L’éducation en Côte d’Ivoire a été successivement sous l’influence de la tradition, de l’Islam puis des religions chrétiennes intervenues sur le territoire à la faveur de la colonisation du pays. Des établissements d’enseignements confessionnels demeurent encore dans le pays en 2010 mais ils ne constituent plus l'essentiel d’un système largement laïque et structuré en plusieurs paliers. Ceux-ci comprennent l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur ainsi que des composantes importantes de formation professionnelle. Considérée comme une priorité par les pouvoirs public ivoiriens, l’éducation en Côte d'Ivoire traverse une importante crise consécutive en majeure partie à la faiblesse de la planification dans ce domaine. Elle se traduit par un grave déficit d’infrastructures de formation à tous les niveaux (Primaire, secondaire et supérieur) qui illustre le profond déséquilibre entre l’offre très limitée d’infrastructures de formation et la forte demande.
Des systèmes éducatifs traditionnels existaient en tous points du territoire ivoirien avant l’apparition des premières écoles coraniques et occidentales. Toutefois, à l’extrême diversité des ethnies du terroir correspondait l’extrême variété de ces systèmes. Diffus ou institutionnalisés, ils restaient étroitement liés au vécu quotidien des populations dans la communauté. Dans les systèmes traditionnels, l’éducation est dispensée partout même si, dans certains cas, en particulier celui de l’initiation, elle s’effectue dans un lieu précis qui est le bois sacré. L’éducation qui se confond pratiquement avec la vie concrète du groupe et qui est ainsi liée à tous les instants, se donne tout le temps.
C’est aussi l’affaire de tous, sauf en ce qui se rapporte à l’apprentissage des spécialités tels la formation de forgerons. Elle est étroitement liée au milieu et directement axée sur les besoins de la société débouchant sur l’intégration de l’individu dans le mode de vie et de production. L’intégration à la production se réalise très tôt par une responsabilisation précoce qui permet à l’individu de participer à la vie de production. La formation insiste sur la coopération et l’esprit de communautaire. Elle concerne tout le monde, bien que certains savoirs soient l’apanage de quelques privilégiés regroupés dans des cercles ésotériques. L’esprit magique y joue rôle fondamental et la recherche de connaissance des lois surnaturelles pour infléchir la nature lui imprime une forte présence de mysticisme et de fétichisme. De fait, la religion et le sacré sont présents dans tous les actes de la vie.
Cette éducation a aussi un caractère global en ce qu’elle prend en compte la totalité de la personne dans ses différents aspects physique, moral et spirituel. Elle permet, en outre, de conserver les acquis de la communauté et de la faire perpétuer en donnant une part importante à l’éducation des enfants par les personnes plus âgées. La vieillesse, perçue comme une valeur positive et considérée comme le stade supérieur de l’éducation est, de ce fait, vénérée. Chaque communauté élabore ses propres modèles et la langue du groupe constitue le support de communication dans un milieu où les connaissances sont transmises oralement. Enfin, l’éducation traditionnelle comporte, dans des proportions variables, des éléments formels et informels parfois étroitement imbriqués.
Mise en contact avec le colonisateur à son arrivée sur ce terroir, l’éducation traditionnelle a, de prime abord, été dédaignée par celui-ci. Elle a cependant subsisté grâce à une volonté générale des populations autochtones de perpétuer l’héritage culturel ivoirien. Plus tard cependant, la perception du système traditionnel a progressivement évolué. Au moment de mettre au point un système d’éducation moderne, il a fallu tenir compte de l’existence des systèmes d’éducation propres aux cultures traditionnelles puis, imprimer une rénovation au système éducatif de type occidental en intégrant une pratique d’enseignement moins formel, en privilégiant un lien plus étroit avec l’environnement immédiat et la production, en préservant le caractère global de l’éducation et en favorisant une pédagogie de l’apprentissage et de la participation.
