Tamarin lion doré - Définition

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Locomotion

Quadrupède.

Activités

Il parcourt chaque jour 1,339 à 1,533 km (d’après Dietz et al.). Voyage entre 10 et 30 m au-dessus du sol et cherche les insectes plus bas entre 5 et 10 m. Tout juste éveillé, le mâle adulte grimpe à la cime pour y prendre un bain de soleil, bientôt suivi par le reste de la famille. Repas matinal. Après la sieste de midi sur un tronc oblique, les jeunes batifolent, multipliant les poursuites et les parties de catch. La mère repart alors en quête de nourriture, laissant à son compagnon la garde des jumeaux nouveau-nés. À la nuit tombante, après la rituelle séance d’épouillage, toute la famille réintègre son antre, le mâle rentrant en dernier tout en surveillant les environs. Le groupe dispose d’une vingtaine d’abris, mais seuls deux ou trois troncs sont régulièrement habités. Les trous doivent avoir au moins 10 cm de diamètre, souvent ceux de vieux arbres en décomposition, à l’abri des trombes d’eau et des prédateurs. Les grandes broméliacées de plus de 70 cm de large constituent d’autres sites nocturnes prisés.

Comportements divers

Dans le parc zoologique de Sainte-Augustine (Floride), on l’a observé épouiller le dos d’un papegeai maillé (Deroptyus accipitrinus).

Taille du groupe

Il vit généralement en groupe de 5 à 6 individus (de 2 à 16).

Alimentation

C'est un animal frugivore, faunivore et exsudativore. Il n'hésite pas à descendre de son perchoir pour chasser aussi bien à terre que dans les arbres avec une prédilection pour les broméliacées, la couronne des palmiers et les feuilles de palmiers morts. Les proies sont localisées au toucher plutôt qu’à la vue (c'est l'inverse chez les ouistitis). Il fouille la litière de feuilles des palmiers, gratte l'écorce pourrie, inspecte les crevasses. Il se nourrit d'insectes (blattes, orthoptères, lépidoptères, larves de coléoptères), araignées (araignées-loups et mygales), vers de terres, escargots, lézards, grenouilles arboricoles, crapauds, œufs d'oiseau. L'alimentation végétale reste prédominante. Dans la RB d'União, il consomme cinquant-sept espèces de fruits d'au moins dix-sept familles, davantage de couleur jaune (40,3%) que noire ou violette (28,1%) ou rouge (14%), avec une prédilection pour les graines oblongues, notamment des espèces des genres Cecropia, Tapirira, Rollinia, Pouteria, Passiflora, Miconia et Henriettea. À Poço das Ontas, une quarantaine d'espèces de plantes d’une vingtaine de familles différentes entrent dans son régime, les fruits (trente-huit espèces) venant loin devant les fleurs (trois espèces) et les exsudats (trois espèces). Pendant la saison sèche (mai à août), il absorbe ici des exsudats végétaux. On le voit mordre la base des lianes Machaerium pour provoquer un écoulement de sève. Boit dans le creux d'une branche en mettant la main à la bouche ou en lapant directement au cœur d'une broméliacée (plante-abreuvoir universelle pour les mammifères arboricoles de la forêt).

En captivité, il utilise des rameaux et l'antenne de son collier-émetteur pour extraire des insectes sous l'écorce et pour se toiletter mutuellement ou personnellement.

Hiérarchie

Équilibre des sexes. Il semblerait toutefois que le sexe qui fonde le groupe établirait une dominance s’exprimant par la préséance alimentaire.

Structure sociale et système de reproduction

La structure sociale est variable. Groupe unimâle ou groupe multimâle-multifemelle. À Poço das Antas, la grande majorité des groupes inclut soit plusieurs mâles adultes, soit plusieurs femelles adultes. Polygynie ou polyandrie. Monogamie rare. Polygynie stable avérée. Polyandrie peut-être conjoncturelle (correspondant à une période de transition au sein du groupe). Globalement, 40% des groupes comprennent deux mâles adultes non apparentés à la femelle reproductrice et 70% des mâles adultes participent à la reproduction mais le dominant à tendance à monopoliser sa partenaire. De même, quelques femelles subordonnées se reproduisent (dans 10,6% des 211 groupes étudiés), seulement en l’absence d’agression de la part des femelles dominantes, et la chance de survie de leur progéniture est deux fois plus faible que celle dominantes.

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