Hydromorphone | |
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Général | |
Nom IUPAC | |
No CAS | |
Code ATC | N02 |
PubChem | |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C17H19NO3 |
Masse molaire | 285,3377 ± 0,016 g·mol-1 |
Classe thérapeutique | |
Analgésique opioïde • Stupéfiant | |
Données pharmacocinétiques | |
Biodisponibilité | 100 % (IV) 35 % (orale) 55 % (intranasale) |
Liaison protéique | 20% |
Métabolisme | Hépatique |
Demi-vie d’élim. | 2 - 3 heures |
Excrétion | Rénale |
Considérations thérapeutiques | |
Voie d’administration | Intraveineuse Intramusculaire Orale Intranasale Intrarectale |
Précautions | Dépresseur respiratoire |
Antidote | Naloxone |
Caractère psychotrope | |
Catégorie | Narcotique |
Risque de dépendance | Très élevé si usage non-thérapeutique |
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L'hydromorphone est un dérivé semi-synthétique de la morphine et fait partie du groupe du phénanthrène. Il diffère de la morphine du fait qu'il en est une cétone hydrogénée. Le produit est mis en marché sous les marques de commerces Dilaudid® , Sophidone L.P.® et Hydromorph-Contin®.
L'hydromorphone est un opiacé utilisé pour soulager les douleurs aigües et est notamment prescrit aux patients ayant subi récemment une chirurgie, souffrant d'une blessure grave, ou en soins palliatifs. Il peut aussi être employé pour la toux sèche douloureuse. Le médicament peut être injecté (IV ou IM), avalé ou encore consommé en suppositoire. Celui-ci est approximativement huit fois plus puissant que la morphine.
L’hydromorphone est offerte sous diverses formes et doses, notamment en comprimés, capsules à libération lente, liquide oral, suppositoires et solutions par injection. Les comprimés sont offerts à des concentrations de 1, 2, 4 et 8 mg. Les capsules à libération lente sont offertes à des concentrations de 3, 6, 12 et 24 mg.
Son mécanisme d'action est essentiellement lié à la liaison aux récepteurs opioïdes du système nerveux central (SNC), soit μ et κ. Il modifie la perception de la douleur et de la réaction aux stimuli douloureux tout en entraînant une dépression généralisée du SNC.
L'hydromorphone est principalement métabolisé par le foie. Il est excrété surtout sous forme de glycuroconjugué, avec de petites quantités du composé parent et de faibles quantités de métabolites 6-hydroxy de réduction.
Ces effets secondaires ont été observés :
Considérant les effets sédatifs de l'hydromorphone, il faut agir avec prudence lors de l'administration concomitante de médicaments entraînant ce même type d'effet dépresseur : alcool, benzodiazépines, barbituriques, antihistaminiques, etc.
Notez que l'hydromorphone traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
L'hydromorphone peut être détourné à des fins récréatives et est consommée par les amateurs d'opiacés, remplaçant parfois l'opium, l'héroïne, la morphine, la codéine, etc...
Selon certains témoignages, l'hydromorphone, injectée dans un but récréatif, présenterait une poussée de "bien-être" supérieure à celle de l'héroïne et surtout qu'elle ne provoque pas des démangeaison dans tout le corps contrairement au Sulfate de morphine (Skenan) . Elle induit cependant à une forte dépendance tant physiologique que psychologique; à ce titre, l'hydromorphone est incluse dans la convention unique sur les stupéfiants de 1961.