Géographie de la commune d'Olne - Définition

Orographie et Hydrographie

Olne est située par rapport aux régions géographiques fondamentales, dans la partie méridionale de l'Entre-Vesdre-et-Meuse. Le territoire est à cheval sur le vrai Pays de Herve, au nord, et le massif de la Vesdre au sud, deux terroirs qui nuancent la région.

• La Vesdre, rivière qui longe la partie sud de la commune est a une altitude de 97m.

• La Magne, petite rivière qui traverse la commune et passe au pied de Saint-Hadelin.

• Le Bola, en wallon liégeois Ri d'è Bolå.

Affluent du Ri de Vau, il conflue à Grand-Vaux. Il s'appelle le Riwa sur le territoire de Grand-Rechain où il sort de deux fontaines (253 m) au Vieux-Tiège, puis il s'enfonce dans un chantoir. Il réapparaît 400 mètres plus loin et se dirige vers Soiron où on l'appelle Ri du Pré-Colette entre Soiron et Olne (206 m) et Ri du Fonds-des-Golets à hauteur du Bois-d’Olne; enfin, le Bola prend le nom de Hazienne avant d'arriver à Vaux-sous-Olne.

• Ri de La-Saute

Ruisseau qui marque la limite sud-est du ban d'Olne avec Pepinster. Il se jette dans la Vesdre

• Ri d’Aronde, en wallon liégeois Ri d'Arôde.

Petit ruisseau qui arrose Olne et qui entre dans un chantoir à La-Falise. Il alimentait deux grands viviers, situés au pied des anciens jardins du château d'Olne; la trace des berges de ces étangs est toujours visible à l'entrée du village. Il est une des résurgences de Vaux-sous-Olne et prend le nom de Ri de Vau.

• Ri de Vau, ou Ry de Vaux, en wallon liégeois Ri d'Vå.

La résurgence du Ri d’Aronde a ce nom à Vaux-sous-Olne.

• Ri du Cheneau, en wallon liégeois Ri dè tchinå.

Petit ruisseau qui est la limite primitive de la paroisse de Fléron au XII^e siècle, et probablement la limite du domaine des Pépinides – ancêtres de la dynastie carolingienne – au VIIe siècle.

• Ri des Gorges-du-Loup, en wallon liégeois Ri dèl Geûye dè leu.

Petit ruisseau qui prend sa source au Pucet à Fléron où on l'appelle le Ri du Pucet. Il longe la commune de Magnée. Sur la commune de Magnée, il s'est appelé Ri d'Ayeneux, et Ri du Ban-d’Olne (en 1503) sur la commune d'Olne. Limite de la paroisse primitive de Fléron au XIIe siècle, c'était aussi, comme le Ri du Cheneau, la limite probable du domaine des carolingiens.

Géopolitique

Évolution de la population et de l'habitat

La population d’Olne n’est pas importante avant le XVI^e siècle ; toutefois, elle atteint déjà les 2000 habitants vers 1700.

Mais, si dès 1750 un net recul apparaît sur le graphe, il ne s’explique pas par une épidémie, mais par l’apparition du protestantisme. En effet les curés, considérant que les protestants n’ont pas d’âme, ne les inscrivaient tout simplement pas dans les registres paroissiaux. Il faut donc pondérer cette courbe en additionnant les protestants, heureusement inscrits dans les actes notariés et au consistoire de Hodimont.

Dès 1918, ils disparaissent. Dès 1840 à 1870, on observe de fortes famines.

Ensuite, de 1910 à 1960, on remarque la fuite des travailleurs vers les proches métropoles, les guerres n’ayant pas fait un nombre de victimes significatif. Enfin, Olne rentre de plus en plus dans la banlieue et devient village-dortoir.

Le Plan de Secteur

Le XX^e siècle

L'homme est marqué par son passé : il lui est très difficile d'imaginer le futur. Et pourtant, c'est ce que proposent les plans d'aménagement.

Quoique faisant partie de l'arrondissement de Verviers, Olne a été rattaché au plan de secteur de Liège, témoignage de cette attraction par cette métropole.

