La dépendance à Internet (aussi appelée cyberdépendance, cyberaddiction, usage problématique d'Internet ou UPI, trouble de dépendance à Internet et TDI) serait un trouble psychologique entraînant un besoin irrésistible et obsessionnel d'utiliser Internet.
L'expression Internet addiction fut employée pour la première fois par la psychologue américaine Kimberly Young, lors d'un colloque de l’American Psychological Association (APA) à Toronto en 1996.
C'est Otto Fenichel (1949), qui a soulevé le premier la question des toxicomanies sans drogues. Cependant il s'agit d'un canular produit par le docteur Ivan K. Goldberg : la dépendance à Internet est un symptôme et non un trouble à proprement parler. Le docteur Goldberg s'est inspiré de la dépendance aux jeux d'argent pour sa description de l'hypothétique dépendance à Internet.
Selon le psychiatre américain, Ivan K. Goldberg : "La dépendance à Internet peut déterminer la négation ou l’évitement d’autres problèmes de la vie courante". La conduite addictive, traduit l’immaturité socio-affective qui détermine l’impossibilité de se construire une identité psychosociale véritable, solide. La situation est amplifiée par la coexistence d’un sentiment de non-valeur personnel, de non-reconnaissance.
La cyberdépendance se caractérise par l'ensemble des problèmes liés à l'utilisation de l'outil informatique qui auront un effet négatif et destructeur sur l'utilisateur.
On parle de dépendance à Internet lorsque les symptômes apparaissent :
Symptômes psychologiques allégués
Symptômes physiques allégués
Les psychiatres américains et allemands observent une très forte fréquence de ce trouble : le Berliner Zeitung avance le chiffre de un million pour l'Allemagne. En France, le problème commence à être décrit surtout chez les adolescents, très friands de jeux vidéo en réseau et de conversations (chat ou les visio-chats).
Bien que la cyberdépendance soit un trouble récent, certains tests existent pour déterminer chez un individu si son comportement est obsessionnel et relève de la cyberdépendance. Il est donc à noter que les généralités sont difficiles à établir étant donné le caractère récent de la dépendance. Les résultats de ces tests doivent être considérés avec prudence.
Voici le Test d'Orman
1. Est-ce que vous passez plus de temps connecté sur l’Internet, que vous auriez pensé initialement ? OUI/NON
2. Est-ce que ça vous dérange de limiter le temps passé sur l’Internet ? OUI/NON
3. Est-ce que des amis ou des membres de votre famille se sont plaint par rapport au temps que vous passez sur l’Internet ? OUI/NON
4. Est-ce que vous trouvez difficile de rester sans être connecté pendant quelques jours ? OUI/NON
5. Est-ce que le rendement de votre travail professionnel, ou les relations personnelles, ont souffert à cause du temps que vous passez sur l’Internet ? OUI/NON
6. Est-ce qu’il y a des zones de l’Internet, des sites particuliers, que vous trouvez difficile à éviter ? OUI/NON
7. Est-ce que vous avez du mal à contrôler l’impulsion d’acheter des produits ou des services étant en relation avec l’Internet ? OUI/NON
8. Avez-vous essayé, sans succès, d’écourter l’usage de l’Internet ? OUI/NON
9. Est-ce que vous déviez beaucoup de vos champs d’action et satisfaction, à cause de l’Internet ? OUI/NON
De 1 à 3 réponses positives, il y a une petite tendance à devenir addictif Internet.
Entre 4-6 réponses positives, il y a une chance de développer cette conduite addictive.
Enfin, entre 7 à 9 réponses positives, il y a une forte tendance à devenir dépendant.