fincher, 1997.
-- Gladiator, de Ridley Scott, 2000.
-- Highlander, de Russell Mulcahy, 1986.
-- Impitoyable, de Clint Eastwood, 1992.
-- Le Jardin de Celibidache, de Serge Ioan Celibidache, 1998.
-- La Ligne rouge, de Terrence Malick, 1999.
-- Matrix, d'Andy et Larry Wachowski, 1999.
-- Monty Python: Le Sens de la vie, de Terry Gilliam et Terry Jones, 1983.
-- My Architect, de Nathaniel Kahn, 2004.
-- Sixième sens, de M. Night Shyamalan, 2000.
-- Soleil vert, de Richard Fleischer, 1974.
-- Strange Days, de Kathryn Bigelow, 1996.
-- Thank You for Smoking, de Jason Reitman, 2006.
-- The Truman Show, de Peter Weir, 1998.
-- Le Village, de M. Night Shyamalan, 2004.
-- Wall Street, d'Oliver Stone, 1988.
-- When We Were Kings, de Leon Gast, 1997.
-- X-Men, de Bryan Singer, 2000.
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