| |||
---|---|---|---|
| |||
| |||
Catégorie | Minéral | ||
Formule brute | Si O2 | ||
Numéro CAS | (β) | (α)||
| |||
Masse formulaire | 60.08 g/mol | ||
Couleur | Incolore, blanc, bleu gris, brun | ||
Classe cristalline et groupe d'espace | 422 - Ditétragonale-trapézoédrique | ||
Système cristallin | Tétragonal | ||
Réseau de Bravais | Primitif P | ||
Macle | fréquent sur {111} | ||
Clivage | {0001} indistinct, {1010} imparfait | ||
Habitus | Pseudo-octaèdre, dendritique, en sphérules | ||
Fracture | conchoïdal | ||
Échelle de Mohs | de 6 à 7 | ||
Éclat | vitreux | ||
| |||
Indice de réfraction | nω = 1.487 nε = 1.484 | ||
Biréfringence | Uniaxe(-) δ = 0.003 | ||
Fluorescence ultraviolet | Vert ou rouge | ||
Trait | blanc | ||
Transparence | Transparent à translucide | ||
| |||
Densité | de 2,32 à 2,36 | ||
| |||
Magnétisme | aucun | ||
Radioactivité | aucune | ||
| |||
Lussatite |
La cristobalite est un minéral, composé de dioxyde de silicium de formule Si O2 avec des traces : Fe;Ca;Al;K;Na;Ti;Mn;Mg;P. La cristobalite est stable seulement au-dessus de 1470 degrés, mais elle peut cristalliser et persister dans un état métastable à des températures plus basses. La persistance de la cristobalite en dehors de sa stabilité thermodynamique est rendu possible par une « reconstruction » qui passe par une réorganisation moléculaire (Cf. Cristallographie).
La cristobalite a été décrite en 1887 par le minéralogiste allemand, Gerhard vom Rath (1830 - 1888). Le nom dérive de la localité type.
Il faut attendre 1925 et l’application des Rayons X à la cristallographie pour avoir une première approche de sa structure .
C'est la phase cubique de haute température de la silice. Le même type de couche qui existe dans la tridymite est présente aussi dans la cristobalite, mais la topologie des liaisons entre couches successives est différente : les tétraèdres sont ici en configuration trans au lieu de cis et par conséquent les canaux continus qui existent dans la tridymite sont remplacés dans la cristobalite par des cages.
La transition cristobalite → tridymite est reconstructive et la cristobalite peut donc subsister dans une région métastable. À basse température elle donne un polymorphe tétragonal (α), phase entièrement métastable.
| ||
Nom | α-Cristobalite | β-Cristobalite |
Système cristallin | tétragonal | cubique |
Classe cristalline | ||
groupe d'espace | ||
Cellule élémentaire | a = 497,8 pm c = 694,8 pm | a = 716,6 pm |
Nombre de formules chimiques par unité de cellule | 4 | 8 |