Aéroport international Toussaint Louverture | ||||||||||
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Localisation | ||||||||||
Pays | Haïti | |||||||||
Ville desservie | Port-au-Prince | |||||||||
Latitude Longitude | ||||||||||
Altitude | 37 m (122 ft) | |||||||||
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Informations aéronautiques | ||||||||||
Type d'aéroport | public | |||||||||
Gestionnaire | United States Air Force (temporairement) Autorité aéroportuaire nationale | |||||||||
Catégories | ||||||||||
Aéroports • Aéroports haïtiens | ||||||||||
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L'aéroport international Toussaint Louverture (code AITA : PAP • code OACI : MTPP) se situe à une dizaine de kilomètres au nord-est de la capitale Port-au-Prince à Haïti, sur la commune de Delmas.
Ancienne base militaire américaine dans les années 1950 et 1960, l'aéroport actuel ouvrit en 1965, sous le nom d'aéroport international François Duvalier, en l'honneur de l'ancien président d'Haïti, jusqu'en 1986 où il fut renommé aéroport international de Port-au-Prince. En 2003, il fut encore une fois renommé, cette fois-ci en l'honneur du héros national Toussaint Louverture.
Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre de magnitude 7,0 frappe l'ouest d'Haïti et, notamment, la capitale.
Ce séisme qui est suivi de plus d'une centaine de répliques, est le plus important et le plus meurtrier de l'histoire du pays, allant jusqu'à désorganiser totalement le fonctionnement de l'État, à l'image de l'effondrement de plusieurs bâtiments publics comme le palais présidentiel. La tour de contrôle de l'aéroport n'a pas été épargnée. Cependant, l'unique piste est restée intacte et permet ainsi aux avions des différents secours d'atterrir.
Le port de la capitale étant inutilisable, la piste de l'aéroport devient le point névralgique pour l'arrivée des secours internationaux et le départ des réfugiés rescapés.
C'est d'abord une unité avancée de la 82nd Airborne division US, parmi les premières unités arrivées sur place, qui assure le contrôle aérien le long de la piste d'atterrissage. Cette unité est ensuite remplacée par le 23e escadron tactique spécial de l'armée de l'air, doté de matériel plus approprié et appuyé par une équipe de la Federal Aviation Administration (agence fédérale de l'aviation civile américaine), qui assurent provisoirement la gestion des installations aéroportuaires et du trafic aérien haïtien avec l'accord de ses derniers.
Le département d'État américain assure que la prise de contrôle par les forces armées U.S. résulte d'un accord conclu avec le président René Préval, ce qui ne nuit donc en rien au fait à la souveraineté de l'État haïtien.
Après le séisme du 12 janvier 2010, toutes les opérations commerciales des compagnies aériennes ont été suspendues.
Avant la catastrophe, l'aéroport gérait quotidiennement 13 vols au départ ou à l'arrivée d'Haïti. Le déferlement d'urgence de l'aide humanitaire sur un aéroport ne disposant que d'une piste long-courriers et d'une piste pour avions-taxis dépasse très largement sa capacité de prise en charge ; d'où la prise de contrôle par les forces de l'opération réponse unifiée afin d'amplifier le trafic aérien sur l'aéroport.