Cité-centre (Genève) - Définition

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Anecdotes

Le passage de Monetier, étroite ruelle permettant tout juste à une personne de marcher, est un chemin secret conçu par les défenseurs des remparts et utilisable autrefois en cas de conflit ou de siège pour acheminer discrètement des renforts. Ce passage accessible par la rue du Perron est fermé au public durant toute l'année et n'est ouvert que le week-end de la fête de l'Escalade, dans la nuit du 11 au 12 décembre.

Des plaques commémoratives se trouvent sur divers immeubles de la vieille-ville en rappel de diverses personnalités ayant vécu ou étant nées dans le quartier dont :

  • le compositeur André Grétry qui a vécu à la Grand-Rue
  • l'auteur russe Nikolaï Karamzine qui a séjourné à la Grand-Rue
  • le philosophe Jean-Jacques Rousseau qui naît au numéro 40 de la Grand-Rue où se trouve un Espace Rousseau ouvert au public
  • l'acteur Michel Simon qui naît le 9 avril 1895 à la Grand-Rue
  • Zamenhof, créateur de l'espéranto, de passage à Genève en 1905 (plaque à la rue du Vieux Collège 12, posée en 1934)

Places

Place du Molard

Molard

L'espace de l'actuelle place du Molard a longtemps été occupé par un port ouvert sur le lac Léman. La tour qui domine la place sur son côté septentrional est un ancien ouvrage militaire intégré à l'enceinte qui fermait la ville et protégeait le port au XIVe siècle. Reconstruite sous sa forme actuelle en 1591, elle est par la suite ornée de frises peintes, d'armoiries des principaux acteurs de l'histoire du Moyen Âge et de la Réforme protestante ainsi que d'une plaque sculptée à la gloire de « Genève, cité de refuge ». Le lac allait jusqu'à son pied et une douve permettait de faire décharger des marchandises. Les Halles du Molard attenantes, édifiées en 1690, servent alors de plate-forme aux échanges de Genève avec le reste du bassin lémanique.

La place aujourd'hui piétonne et agrémentée d'une fontaine octogonale surmontée d'un obélisque de marbre datant de 1711 est rénovée en 2004 afin de supprimer les traces des anciennes voies de circulation. Plusieurs cafés y installent leur terrasses durant l'été.

Place de la Fusterie

Fusterie

Longemalle

Place du Bourg-du-Four

Bourg-de-Four

La place du Bourg-de-Four, établie sur une dénivellation entre le plateau des Tranchées et le sommet de la colline et point de convergence des sentiers de la rive gauche du lac et du delta de l'Arve, constitue le centre du développement de la vieille-ville qui s'étendra progressivement vers les rives du Rhône et du lac Léman. Déjà à l'époque romaine, la place est un lieu de commerce situé à l'extérieur des remparts. Le nom de la place aurait pu venir de sa fonction de forum auquel le mot « four » fait référence.

Rapidement, des faubourgs se créent le long de la voie qui descend au pont du Rhône. Après la chute de l'Empire romain, Genève se retranche derrière une enceinte dont la place se trouve exclue et reste inhabitée jusqu'au Moyen Âge. À partir du XIe siècle, les foires s'installent sur la place bientôt bordée d'hôtels et intégrée dans la ville par l'extension de l'enceinte dans la seconde moitié du XIIe siècle. Avec la Réforme protestante, les populeux faubourgs sont rasés avec leurs églises et couvents et les portes de Saint-Léger, de Saint-Christophe et de Saint-Antoine sont murées en 1564, transformant ainsi le Bourg-de-Four en cul-de-sac. Une partie des immeubles de la place sont surélevés au XVIIe siècle afin d'accueillir les exilés protestants venus de France. D'importants travaux de nivellement entrepris en 1816-1817 au Bourg-de-Four lui donnent sa forme actuelle alors que la démolition des fortifications dès 1848-1850 rétablit les voies d'accès vers le nouveau quartier des Tranchées. En 1856-1857, le Palais de Justice est aménagée sur le flanc oriental de la place qui abritait auparavant un couvent des Clarisses puis un hôpital. Classée en 1929, la place est demeurée intacte au XXe siècle.

Située au cœur du quartier, on y trouve plusieurs exemples d'architecture du XVIe siècle et des constructions cossues des XVIIe et XVIIIe siècles. La fontaine qui occupe son centre date du XVIIIe siècle.

Place Neuve

Neuve

La place Neuve est aménagée au-delà des anciens remparts occidentaux de la vieille-ville à l'emplacement de l'une des portes de la cité médiévale, la porte de Neuve, au débouché de la rampe de la Treille.

Cette place est un haut lieu de la culture genevoise puisque qu'elle est bordée par le Conservatoire de musique (1858), le Grand Théâtre (1879) et le Musée Rath (1824).

Une statue équestre érigée au centre de la place en 1884 représente le général Dufour, héros national et premier réalisateur des cartes géographiques de la Suisse. Bordant la place, en contrebas des anciens remparts, le parc des Bastions fut le premier jardin botanique de la ville et reste un havre de paix, notamment pour les étudiants de l'université toute proche.

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