La même tendance s’est poursuivie pendant l’époque victorienne, et a été toujours été définie comme une sorte d'épidémie. Le poison était encore considéré comme l'un des moyens les plus faciles et les plus simples de commettre un meurtre. Toutefois, plusieurs changements sont intervenus dans l'ère victorienne, tels que l'apparition de l’assurance-vie, de l’industrie, qui ont fait l'empoisonnement un crime "à la mode", compte tenu de la garantie d’un profit lucratif par le meurtre d’une personne dont la vie était assurée par une garantie élevée fixée sur sa tête.Mais quand est survenu le tournant des années 1900 les techniques pour prévenir l’empoisonnement se sont améliorées et sont devenues plus efficaces et les empoisonneurs ont rencontré davantage de difficultés que dans les siècles précédents. Il fallait désormais être plus soigneux et mieux organisé pour déjouer les techniques désormais opérationnelles employées contre les apprentis empoisonneurs.
Les poisons utilisés dans le passé étaient également connus par les meurtriers du XXe siècle. Au début du XXe siècle, l'arsenic était souvent utilisé, mais au milieu du siècle, le cyanure est devenu très populaire. Il a été utilisé au cours de la seconde Guerre mondiale, après leur capture par les nazis, par des agents de la Résistance qui voulaient se suicider pour échapper aux tortures odieuses de leurs ennemis. Le dignitaire nazi Hermann Göring, l’a même utilisé pour mettre fin à ses jours pendant la nuit précédant son exécution qui devait survenir par pendaison au cours du procès de Nuremberg.Adolf Hitler a également pris une pilule de cyanure peu de temps avant la chute de Berlin en même temps que sa femme, eva Braun.
Toutefois, de nouvelles substances toxiques ont été plus fréquemment utilisées pour faire progresser les connaissances dans le domaine de la science toxicologique. De cette façon, disposant d’un poison nouveau et inconnu, un empoisonneur pouvait tuer quelqu'un et le décès pouvait être attribué à tort à un cas malheureux de maladie rare. Cela a mis une nouvelle pression sur la toxicologie et d'autres branches de la science travaillant sur les poisons et les toxicologues ont dû travailler sans relâche pour maintenir leur avance sur des criminels qui utilisaient des poisons jamais rencontrés auparavant.