Albatros hurleur - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

L'Albatros hurleur et l'homme

Représentation d'un Albatros hurleur en 1837

Menaces

Les petits et les œufs étaient autrefois collectés pour être mangés, parfois aussi les adultes, mais cette pratique a disparu.

Comme indiqué dans le paragraphe Relations intra et interspécifiques, les animaux introduits par l'homme sur certaines de ces îles exerce une pression de prédation sur les petits d'Albatros. Ainsi, aux îles Kerguelen, il arrive que certaines colonies ne produisent aucun petit à l'essor, du fait de la prédation par les chats.

Comme beaucoup d'oiseaux pélagiques, l'albatros hurleur est menacé par les palangriers. De nombreux individus périssent noyés lorsqu'ils attrapent les appâts sur les hameçons lors de la pose des palangres. Avec un taux de reproduction très bas, ces pertes sont dramatiques pour la survie de l'espèce.

Les juvéniles qui se dispersent plus au nord que les adultes et les femelles qui partent en quête de nourriture plus au nord que les mâles sont davantage susceptibles de rencontrer une flotte de pêche et de périr de cette manière. Ils ont aussi moins de chances de survivre à ce genre d'accident.

De plus, une étude menée en 2007 sur l'Île Bird par le British Antarctic Survey a révélé que la moitié des poussins avaient avalé des proies contenant... des hameçons

Statut et préservation

Mesures de conservation

Des surveillances de la population et des études sur les zones de nourrissage ont été menées pour mieux cerner le problème de leur mortalité élevée.

La Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique et les Regional Fisheries Management Organisations (RFMO) travaillent à réduire les prises d'albatros par les palangriers.

De plus, l'Archipel du Prince-Edouard et une bonne partie des sites de nidification des îles Crozet et des îles Kerguelen ont été déclarés réserve naturelle ; l'île Macquarie est pour sa part un site classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.

Malgré les efforts du Gouvernement de la Géorgie du Sud et de la Conservation of Antarctic Marine Living Resources (CCAMLR), le nombre d'individus en Géorgie du Sud diminue de 4 à 5 % depuis 1997 pour une population totale estimée à 1 550 couples.

Statut légal

L'IUCN a classé Diomedea exulans sensu stricto dans la catégorie « vulnérable » depuis 2000, du fait du déclin rapide de ses populations.

Cet oiseau est aussi protégé par la CMS (Convention de Bonn), qui l'a placé en annexe II et par l'ACAP

Philatélie

Faroe stamp 419 bird eggs whimbred (numenius phaeopus).jpg

Représentation de Albatros hurleur sur timbres
Et consultez :

  • L'Oiseau sur timbres et les timbres d'oiseaux
  • Oiseaux sur timbre sur Wikimedia Commons

De nombreux États ont émis des timbres à l'effigie de cet oiseau: Antigua-et-Barbuda en 1998, l'Argentine en 1983, l'Australie en 2007, le Territoire Antarctique australien en 1973 et 2002, le Brésil en 2001, le Territoire britannique antarctique en 1994 et 2002, l'Archipel des Comores en 1998, les Îles Malouines en 1985 et 2006, les Terres australes et antarctiques françaises en 1959, 1985, 1990, 1999, 2000, 2001, 2002, 2006 et 2007, les Etablissements français d’Océanie (ancien nom de la Polynésie française) en 1948, la Gambia en 1997, les Grenadines en 2000, la Guinée-Bissau en 2007, la Hongrie en 1987, les Îles Marshall en 1995 et 2003, la Martinique en 1947, la Micronésie en 2004, Monaco en 1955, la Mongolie en 1980, Sao Tomé-et-Principe en 2007 et 2008, le Sénégal en 1998, la Sierra Leone en 2000, L'Afrique du Sud en 1999 et 2007, la Géorgie du Sud en 1963, 1971, 1977, 1987, 1998, 2004, 2006 et 2008, la Suède en 2002, les îles Tonga en 1989, l'Archipel Tristan da Cunha en 1968, 1972, 1974, 1977, 1982, 1986, 1996, 1999, 2000, 2007 et 2008, et enfin l'Uruguay en 1995.

Page générée en 0.095 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise