Aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam - Définition
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Introduction
| Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport | ||||||||||
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| Localisation | ||||||||||
| Pays |
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| Ville desservie | Plaisance | |||||||||
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| Altitude | 57 m (186 ft) | |||||||||
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| Informations aéronautiques | ||||||||||
| Nom cartographique | - | |||||||||
| Type d'aéroport | civil | |||||||||
| Gestionnaire | Airports of Mauritius | |||||||||
| Catégories | ||||||||||
| Aéroports • Aéroports | ||||||||||
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Situé à Plaisance, l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam est le seul aéroport international de l'Île Maurice. L'aéroport est situé sur la plaine Magnien à 48km au sud-est de Port-Louis. Il a accueilli en 2008, 2 609 805 passagers. C'est le hub de la compagnie mauricienne Air Mauritius. Son exploitation est réalisée par Airports of Mauritius Co Ltd...
Histoire
En 1942, le gouvernement britannique décida de construire un petit aéroport sur la plaine Magnien près de Mahébourg, alors port d'entrée et de sortie pour les produits importés du Royaume-Uni et de ses colonies, ainsi que pour les marchandises exportées vers ces destinations. Il devait servir essentiellement de base militaire pour la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale. L'exploitation civile de l'aéroport débuta juste après la Seconde Guerre mondiale et donna à l'île Maurice un nouvel essor.
Le 10 septembre 1972, un piper Navajo d'Air Mauritius effectua le premier vol de l'aéroport de Plaisance jusqu'à celui de Pointe Corail à Rodrigues. Ce furent ensuite des ATR 25 puis des ATR 45 qui furent exploités sur cette destination.
En 1986, l'aéroport de Plaisance, comme il a été appelé à ce moment-là, fit de nouveaux travaux pour accueillir des avions de plus grandes tailles. Ainsi, un nouveau terminal fut construit comprenant des passerelles télescopiques pour répondre à l'augmentation prévue de la croissance du trafic ainsi qu'un parking accolé à ce nouveau bâtiment et un service de douane pour les liaisons internationales. Le nouveau terminal comprenait deux étages et pouvait accueillir jusqu'à quatre avions simultanément. Plus tard, en 1987, l'aéroport fut rebaptisé Aéroport International Sir Seewoosagur Ramgoolam.
Aujourd'hui, l'aéroport est la seule porte d'entrée aérienne du pays, et joue un rôle stratégique dans le développement économique de l'île Maurice. Mais en raison de la croissance rapide de la fréquentation de l'aéroport, le terminal devient de plus en plus obsolète et inadapté pour une telle fréquention. Ainsi, l'aéroport est vivement critiqué par ces usagers. L’éditorialiste de L’Express, le journal local, Raj Meetharban, parle, lui de « crash » en évoquant l’aéroport de Plaisance : « Dans le terminal, le service aux usagers est médiocre. Un nombre grandissant de passagers frôlent la crise de nerfs. Mal organisé, l’aéroport est dans un état critique. » écrit-il.
C'est pourquoi, l'exploitant Airports of Mauritius Co Ltd a lancé plusieurs projets de développement, qui visent à accroître la capacité d'exploitation et d'améliorer les services de l'aéroport. Ces projets (dont certains déjà réalisés) comprennent la création d'un salon première classe à l'arrivée, le réaménagement du service de l'immigration aux arrivées et aux départs, la construction d'une nouvelle station d'épuration capable de traiter quatre fois plus d'effluents , un nouveau réseau routier et une meilleure installation du parking pour faciliter le trafic. Ces projets comprennent aussi la construction d'un nouveau terminal. Ainsi l'aéroport international est appelée à devenir une plaque tournante régionale.
Nouveau Terminal
Afin de répondre aux perspectives de croissance du tourisme de l'Ile Maurice, les autorités locales ont décidé d'augmenter les capacités de l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam, par la création d'un nouveau terminal d'une capacité de quatre millions de passagers par an, qui sera connecté au terminal existant. Les deux filiales d'Aéroports de Paris, ADPM (management) et ADPI (ingénierie) participeront à ce développement.
ADPM financera, construira et exploitera le futur terminal avec l'exploitant actuel de l'aéroport AML (Airport of Mauritius Ltd) au sein d'une entreprise commune. Suivant un contrat d'assistance technique d'ores et déjà signé, elle assurera également la mise en œuvre du projet, la mise en service de la structure et sa gestion pendant une durée de trois ans après son ouverture. De son côté, ADPI réalisera l'architecture et l'ingénierie du bâtiment et de ses abords. Un contrat de deux ans, lui aussi signé, l'engage à superviser les travaux de l'édifice et des infrastructures associées. La valeur totale de ce contrat pour tous les intervenants est de 300 millions de dollars.
S’inscrivant dans le concept de l’identité de l’île, l’agencement architectural du futur terminal aéroportuaire mauricien, imaginé par les architectes d’ADPI (Aéroports de Paris Ingénierie), a été conçu à partir de l’image de "l'arbre du voyageur" (le ravenala), plante tropicale très présente sur l'île Maurice. Les 'palmes' de cet arbre feront office de porte d'entré vers les salles d'embarquement, ces dernières offrant une large vue vers les montagnes mauriciennes et le lagon de Blue Bay. La conception du terminal se veut durable. Ainsi, des panneaux photovoltaïques installés sur les auvents vitrés à l'entrée du terminal utiliseront l'énergie solaire, alors que les eaux pluviales seront récupérées et utilisées pour les patios et les sanitaires. En outre, les façades du bâtiment seront traitées afin de réduire les apports solaires. Ce terminal, d'une capacité de 4 millions de voyageur, aura une superficie de 57.000 m² et sera doté de 8 postes avions au contact, dont 1 pouvant accueillir l'A380, de 52 banques d'enregistrement, de 6 carrousels de livraison des bagages et de 9 passerelles télescopiques.