L’islam pénètre en Côte d’Ivoire par le nord et l’ouest au XIVe siècle mais son implantation de manière stable et cohérente dans le nord du pays s’effectue au XVIIIe siècle. Cette expansion, portée par les commerçants dioula, plutôt soucieux de faire écouler leurs produits, s’est effectuée de manière pacifique amenant dans son sillage les premières écoles coraniques. Celles-ci se développèrent si bien qu’en 1938, il y avait trois fois plus d’enfants dans les écoles coraniques que dans les écoles européennes pour l’ensemble de l’Afrique occidentale Française
L’administration coloniale fut très tôt confrontée au problème musulman dans le processus de l’occupation systématique du pays. Elle eut cependant du mal à développer une attitude cohérente devant ce phénomène jugé à la fois marginal mais aussi susceptible développement inquiétant. A l’absence de politique clairement définie et cohérente face à l’Islam et l’école coranique, l’essentiel des options administratives a été fonction de la personnalité de l’Administrateur en place. Cette politique hésitante a d’abord tenté de s’assurer le contrôle des écoles coraniques à défaut de pouvoir en améliorer le niveau ou de les remplacer par une école européenne. Ensuite, en tenant compte de l’importance numérique des écoles coraniques, elle a essayé leur récupération ; les considérant comme une force morale avec laquelle il fallait compter, qu’il fallait canaliser et diriger à son profit.
L’école coranique, pour sa part, se présente comme un système éducatif qui n’a rien de rigidement administratif. A l’opposé de l’école traditionnelle, elle fait intervenir des professionnels de l’enseignement, elle a recours à l’écriture et tend à devenir une institution à part entière. Elle se présente comme une structure offrant une éducation globale et intégrée incluant une formation morale. Les études s’y déroulent en cinq niveaux. Un premier cycle d’un an, durant lequel l’enfant apprend les sourates (5 à 15 sourates ou plus) et les rites utiles à la prière. Il s’initie à la graphie des caractères arabes, recopie sans comprendre, obéit à une discipline rude.
L’âge d’admission fixé à 7 ans est ramené à 5-6 ans à cause de l’entrée dans les écoles européennes. La plupart des filles s’arrêtent à ce cycle jugé suffisant pour être de bonnes musulmanes. Durant le deuxième cycle, l’enfant apprend par cœur la totalité du texte du coran. Il écrit et parle l’arabe sans vraiment le comprendre. Mais l’association graphisme-son est acquis. Le troisième cycle porte, pour l’essentiel, sur la traduction du coran. L’accent est porté sur la signification du texte et une première initiation à la civilisation arabe. L’élève à ce stade de formation est un adulte, souvent marié, pourvu d’un emploi. Les cours sont dispensés sur rendez-vous à la convenance des deux intéressés. Le quatrième cycle s’organise autour de l’étude du coran. Il concerne aussi les textes satellites du coran. Les Hadith et les Kitab respectivement propos du prophète Mahomet non contenus dans le coran, et récits de ses faits et gestes ainsi que l’ensemble de commentaires linguistiques, théologiques et juridiques qui ont été fait sur le coran. L’étudiant parle, lit, écrit et a un certain niveau de compréhension de l’arabe.
Le cinquième et dernier cycle implique un départ vers les pays arabes pour permettre un contact direct avec la civilisation arabe. La formation peut avoir un complément laïc dans les écoles techniques ou commerciales. De retour au pays, le lettré peut, s’il le souhaite, devenir un marabout de renom (enseignant du coran) ou, s’il a fait une formation technique, s’intégrer dans le système moderne. A la fin du XIXe siècle et par la suite, les écoles coraniques s’arrêtent au deuxième cycle. Ce qui permet à l’administration coloniale de stigmatiser l’ignorance des élèves et des marabouts. Seulement 1% des élèves sont capables de traduire le coran en une langue courante même si certains marabouts au nord du pays ont une connaissance de l’arabe relativement poussée.
A l’arrivée des colonisateurs, il existe donc sur le territoire de la Côte d’Ivoire, une forme d’éducation qui permet aux populations jeunes et adultes d’acquérir un savoir par l’éducation traditionnelle ou par les écoles coraniques. Une nouvelle forme d’éducation sera introduite dans le pays par le colon. Elle sera la base du système éducatif moderne et verra ses fondements posés en majeure partie par les missionnaires catholiques.
