À peu près 20 000 embarcations sont amarrées au bord du lac, pour la plaisance, les déplacements et la pêche.
Un service de bateaux à aubes (dont la flotte est appelée Belle Époque), dessert depuis le XIXe siècle les principales localités entourant le lac. Sa gestion est confiée à la Compagnie générale de navigation (CGN).
On peut également naviguer à l'ancienne avec des barques traditionnelles telles que la Savoie, la Neptune ou la Vaudoise.
Chaque année, au mois de juin a lieu la plus importante compétition de voile au monde sur plan d'eau fermé (lac), le Bol d'or. Près de 600 bateaux y prennent part en moyenne. Le but est de réaliser le plus vite possible l'aller-retour entre Genève (extrémité ouest du lac) et Le Bouveret (extrémité est du lac).
À la mi-septembre, une régate similaire est organisée mais en solitaire appelée la Translémanique en Solitaire.
Une autre régate importante a lieu : les 5 jours du Léman. C'est la plus longue course d'endurance en bassin fermé d'Europe. Au cours de l'année, de nombreuses autres régates se disputent sur le lac, les séries multicoques étant très bien représentées.
Le troisième samedi d'octobre a lieu le Marathon de Lausanne, qui longe le bord du lac Léman jusqu'à La Tour de Peilz.
Au début de juin, une randonnée cycliste a pour objet de faire le tour du lac.
La motomarine est interdite sur l'ensemble du lac Léman.
En dehors des villes du bassin lémanique, on trouve sur la côte suisse le château de Chillon (Vaud) dans son cadre romantique unique popularisé par La nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau et Le prisonnier de Chillon de Lord Byron.
L'île de la Harpe, appelée aussi île de Rolle, à 100 mètres environ du bord ; on y accède en été à la nage, ou en toute saison en bateau car il y a un quai.
Sur la côte du Chablais haut-savoyard, se trouve le village fortifié (et fleuri) d'Yvoire, aussi appelé « la perle du Léman », situé sur un éperon rocheux, la grande plage d'Excenevex et le château de Ripaille avec ses tours, son parc et son vignoble.
Le musée du Léman à Nyon, en Suisse, a pour but de faire prendre conscience des défis actuels du Léman : lutte contre la pollution, maintien de la faune et de la flore aquatique ainsi que la qualité de l'eau du lac.
Entre Vevey et Lutry se trouvent les vignobles de Lavaux, inscrits depuis 2007 au patrimoine mondial de l'humanité (UNESCO).
Coucher de soleil sur le Léman | Le Léman vu de La Barillette (vue portant à l'est) | Vue aérienne (2009) de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui forme avec l'Université de Lausanne (UNIL) un vaste campus à proximité du lac Léman | |
La qualité de l'eau s'est globalement améliorée depuis les années 1970. Cependant, le 2 avril 2008, les préfets de Savoie et de Haute-Savoie ont dû interdire la pêche pour consommation et commercialisation de l'omble chevalier (Salvelinus alpinus) dans le lac Léman en raison de taux très élevés de polychlorobiphényles (PCB) et de dioxines « supérieurs aux normes réglementaires » pour deux échantillons de ces poissons, « les rendant impropres à la consommation humaine et animale », « jusqu’à ce qu’il soit établi par des analyses officielles que ces mesures ne s’avèrent pas utiles à la maîtrise du risque pour la santé publique » en attendant qu'une enquête de l’Agence française de sécurité sanitaire de aliments (Afssa) précise l'ampleur du problème (la pêche sans consommation du poisson reste autorisée, ainsi que la baignade et les sports nautiques, les PCB étant faiblement solubles dans l’eau).
En 2006, il y avait 146 pêcheurs professionnels (151 en 2005), avec une moyenne d'âge de 42 ans, et 7 340 pêcheurs de loisirs (6 086 en 2005) sur le Léman. Le total des prises se monte à 650 tonnes (soit 11 kg de poissons pêchés par hectare).
De nos jours, une trentaine d'espèces de poissons cohabitent dans le Léman, dont :
En 2007, au total 1,2 million d'ombles chevaliers (de 5 à 9 mm) et 500 000 truites (de 5 à 10 mm) ainsi que des féras ont été lâchés autant du côté français que suisse, mais, selon l'INRA, « la reproduction naturelle a repris le dessus, grâce à la meilleure santé du lac qui offre une qualité de planctons accrue ». Cependant, « le brochet, grand prédateur du lac, fait des ravages » en particulier chez l'omble chevalier et la truite. Du coup, les captures de cette espèce sont passés en quelque temps de 4 tonnes avec un but de 50 tonnes par an, mais cela ne semble pas suffire.
En raison de l'abondance des brochets, prédateurs de l'omble chevalier, sa période de protection a été supprimée en 2007 (1er avril au 10 mai).
Se trouvant sur un courant migratoire entre les Alpes et le Jura, le lac est une zone de prédilection pour de nombreux oiseaux. En provenant de Scandinavie ou même de Sibérie, 150 000 volatiles viennent y prendre leur quartier d'hiver, dont le grand cormoran, le harle bièvre, le grèbe huppé, le fuligule milouin, le fuligule morillon ou la foulque macroule. On y trouve également des cygnes, ainsi que des canards colverts.