Médecin (France) | |
---|---|
![]() | |
Secteur(s) d'activité | santé |
Niveau de formation | universitaire |
modifier |
Médecine |
---|
Sciences fondamentales |
Anatomie - Physiologie |
Embryologie - Histologie |
Génétique - Bioéthique |
Biologie - Bactériologie |
Histoire de la médecine |
Pathologie |
Symptômes - Syndromes |
Santé - Maladies |
Domaines d'étude |
Médecine générale |
Spécialités médicales |
Spécialités chirurgicales |
Spécialités techniques |
Professions paramédicales |
Thérapeutique |
Médicaments |
Pharmacologie |
Dictionnaire médical |
A B C D E F G H I J K L M |
N O P Q R S T U V W X Y Z |
Méta |
Le projet Médecine |
En France, un médecin (parfois appelé docteur dans le langage familier) est un professionnel de santé habilité à exercer la médecine après avoir été admis à différents examens sanctionnant plusieurs années d'études médicales jusqu'à la thèse qui permet l'obtention d'un Doctorat en médecine, obligatoire en France pour valider le diplôme d'État de docteur en médecine. Il peut exercer à l’hôpital, avoir une activité libérale ou travailler dans différentes structures (industrie pharmaceutique, administration, médias…). Dans le langage populaire, un médecin peut également être désigné par le nom argotique de toubib.
La principale voie d'accès à la profession est celle des études de médecine suivies en France, qui se concluent par la délivrance du diplôme d'État de docteur en médecine.
Dans le cadre de l'Union européenne, les ressortissants des différents pays de l'Union, dès lors qu'ils sont légalement autorisés à exercer la profession de médecin dans leur pays de résidence, peuvent également l'exercer en France.
Dans tous les autres cas, l'accès à la profession passe par une autorisation individuelle délivrée par le ministère chargé de la Santé, après avis d'une commission. Le nombre maximum de personnes pouvant exercer la médecine dans ce cadre est fixé annuellement ; toutefois les réfugiés et apatrides ne sont pas soumis à cette limite.
Une notion centrale à retenir est l'omnivalence du titre de docteur en médecine. Un médecin ne peut en aucun cas être poursuivi pour exercice illégal de la médecine (sauf s’il n’est pas correctement inscrit au tableau de l’Ordre ou s’il a été interdit ou suspendu d’exercice) mais pour incompétence.
Ainsi, un généraliste peut pratiquer un acte chirurgical en condition d’absolue nécessité.
A l’opposé, les orientations ou modes d’exercices particuliers de la médecine générale n’exigent pas de diplômes spécifiques.
Un médecin spécialiste peut exercer en milieu hospitalier ou en libéral.
Il a validé une spécialité médicale au cours d’un cursus d’au moins quatre ans, et a reçu le diplôme d'études spécialisées (DES).
Certains spécialistes n’ont pas été internes, mais ont passé un Certificat d’études spécialisées, formation complémentaire universitaire de qualité inégale. Les internes de cette époques ne recevaient pas de diplôme spécifique mais jouissaient du droit d’afficher leur ancienne qualité sur leur plaque.
Les étudiants en médecine de 6e année (DCEM4) de l’année 2004 ont passé les premières épreuves classantes nationales (ECN). La médecine générale est devenue une spécialité comme une autre, ayant son DES obtenu en 3 ans (total 9 ans d’études après le baccalauréat).
La liste des spécialités qualifiantes est détaillée dans l'article Études de médecine en France.
Un médecin peut acquérir également certaines compétences en validant en un an (parfois plusieurs) un diplôme d'Université (DU) ou un diplôme interuniversitaire (DIU). Il existe de nombreux enseignements de ce type (médecine du sport, acupuncture…), mais la possession de ce diplôme n’est pour l’instant nullement nécessaire pour effectuer les actes correspondant (par exemple, un échocardiographiste n’a pas besoin du diplôme d’échocardiographie pour en pratiquer). Les DU et DIU sont parfois reconnus par l'Ordre des médecins.
Les capacités sont des diplômes qui confèrent au médecin omnipraticien les compétences pour exercer avec un mode spécifique:
...