Arthur Verdier tente une expérience éducative. Souhaitant alphabétiser les femmes employées dans ses plantations de café, il crée, à Elima, dans le sud du pays, la première école. Le 8 août 1887, Fritz Emile Jeand’heur, en provenance d'Algérie et premier instituteur exerçant sur le territoire, ouvre une école primaire à Krinjabo. Celle-ci est rendue officielle et structurée comme en France, du cours préparatoire première année au cours moyen deuxième année. Elle fonctionnera pendant trois ans avant d'être transférée en 1890 à Assinie par Marcel Treich-Laplène, le nouveau résident de France. Le 1er février 1893, le premier rapport d’inspection de l’administration affirme avec une pointe de satisfaction que « l’école fonctionne régulièrement. Elle compte 35 élèves inscrits ». Ils sont, en Côte d'Ivoire, les premiers lecteurs africains en langue française. De 1893 à 1896, Binger, le premier Gouverneur de la colonie développe quelques écoles laïques tenues par des instituteurs français et des moniteurs locaux.
Cependant, dès 1637, les premières missions catholiques s'étaient signalées sur le territoire mais sans grand succès. Elles avaient repris un demi-siècle plus tard, puis en 1842-1845, avaient échoué à nouveau, en raison de mortalité accrues. En définitive, les missions catholiques ne prennent véritablement pied sur le territoire qu'après la bataille d’occupation en 1893 et l’érection de la Côte d’Ivoire en Colonie Française.
Aussi, pour organiser l’enseignement en Côte d’Ivoire, Binger fait-il appel à la Société missionnaire africaine de Lyon (SMAL) à laquelle « (…) Rome avait confié la préfecture apostolique de Côte d’Ivoire ». Cette démarche s’appuie, au plan technique, sur l’indéniable sens de l’organisation de la SMAL en matière d’enseignement mais aussi sur la nécessité de débarrasser l’Administration d’un lourd fardeau financier car les missionnaires sont bon marché, moins exigeants et rentrent moins en France. Au plan stratégique, l’Administration coloniale affirme sa préférence en faveur de l’enseignement catholique pour contrer l’influence de l’Islam mais, surtout, repousser l’influence anglaise admise par les protestants qui se signalent en matière d’éducation à travers quelques communautés originaires du Libéria et de la Gold-Coast et installées tant à Grand-Bassam, Jacqueville qu'à Grand-Lahou. Celles-ci organisent des Sunday-School où, tous les dimanches, des enfants apprennent à lire. Cette initiative est déjà plus élaborée que les expériences de scolarisation réalisées sur les plantations de Arthur Verdier ou encore celles, assez marginales et peu organisées, d’instituteurs laïcs de Grand-Bassam, Moossou ou Jacqueville. Elle constitue de ce fait, aux yeux de l’Administration coloniale, une menace à l’influence française.
En janvier 1895, les pionniers de l’éducation catholique débarquent à Grand-Bassam et commencent à enseigner. En 1896, l’on enregistre l’arrivée d’un nouveau Préfet Apostolique de la Côte d’Ivoire, le Révérend Père Ray, et celle de nouveaux missionnaires. Aussitôt s’ouvre une école à Dabou. Les missionnaires s’implantent à Bonoua et Assinie en 1897 et, en 1898, à Jacqueville, tandis que des sœurs de la SMAL, prennent en charge l’enseignement des filles qui n’était pas une priorité pour l’Administration. Une convention signée avec l’Administration coloniale assure protection et salaires aux missionnaires. Les ouvertures d’écoles se multiplient. D'autres écoles de village sont créées à Jacqueville, Grand-Bassam, Moossou, Tabou, Bettié, localités toutes situées sur le littoral du Golfe de Guinée. Elles fonctionnent avec des maîtres d'écoles occasionnels et regroupent environ 200 élèves en 1895.
