« Marsouin » est aussi le surnom donné aux militaires des troupes de Marine, en dehors des troupes d'artillerie de Marine (appelés les « Bigors »).
Du fait de leur taille relativement modeste, les aquariums et les parc zoologiques ont tenté d’élever des marsouins en captivité. Mais contrairement à certains dauphins, l'animal est impropre à ce mode de vie du fait de son inféodation à un milieu particulier et de sa fragilité en eau stagnante. La plupart des sujets maintenus en captivité périssent en l'espace de quelques semaines. C'est pourquoi la détention de marsouins est aujourd'hui presque exclusivement réservée à la recherche scientifique, ou à l'obligation de soigner les sujets pris accidentellement dans les filets ou retrouvés blessés le long des côtes.
Les première tentatives de conservation remontent à 1862, pour Londres, et à 1864 avec l'initiative du parc zoologique d’Hagenbeck à Hambourg ; suivirent les expériences de 1914 à Brighton puis celles de 1935 à Berlin. Dans chacun de ces cas, les animaux périrent au bout de quelques jours. À Londres, on essaya dès son arrivée de requinquer l'animal, épuisé par le transport, avec du Brännvin, mais il mourut au bout de quelques heures. Les exhibitions publiques de marsouins ne connurent un regain d'intérêt qu'à partir des années 1970, avec le boom des delphinariums. Il s'en est tenu à New York (1970), Copenhague (1970), Duisbourg (1979), Constanţa (régulièrement depuis 1971) et dans différents marinelands, le plus souvent pour seulement quelques semaines. L'espérance de vie maximum d'un marsouin en captivité est aujourd'hui de deux à trois ans, mais la plupart ne survivent qu'un mois.
Aujourd'hui (2007), ces animaux ne sont plus détenus en Europe qu'aux fins de recherche, par ex. au Centre d'étude de la mer Baltique danois (Fjord og Bælt Centeret) de Kertminde. Depuis 1997, des marsouins y sont conservés dans une darse clôturée.