La forme sporulée de ce germe tellurique (surtout sols calcaires et humides) peut se retrouver dans l'intestin des herbivores (surtout le cheval) et parfois de l'homme (environ 5 %).
Le diagnostic est uniquement clinique. (Il n'y a que peu de bacilles dans la plaie et ils sont difficiles à isoler).
Il est possible de rechercher la présence d'anticorps (Ac) antitoxines afin de vérifier la vaccination.
Protéine de poids moléculaire de plus ou moins 70.000, antigéniquement identique quelle que soit la souche productrice. En se fixant au niveau des synapses centrales, elle y interfère avec le métabolisme de l'acétylcholine et provoque, d'une part, des contractures (muscles masseters, abdominaux, vertébraux), d'autre part, des crises de convulsions spastiques douloureuses, épuisantes et mortelles lorsqu'elles se situent aux muscles laryngés et respiratoires. Un milligramme de toxine pure contient 10 millions de doses létales pour la souris ; la dose mortelle pour l'homme serait de 0,1 à 0,2 mg. Tous les animaux sont sensibles à l'injection expérimentale de cette toxine mais le tétanos naturel est rare chez les animaux. La toxine est assez labile ; elle ne se résorbe pas per os.
Elle est possible à partir de l'âge de 2 mois. La vaccination consiste en l'injection d'anatoxines.
Trois injections sont réalisées à un mois d'intervalle. Un rappel est effectué vers 15-18 mois, puis vers 5-6 ans. Ensuite le rappel est réalisé tous les 10 ans.
Les réactions de la vaccination antitétanique se limitent généralement à une légère infiltration locale un peu douloureuse ; les cas d'hypersensibilité à l'anatoxine sont exceptionnels.