La récupération des fonctions cérébrales atteintes est possible environ jusqu'au 6e mois, au-delà de quoi les déficits sont généralement définitifs. Environ 60% des survivants gardent des séquelles neurologiques invalidantes. L'évolution d'une hémiplégie se fait en deux stades:
Le rôle de la kinésithérapie, de l'ergothérapie et de la médecine physique et de réadaptation est capital pour prévenir la grabatisation et permettre à ces sujets souvent âgés de garder une autonomie compatible avec une bonne qualité de vie.
20 à 25% des sujets meurent dans les 15 premiers jours après leur attaque, le plus souvent en raison de l'œdème cérébral précoce, maximal entre le 3e et le 5e jour, et plus tardivement par les complications liées à l'hospitalisation et à l'immobilisation (infection nosocomiale, escarre, pneumonie d'inhalation, etc.). À un an, la mortalité globale est de 40%, le plus souvent après une récidive d'infarctus.
Il repose sur l'hospitalisation en service spécialisé, avec des mesures générales de réanimation (surveillance rapprochée, examens neurologiques réguliers, dépistage des complications, soins de la bouche et des yeux, prévention d'escarres, d'infections, de thrombose veineuse des membres inférieurs, etc. La kinésithérapie doit être entreprise précocément, passive puis active. Un traitement orthophonique est entrepris dans le cas d'une aphasie. L'ergothérapie peut être utilisée dans les cas d'apraxie, d'agnosie, de troubles de l'exécution des mouvements et de perte d'autonomie dans les activités de la vie quotidienne.
Il dépend de l'étiologie.
Elle consiste alors en une ablation de la plaque d'athérome au cours d'une intervention de chirurgie vasculaire (endartérectomie). Le traitement médical doit tout de même lui être associé.
Il dépend de la cause de l'occlusion artérielle, et peut faire appel aux anti-agrégants plaquettaires (aspirine) ou aux anticoagulants. Les indications du traitement anti-coagulant à dose efficace sont les suivantes:
Pas de traitement anticoagulant d'emblé en cas de déficit massif. La fibrinolyse (traitement spécifique permettant de détruire le caillot sanguin par l'injection d'enzymes) n'est malheureusement utilisable que dans des situations très précises :