Un radiophare, ou radiobalise, ou balise radio, est un émetteur radio situé en un lieu connu, qui émet un signal radio continu ou périodique contenant une quantité limitée d'information (par exemple une information d'identification ou sa position) sur une fréquence radio donnée. Il peut être implanté sur une station terrestre, un bateau-feu ou une plate-forme en mer. Parfois, la fonction de balise est combinée avec une autre transmission, comme des données de télémesure ou des informations météorologiques.
Les balises radio possèdent de nombreuses applications, notamment la navigation marine ou aérienne, l'étude de la propagation et l'identification par radio (RFID).
La mesure du relèvement, la radiogoniométrie, est effectuée par un récepteur radio, appelé radiogoniomètre ou radiocompas, qui est muni d'une antenne très directive qui fournit le gisement (l'azimut si le récepteur est couplé à un gyrocompas) d'arrivée de l'émission du radiophare ou de la radiobalise.
De l'azimut mesuré, on déduit un lieu de position.
Cette méthode de radionavigation, relativement peu précise (erreurs instrumentales et anomalies de propagation), a perdu de son intérêt avec le développement des systèmes de positionnement par satellites. Les radiophares directionnels restent néanmoins utiles, et particulièrement répandues, surtout en aéronautique.
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, sur l'île d’Ouessant le phare du Stiff avait l'indicatif radio O ---
, et les deux autres radio-phares balisaient l'entrée du port du Havre. La portée radio des radiophares est inférieure à 60 km.On distingue les radiophares selon leur usage, maritime ou aéronautique, et selon leur mode d'émission. Un radiophare aéronautique peut être utilisé en navigation maritime, mais avec précaution, car ses caractéristiques peuvent être modifiées sans préavis, et seulement s'il est implanté en bord de mer car les ondes sont déviées au passage de la côte.
Une radiobalise est un radiophare qui travaille à puissance plus faible (et a donc une portée moindre).
Les ondes radioélectriques se propagent à la surface de la terre selon une orthodromie. En toute rigueur, l'azimut d'arrivée de l'onde mesurée par le récepteur n'est donc pas le relèvement de l'émetteur.
Le lieu des points, d'où l'on relève une station à un azimut donné, est la courbe d'égal azimut. La courbe d'égal azimut est la symétrique de l'orthodromie par rapport à la loxodromie entre le récepteur et l'émetteur.
Pratiquement :