Cette réaction est traditionnellement utilisée pour déterminer la présence de cétone méthylée, ou d'un alcool secondaire oxydable en cétone méthylée au travers de ce qu'on appelle le test iodoforme.
Cependant, les techniques actuelles de d'analyse chimiques, la spectroscopie RMN ou infrarouge par exemple, tendent à rendre cet usage dépassé, du simple fait que ces techniques ne détruisent pas l'échantillon (RMN) ou en utilise de plus petits, et sont plus facile et rapide à effectuer.
Anciennement cette réaction a été utilisé pour produite de les trois haloformes (chloroforme, iodoforme, bromoforme) de façon industrielle.
En chimie organique, cette réaction peut servir à convertir une cétone méthylée en acide carboxylique correspondant (non méthylé).
L'iodoforme (CHI3) est une substance jaune pâle, qui due à sa masse molaire élevée (due aux trois atomes d'iode) est solide à température ambiante. Il est de plus insoluble dans l'eau, et dégage une odeur proche d'un antiseptique.
Dans un tube à essais où l'on a placé la substance à tester, on rajoute du diiode et de l'hydroxyde de sodium. Si le test est positif, c'est-à-dire que la substance testée contient une cétone méthylée ou un alcool secondaire oxydable en cétone méthylée, un précipité jaune pâle d'iodoforme se forme.