La météorologie à la télévision se limite le plus souvent à la présentation de courts segments d'émissions, souvent appelés bulletins météo, sur les ondes des chaînes de télévision. On y donne les prévisions météorologiques à différentes échelles d'espace et de temps. Les présentateurs sont parfois des météorologues qualifiés, mais souvent ce sont des animateurs (souvent appelés par dérision « Miss Météo ») qui débutent dans le domaine télévisuel. La source des informations est le plus souvent le service météorologique national mais certaines stations, particulièrement aux États-Unis, ont leur propre équipe de prévision.
Ces bulletins sont de plus en plus en compétition avec les présentations des chaînes spécialisées de météorologie en continu. Ces dernières donnent non seulement les prévisions mais présentent également des reportages sur différents sujets reliés au temps comme l'actualité météorologique, des explications de certains phénomènes (cyclone tropical, orage, etc.), des prévisions saisonnières, des chroniques sur les effets du temps sur la santé, les dernières découvertes, etc.
Aux États-Unis, certaines chaînes de télévision ont débuté en 1940-41 à diffuser des bulletins météo, ce qui en fait le premier pays à le faire. Prenant les bulletins du Weather Bureau (maintenant le National Weather Service), l'animateur d'une émission traçait en direct les dépressions, fronts et anticyclones, mentionnés dans la situation générale, et lisait la prévision. Par exemple, l'animateur d'une émission populaire du matin, le Today show de NBC, conversait en direct avec le météorologue du Bureau. Le bulletin météorologique devenant très populaire, les réseaux nationaux de télévision ont engagés des météorologues professionnels pour se démarquer de leurs concurrents, mais au début des années 1960 arriva l’ère des « Miss Météo ». Ces dernières étaient vues par les dirigeants des stations comme plus plaisantes à regarder et avaient le mandat de mousser des produits comme les vêtements de boutiques locales.
Le temps qu'il fera demain est très important pour la population aux États-Unis. En effet, les ouragans, les tempêtes de neige et les orages violents affectent grandement l'économie et la sécurité des gens. Les bulletins de météo sont donc très suivis et les revenus publicitaires qu'ils rapportent ont incité les stations à revenir à des personnes crédibles mais divertissantes aujourd'hui. Les universités produisant un grand nombre de finissants en météorologie et en communication, les bulletins météo sont donc fait maintenant par des gradués de ces deux disciplines. Les stations font grand cas état de leur « précision » et ils représentent souvent leur employeur dans des événements publics. De plus, ces stations vont souvent utiliser des programmes de présentation graphique spécialisés et même investir dans des équipements météorologiques comme des radars météorologiques à courte portée.
En 2001, John Coleman, chef météorologiste d'une station de télévision de Chicago (poste WLS-TV) et plus tard du programme matinal national de ABC Good Morning America, proposa un projet de poste spécialisé en présentation météorologique à Frank Batten, le propriétaire d'un journal en Virginie. Ce dernier avait réalisé que plusieurs de ses lecteurs achetaient le journal pour la prévision météo et il sauta sur l'idée. Après 10 mois pour trouver le financement et mettre sur pied l'infrastructure, The Weather Channel' entra en onde le 2 mai 1982 à partir d'Atlanta (Géorgie). Ce fut le premier canal de télévision à diffuser les prévisions météorologiques 24 heures par jours. Malgré le scepticisme de plusieurs et quelques années difficiles, ce canal météo est devenu un classique de la télévision américaine.
Le premier présentateur de ce pays fut Percy Saltzman, un météorologue de profession, qui a débuté les bulletins réguliers à Radio-Canada anglophone en 1952. Il s’est rendu célèbre en donnant les prévisions et en décrivant les dégâts de l’ouragan Hazel dans le sud de l’Ontario. Les bulletins télévisés de météo au Canada ont suivi un développement similaires à ceux des États-Unis. Cependant, il est moins courant de voir des météorologues à l'écran et les réseaux investissent peu dans de l'équipement météorologique. Il existe également une différence marquée entre la philosophie de présentation : les régions anglophones suivant plus souvent une présentation formelle alors que les postes québécois traitent le sujet comme un divertissement, l'exception à la règle étant Jacques Lebrun à Télé-Métropole durant les années 1970-80 et Radio-Canada.
En 1987, une tornade d'intensité F4 frappa Edmonton, Alberta. Bien que le centre de prévision local du Service météorologique du Canada (SMC) ait envoyé des alertes météorologiques aux populations à temps, un manque de coordination dans les médias a retardé leur diffusion. Une commission d'enquête fut créée pour étudier ce cas et recommanda, entre autres, la mise sur pied d'un réseau dédié à l'information météorologique. C'est ainsi que MétéoMédia/The Weather Network, un canal de nouvelles météorologiques en continu entre en ondes le 1er septembre 1988.
La première diffusion d'un bulletin météorologique à la télévision française remonte au 17 décembre 1946, et avait été présenté par Paul Douchy dans l'émission du Téléjournal. Les prévisionnistes de la Météorologie nationale (devenue depuis Météo-France) commentaient en direct, une fois par semaine, une carte pour le lendemain à l'antenne de la RTF. En février 1958, la France devient un des premiers pays à diffuser à la télévision un bulletin météo quotidien, après les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne (BBC débuta en octobre 1954). Les prévisions sont alors devenus de plus en plus fiables au fil des années.
En 1990, les bulletins météo commencent à se doter d'images satellite, permettant au téléspectateur de se représenter ce qui se passe à grande échelle. En 1996, la période de prévision est étendue à sur cinq jours et les infographies animées sont introduites par la suite.
À la suite du succès des chaînes de météo en continu en Amérique, La Chaîne météo est lancée le premier jour de l'été 1995 par Jacques-Philippe Broux. En juin 2006, Météo consult rachète le réseau au Groupe Lagardère afin de compléter l'étendue de son offre, devenant ainsi le seul acteur opérant dans le secteur de la météorologie en Europe à maîtriser l'ensemble des canaux de diffusion de ses informations : téléphone, Internet, SMS, télécopieur et télévision. Le 2 octobre 2008, le groupe Le Figaro rachète La Chaîne Météo et la société Météo Consult.