Tel qu'il est, le plan de secteur donne un zonage de l'affectation prévue du sol. Les différentes zones retenues prévoient les espaces à réserver aux différentes activités économiques et sociales. Ces estimations ont été faites à l'époque de la haute conjoncture des années 1960 et mériteraient d'être profondément revue aujourd'hui, en pleine crise économique.

À Olne, la plus grande partie de la commune appartient à la zone agricole, à savoir, une zone où seule peut s'exercer l'agriculture ou des activités qui y sont liées et où seules peuvent s'édifier des constructions d'intérêt agricole. La zone rurale dans laquelle s'inscrit la zone agricole, comprend également des zones forestières, les zones d'espaces verts et les zones rurales d'intérêt touristique. Cette zone rurale apparaît comme « une zone solde où seuls sont autorisés les actes et travaux nécessaires au maintien de la situation existante pendant la période qui précède la réalisation d'une affectation à prévoir ultérieurement ».

Les abords de la Magne sont classés comme zone rurale d'intérêt paysager. À sa proximité, il existe une petite zone naturelle d'intérêt scientifique certain.

Par ailleurs, au sud-ouest de Saint-Hadelin existe une zone de protection de station de radioguidage (Very high frequency Omni Range, VOR : radiophare omnidirectionnel à très haute fréquence) appelée Olno.

C'est dans le domaine des zones d'habitat que se posent les plus grands problèmes d'avenir.

Le caractère rural de l'habitat est sauvegardé: « agriculture et habitat résidentiel peuvent se côtoyer, l'agriculture ayant toutefois priorité sur la résidence qui de toute façon, se caractérise par une faible densité ».

Mais il est difficile d'accepter les propositions de plan où se dessinent des extensions d'habitat à partir des noyaux de villages et de hameaux, extension qui s'allonge le long des routes principales. Ces constructions en rubans sont tout à fait en dehors des systèmes de peuplement traditionnel de la commune. Elles ne se rattachent ni au type de villages « en tas », ni aux types de dispersion des maisons dans les prairies qui sont les modèles d'habitat existants.

Problème aussi aux abords de Saint-Hadelin où la zone voisine est menacée par l'avance rapide d'une carrière toute proche. L'exploitation menace maintenant directement le hameau.

Du côté positif, le plan prend bien en compte les centres villageois traditionnels et les reprend comme zones d'habitat d'intérêt culturel, historique et esthétique (Olne et Saint-Hadelin). La situation de Saint-Hadelin paraît toutefois fort compromise.

Il est également triste de constater la possibilité de construire autour de Froibermont, là où l'on trouve sur quelques mètres, un des plus vieux bâtiments de la commune, un ancien séchoir à chardons en bon état, et un étang à l'intérêt biologique certain…

Enfin, les normes de l'urbanisme devraient être plus précises et les nouvelles constructions devraient se conformer plus rigoureusement aux normes du Pays de Herve dont malheureusement la commune ne fait pas partie.

Le XXI^e siècle

• en cours

Le schéma de structure communal (SSC)

La commune d'Olne s'est dotée d'un schéma de structure communal.. Ce document d'orientation, d'évaluation, de gestion et de programmation du développement durable de l'ensemble du territoire communal défini des entités paysagères :

Les entités paysagères

Pour Olne il défini une entité villageoise et dix entités paysagères, pour chaque entité les recommandations suivantes

1. entité villageoise d'Olne
2. entité de Fosse-berger
3. entité rurale de Hansé
4. entité de Riessonsart-Belle Maison
5. entité de la vallée de la Magne et Saint-Hadelin
6. entité du Rafhay, La-Bouteille et Froibermont
7. entité agricole Croix-Renard - Gelivau
8. entités de la Hazienne et du Bois d'Olne
9. entité de Vaux-sous-Olne et ses versants
10. entité du versant de la vallée de la Vesdre

Le Plan Communal de Développement Rural (PCDR)

L'analyse des services, ressources, faiblesses et atouts du territoire d'Olne met en évidence les points faibles et les opportunités qui justifient les interventions. Le plan stratégique qui en découle, fort théorique, se traduit en projets concrets..

• la grille AFOM (Atouts-Faiblesses-Opportunités-Menaces du territoire) est achevée fin 2008
  • Atouts :
  • Faiblesses :
  • Opportunités :
  • Menaces : (en cours)