Sarov | ||
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Саров | ||
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Coordonnées : | ||
Pays | Russie | |
Région économique | Volga-Viatka | |
District fédéral | Volga | |
Sujet fédéral | Oblast de Nijni Novgorod | |
Code OKATO | 22 503 | |
Maire | Valeri Dimitrov | |
Fondation | 1939 | |
Statut | Ville | |
Ancien(s) nom(s) | Arzamas-16 Kremliov | |
Population | 87 900 hab. | |
Fuseau horaire | UTC+3 | |
Indicatif téléphonique | (+7) 83130 | |
Site officiel | www.adm.sarov.ru | |
Liste des villes de Russie | ||
Sarov sur Commons | ||
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Sarov (en russe : Саров) est une ville fermée de l'oblast de Nijni Novgorod, en Russie. Elle reprit son nom d'origine en 1995, après s'être appelée Kremliov (Кремлёв) de 1991 à 1995. De longue date lieu saint de la religion chrétienne orthodoxe, elle abrite depuis 1946, sous le nom de code Arzamas-16 (russe : Арзамас-16), un site de recherche secret sur les armes nucléaires. Sa population était de 87 900 habitants lors du recensement de 2008.
La plus ancienne implantation humaine connue à Sarov est celle de populations mordves qui se sont installées sur ce site aux XIIe – XIIIe siècles. En 1298, la ville fut prise par les Tatars.
Le monastère de Sarova, créé au confluent des rivières Sarovka et Satys, dont les eaux passaient pour avoir un pouvoir de guérison, a donné son nom à la ville. En 1664, le moine Theodosius s'installa sur la montagne de Sarov. La première église de Sarov fut fondée en 1706. Le père Séraphin (Prokhore Isidorovitch Mochnine), devenu saint Séraphin de Sarov, vécut au monastère de 1778 à 1833. En 1903, la famille du Tsar visita la ville. À cette époque, elle possédait neuf églises, dont une souterraine, et 320 moines environ vivaient dans le monastère, qui avait pris le nom de Saint-Séraphin de Sarov.
Le tsar et sa famille visitèrent Sarov, lors de la canonisation de saint Séraphin, le tsar lui-même fut un porteur des restes de saint Séraphin lors de leur translation dans la cathédrale. La tsarine avait eu quatre filles, mais pas d'héritier mâle. Elle alla se baigner dans la source miraculeuse de l'oratoire de Saint-Séraphin situé à quelque distance du monastère. Neuf mois après, le tsarévitch naissait.
En 1923, le monastère fut complètement fermé, à la suite de la répression bolchevique sur les moines, dont un nombre important fut exécuté. Durant la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments du monastère furent utilisés comme usines de fabrication des roquettes destinées aux lanceurs Katioucha, dits aussi « orgues de Staline ».
Le monastère et ses églises ont été rendus au culte en 2006.
1939 | 1996 | 1998 | 2000 | 2003 | 2008 |
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2 800 | 82 600 | 83 100 | 84 000 | 87 700 | 87 900 |