Les missionnaires catholiques agissaient dans les colonies sous la supervision de leur hiérarchie qui coordonnait les activités à travers le monde. Des conventions définissaient les rapports entre les missionnaires avec les forces en présence. Elles indiquaient les devoirs des missions catholiques qui étaient globalement chargées d’introduire la foi et non leurs pays. Elles engageaient les États à protéger les missionnaires qui avaient par ailleurs obligation d’enseigner exclusivement dans la langue officielle du colonisateur.
Le 12 février 1900, une nouvelle convention entre l’Administration et les missions catholiques accroit l’allocation mensuelle pour une école créée, la faisant passer de 150 francs à 285 francs. Cette convention établit qu’en retour, l’administration aura un droit de contrôle sur l’œuvre des missionnaires. Des enseignants autochtones sont, à la même époque, introduits dans le système. Mais, le 18 avril 1903, la convention est mise en cause par la Métropole et en 1904, les subventions allouées aux missionnaires suspendues tandis qu’en France même, les écoles tenues par les religieux ferment, provoquant une grande inquiétude dans les colonies. Le 1er mars 1904, la Côte d'Ivoire compte alors 896 élèves pour une population à peine supérieure à 2 millions d'habitants. Mais la mesure prise par la métropole n’atteint pas dans un premier temps les colonies. Ce qui explique qu’en 1904-1906, les écoles missionnaires d’Abidjan et Bingerville, (qui est devenue la capitale du pays en 1904) sont créées. Elles sont fermées en 1906. En 1907, il est procédé à la fermeture des écoles missionnaires d’Aboisso, Dabou, Korhogo et des annexes de Jacqueville. Même si les missionnaires perçoivent la décision de l’Administration comme un allègement de leurs tâches et une opportunité pour mieux se consacrer à l’œuvre d’évangélisation, ils tentent malgré tout de maintenir encore en fonctionnement quelques écoles ; mais celles-ci seront confinées dans une quasi-clandestinité et contraintes à la décrépitude. En 1911, la Côte d'Ivoire compte un groupe scolaire central à Bingerville, 16 écoles régionales et 26 écoles de village dont 2 pour tout le Nord du pays, à Odienné et à Korhogo. En 1914, seules trois écoles missionnaires fonctionnent encore et en 1916, plus qu’une seule officiellement existe. L’Administration en profite pour ouvrir ses propres écoles publiques et laïques qui remplacent presque partout les écoles missionnaires. En 1915, l'ensemble des établissements scolaires en Côte d'Ivoire accueille 3317 élèves encadrés par un corps enseignant qui, outre les étrangers, comporte 17 instituteurs ivoiriens et 50 moniteurs ivoiriens.
Après la guerre de 1914-1918, l’attitude de la Métropole se modifie vis-à-vis de l’enseignement confessionnel catholique. Ce changement s’explique par, d’une part, l’union sacrée obtenue en France avec la trêve dans la lutte entre partis politiques, d’autre part, la révolution Russe de 1917 qui met en évidence le communisme comme ennemi commun de l’Administration et de l’Église, car il lutte contre la colonisation et propage l’athéisme, estimant que la religion est l’opium du peuple ; et enfin l’effervescence de l’œuvre du prophète Harris qui est un protestant anglophone. Hors, il faut contrer l’influence des Anglais. Mais il y a également, le décret du 14 février 1922, qui autorise l’enseignement privé pourvu qu’il s’aligne sur les objectifs de l’enseignement officiel. Dès lors, un renouveau de l’église catholique est noté et à partir de 1923, l’on enregistre une réelle progression des écoles catholiques. Ceci n’empêche cependant pas dans la période 1913-1944, le retour et l’expansion des missions protestantes appuyées, elles, sur le décret du 22 février 1922. En 1924, le pays compte 4354 élèves dont 211 filles et en 1932, 6722 élèves dont 627 filles sont scolarisés.
Jusqu'au début des années 50, il n'existe pas d'école secondaire à la colonie. Les premiers élèves ivoiriens scolarisés dans un lycée le seront en France dans le cadre d'une opération groupée (l'Aventure 46), initiée par Félix Houphouët-Boigny, alors député du PDCI-RDA élu en novembre 1945 à l'Assemblée constituante, et menée à bien avec l'appui du gouverneur André Latrille en dépit des fortes réticences de l' administration coloniale.
