Réflexe de redressement du chat - Définition

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Introduction

Le réflexe de redressement du chat est la capacité innée des chats à s'orienter lorsqu'ils chutent pour atterrir sur leurs pattes. Ce réflexe apparait chez le chaton vers trois ou quatre semaines et est entièrement maîtrisé au bout de sept semaines.

Les chats peuvent réaliser cette prouesse grâce à leur colonne vertébrale flexible et leur clavicule non fonctionnelle. La hauteur minimum requise pour que cela se produise sans risque chez la plupart des chats est aux alentours d'un mètre.

Les chats sans queue, comme par exemple le manx, ont également cette capacité puisque la queue est peu utilisée pour réaliser cet exploit. La plupart du temps, le chat déplace ses pattes postérieures et compte sur la conservation du moment angulaire pour préparer l'atterrissage.

Technique

L'animal détermine d'abord visuellement ou grâce à son organe vestibulaire le haut du bas, puis se tourne pour faire face au sol sans rien changer à son élan. Ses vibrisses lui permettent de déterminer la distance qui le sépare du sol. Tout d'abord son corps se plie par la moitié, de sorte que la moitié avant tourne autour d'un axe différent de la moitié arrière. Il replie ensuite ses pattes avants pour réduire le moment d'inertie de la moitié avant de son corps et tend ses pattes arrières pour au contraire augmenter le moment d'inertie de la moitié arrière. Ceci lui permet de tourner la moitié avant d'environ 90 % et la moitié arrière d'environ 10 %. Puis il déplie ses pattes avant et replie ses pattes arrières afin de tourner beaucoup sa moitié arrière et peu sa moitié avant dans la direction opposée.

Selon la souplesse du chat et l'élan initial, il peut être nécessaire de répéter plusieurs fois ces mouvements pour achever un cycle complet d'une rotation de 180°.

Blessure

Au delà de sept étages, le nombre de blessures du chat diminue.

Grâce à leur réflexe de redressement, les chats peuvent souvent atterrir au sol indemnes. Cependant, ce n'est pas toujours le cas. Les chats peuvent se casser des os ou même mourir d'une chute. Dans une étude réalisée en 1987, publié dans le Journal of the American Veterinary Medical Association, 132 chats ont été étudiés au New York Animal Medical Center après avoir chuté de bâtiments. Il a été constaté que les blessures atteignaient un maximum autour de sept étages de chute. Les analystes appellent ce phénomène le « syndrome du chat parachutiste ». Pour les chutes plus hautes que sept étages, le chat a suffisamment de temps pour se détendre et positionner ses membres à l'horizontale, ce qui augmente sa surface, réduisant ainsi sa vitesse et donc la violence du choc. En fléchissant les pattes, ils absorbent l'impact, comme un ressort. Les auteurs de l'étude pensent qu'il faut à un chat l'équivalent en hauteur de cinq étages pour atteindre sa vitesse maximale. Il peut alors se détendre et étirer son corps pour augmenter la résistance à l'air. Toutefois, une autre interprétation venant d'une discussion sur Internet serait que sur plus de sept étages, les chats connaîtraient un taux de létalité plus élevé qui dissuaderait le propriétaire du chat de lui faire faire des soins médicaux. Lors d'une étude, il a été montré qu'environ 90 % des chats survivent à une chute d'immeuble et les chats souffrant le plus tombent d'une hauteur de six à huit étages. La majorité des blessures sont au thorax tandis que celles d'un humain seraient plutôt des blessures à la tête ou aux jambes, entraînant plus de chutes mortelles. Le record est détenu par un chat américain ayant survécu à une chute sur le béton de 32 étages, soit environ 137 mètres. Le chat s'en est tiré avec une dent cassée.

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