Histoire des épizooties de grippe aviaire - Définition

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Données récentes sur les commensaux de l’homme

En 1918, on a noté une conjonction de mortalité chez l’homme et le porc durant l’épidémie.
Concernant les félins récemment touchés ;

  • On savait que les chats pouvaient occasionnellement être touchés par l'influenza aviaire
  • En Asie, un zoo abritant environ 500 tigres a présenté une épidémie chez ces tigres (nourris avec des oiseaux morts de peste aviaire). Cette situation était très particulière ; la concentration de tigres et le mode d’alimentation n’était pas comparable à ce qui se passerait dans la nature...
  • La contamination s’est faite probablement par les narines quand le tigre se lèche en mangeant, mais la mouche pourrait également transporter le virus.
  • Des mouches pourraient être vectrices (De nombreuses espèces mangent ou se reproduisent sur la viande, sur les yeux d'animaux, sur leurs excréments, ou sur les déchets d'abattoir, ou éclosent dans les égouts où des excréments aviaires et humains peuvent coexister. Certaines espèces vivent dans des sédiments susceptibles d'être contaminés par des fientes, et il existe des élevages d'asticots fait avec des excréments de bovins ou de porcs. Cet insecte est consommé par de nombreux oiseaux. Des mouches ont été trouvées porteuses du virus en Indonésie, puis au Japon, selon une étude parue en aout 2006.
  • On ne trouve pas de traces de mortalité massive de félins en 1918-1919, mais cela veut-il dire qu’il n’y en a pas eu ?... (Il semble que les souris, très appréciées des félins et des rapaces aient pu être sensible au virus pandémique ; elles le sont expérimentalement au virus reconstitué. Il est possible si elles se cachent dans leurs terriers pour mourir qu'elles aient à l'époque échappé à l’attention)

Plusieurs épisodes ont concerné le chien, avec un virus émergeant, aux USA.

Attitude de l'Homme face aux épidémies

Le déni est une constante des épidémies a rappelé Norbert Gualde en 2005. On pourrait en dire autant de la recherche d’un bouc émissaire, éventuellement choisi parmi les humains quand la zoonose passe à l’Homme (cf. Peste noire ou sida par exemple).

Quand les scientifiques chinois ont décrit la grippe aviaire dans une réserve naturelle, les autorités chinoises ont d’abord nié, comme elles l’ont fait pour le SRAS. Le secteur avicole n’a pas remis en question certaines pratiques à risque (utilisation de fientes, plumes, transports de poussins ou canetons sans mesures suffisantes de biosécurité, hypersélection, appauvrissement génétiques, etc).

Dans le passé récent, l’épidémie c’est-à-dire la diffusion (et non l’apparition du pathogène) semble presque toujours pouvoir être liée à l’activité humaine (voyages, activité, commerce, trafic, pratiques alimentaires, sexuelles, d’élevage ou commerciales à risque, pénétration des forêts primaires, introduction d'espèces ou de transgènes...).

L’étude de cadavres humains conservés dans les sols gelés, ou des pièces d’autopsies conservées dans de la paraffine n’ont pas encore permis de connaître avec certitude l’origine du virus de la grippe espagnole, mais les données disponibles (plusieurs variants du virus pandémique reconstitué) laissent penser que le virus H1N1 de 1918 pourrait être passé directement de l’oiseau à l’homme avant d’avoir été transporté notamment par les troupes militaires dans le monde).

On ne sait pas où le virus se cache entre les épisodes d'épidémies. Pour le virus aviaire, une hypothèse est qu’un réservoir permanent de virus est entretenu dans le nord où il peut être conservé dans le froid, dans l’eau gelée plusieurs durant mois (pas d’UV lors de la longue nuit polaire).

Les oiseaux migrateurs sont plus infectés lorsqu’ils sont au nord en été (ex 25 %) mais la même population d’oiseaux arrivée dans le sud en hiver ne porte presque plus de virus. (Les porteurs sont morts avant d’arriver et /ou les oiseaux ont guéri).

Le virus est réputé mal se conserver « dans les eaux chaudes et dans les eaux saumâtres et salées ; il se conserve bien dans l’eau douce et dans le froid » dit Barbara Dufour (2005).

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