En janvier 1944, la France, affaiblie économiquement par la Seconde Guerre mondiale toujours en cours, est dans une situation très précaire. Aussi, pour anticiper sur les difficultés d’après-guerre, le Général de Gaulle, alors président du Comité français de la Libération nationale (CFLN) convoque-t-il la Conférence de Brazzaville au terme de laquelle les participants conviennent, entre autres, de la nécessité de la vulgarisation de l’éducation en vue de relever le taux de scolarisation dans les colonies françaises d’Afrique. Ces positions sont réaffirmées par la Conférence de Dakar qui se tient en juillet 1944 et vise à définir les modalités pratiques de mise en œuvre des recommandations de la Conférence de Brazzaville, en ses points relatifs à l’enseignement.
Ainsi, en dépit de tendances divergentes, on note, à partir de 1945, tant dans l’enseignement primaire, secondaire que dans l’enseignement technique, l’entame de quelques réformes, notamment la refonte des structures fédérales, un accroissement des effectifs d’enseignants et du taux de scolarisation ainsi qu’une évolution des programmes. On observe également le démarrage de l’enseignement agricole et la naissance de l’enseignement supérieur. En Côte d’Ivoire, le système éducatif n’échappe pas à cette dynamique nouvelle, constatée au niveau fédéral, empreinte de transformations notables, avec, toutefois, quelques particularités qui lui sont propres. Les transformations constatées dans le système éducatif s’appréhendent comme une évolution, un développement « des ordres d’enseignement » et du système d’enseignement marqué par le passage de l’enseignement colonial à l’enseignement néocolonial.
La Conférence de Dakar tenue sur l’enseignement en juillet 1944 prône « l’idée d’une scolarisation complète de l’Afrique noire en cinquante ans ». Des financements complémentaires aux budgets locaux de l’éducation et l’attitude favorable des populations encouragent à atteindre cet objectif. Mais cette idée de « scolarisation intensive » confrontée aux réalités se révèle irréalisable. Le déficit de maîtres et les populations notamment celles du nord et celles de certaines régions de l’ouest qui résistent à faire partir les enfants à l école constituent les principaux obstacles à une véritable explosion scolaire en dépit d'une amélioration notoire de l’enseignement primaire, de l’éclosion de l’enseignement secondaire, du démarrage de l’enseignement technique, de la restructuration de l’enseignement agricole, et de la résurgence de l’enseignement privé à cette époque, essentiellement catholique. À ces structures s’ajoutent notamment divers institutions et établissements tels les écoles normales d’instituteurs (de types AOF et français), les écoles des eaux et forêts, de foyers de Métis et d’orphelinats, l’école militaire préparatoire technique.
La formation au cycle primaire est subdivisée en six années allant du Cours Préparatoire première année (CP1) au Cours Moyens deuxième année (CM2). L’âge d’entrer au CP1 est fixé à six ans révolus. L’enseignement secondaire est organisé en deux cycles. Le premier cycle part de la classe de 6e à la 3e et le second cycle, de la classe de 2e à la classe terminale ; les deux cycles sont sanctionnés par un diplôme de fin de cycle. Le BEPC pour le premier cycle et le Baccalauréat composée de séries A, C, D (Séries scientifiques et littéraires), pour le second cycle. Les structures de formation de formateurs comprennent l'École normale supérieure (ENS), pour l’enseignement général ; l’Institut national des arts (INA) pour les arts et la musique ainsi que l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) pour l’éducation physique et sportive. A ces entités de formation s’ajoutent l’Institut de recherche pédagogique (IRP). En 1958, le Centre d’études supérieures est créé par les Ivoiriens. Il s'agit de la première structure universitaire. Il y est enseigné les lettres, la science et le droit dispensés par des enseignants du lycée classique d’Abidjan et de l’ORSTOM. Depuis cette époque, plusieurs facultés sont nées ainsi que d’autres centres assurant des enseignements techniques et agricoles supérieurs. Plusieurs grandes écoles ont été créées et de nombreux enseignants ont été formés.