Les accidents de TGV sont des événements impliquant des rames TGV qui ont des conséquences dommageables, telles que blessures de personnes ou dommages au matériel, ou déraillements. La grande vitesse ferroviaire est un des modes de tranport les plus sûrs. Les chiffres de sécurité du système TGV sont exceptionnels. Aucune mort liée à l'exploitation à grande vitesse n'est à déplorer depuis le démarrage du service en 1981. Aujourd'hui, les TGV cumulent un trafic de l'ordre de 10 millions de voyageurs-kilomètres par an seulement sur lignes à grande vitesse.
Il convient de distinguer deux situations :
En réalité, la première ne représente que 25 % environ des trains-kilomètres réalisés par les TGV. Il est important de garder à l'esprit cette distinction en examinant la liste ci-dessous. La plupart des incidents les plus graves se sont produits sur ligne classique, là où les TGV sont exposés aux mêmes causes de risques externes que les autres trains. En d'autres termes, l'exploitation à grande vitesse n'a jamais été par elle-même un facteur d'accident fatal dans l'histoire du TGV.
Les listes ci-dessous ne sont pas exhaustives. Les incidents et accidents les plus importants sont décrits, mais il y en eut d'autres :
(liste arrêtée au 5 janvier 2001)
à compléter
Une bombe avait été placée dans le compartiment à bagages à l'entrée d'une remorque dans une rame TGV Sud-Est assurant un service Marseille - Paris. Elle explosa près de Tain-l'Hermitage au sud de Lyon dans la vallée du Rhône, pratiquement en même temps qu'une autre bombe placée dans une consigne à bagages dans la gare de Marseille-Saint-Charles. Ces deux attentats, œuvre du terroriste Ilich Ramírez Sánchez (connu sous le nom de Carlos), firent cinq morts et cinquante blessés.