Brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité rou - Définition

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Historique

L'arrêté du 23 août 1971 créé le BAFM et exige sa détention pour pouvoir former un enseignant de la conduite automobile des véhicules terrestres à moteur.

Le BEPECASER a subi deux réformes importantes, la première en octobre 1991, puis en avril 2009, après publication par arrêté, le 8 décembre 2009.

En 2009, le mémoire a été supprimé, l'épreuve de pédagogie en salle a été allongée à 45 minutes et les contenus pédagogiques ont été restructurés (allègement du côté mécanique, structuration sur 23 fiches au lieu de 89, suppression de la mallette pédagogique).

Mention deux-roues

L'accès à la mention deux-roues n'est possible que pour les titulaires du . Elle ne porte que sur des points spécifiques aux deux-roues (maniabilité, contrôle des connaissances et pédagogie sur véhicule) ; les qualités et la maîtrise des méthodes pédagogiques et la capacité à être enseignant sont validées par l'obtention du tronc commun.

Maniabilité du véhicule

Contrôle des connaissances

Pédagogie en ou hors circulation

Tronc commun

Le diplôme du BEPECASER est divisé en deux parties : l'admissibilité et l'admission. L'organisation des épreuves (via la DDE) ou la préparation et le choix des sujets d'examen sont décidés par le ministère des Transports.

Les conditions d'accès et de candidature au tronc commun du BEPECASER sont :

  • La détention du diplôme national du brevet, ou un certificat ou diplôme équivalent ou supérieur ;
  • La détention du permis de conduire de la catégorie B.

Bien que ce soient les seules conditions d'accès à la formation du BEPECASER, avant de se lancer dans la formation, il est préférable de vérifier du candidat, puisque le BEPECASER lui est subordonné pour pouvoir enseigner.

La plupart des centres formation proposant la formation au BEPECASER font passer des tests de sélection aux candidats dans le but d'écarter d'éventuelles personnes incompatibles avec le niveau ou les exigences de la profession (ces tests ne sont pas imposés par le programme de formation du BEPECASER, et restent à l'initiative des centres de fomation ; peuvent y être vérifiés : le niveau de conduite, le niveau de français et la personnalité/ouverture d'esprit…).

Admissibilité

Le but de l'admissibilité au BEPECASER est de détecter les candidats aptes à suivre la formation d'enseignant de la conduite et de la sécurité routière, notamment leur capacité d'analyse, de synthèse, d'ouverture d'esprit et leur qualité de communication et d'argumentation.

L'admissibilité est nécessaire pour pouvoir passer les épreuves de l'admission. Elle ne comportent pas de programme spécifique.

Elle est composée de deux examens : une épreuve écrite et une épreuve orale, notées chacune de 0 à 20 au coefficient 1 dont la session est organisée, chaque année, au mois de novembre. Les candidats admissibles doivent totaliser au minimum 20 sur 40 au cumul des deux résultats.

Une fois réussie, l'admissibilité est valable pour deux présentations consécutives aux sessions d'examen de l'admission du BEPECASER.

Étude d'un dossier

L'épreuve écrite consiste en une synthèse de documents sur une durée de trois heures.

Les sujets abordés peuvent être divers, la sécurité routière, la société, un élément dans l'ère du temps, ou un sujet de culture générale.

La synthèse BEPECASER est plutôt simplifiée. L'introduction doit désigner le dossier, en rappeler sa problématique, en faire un résumé couvant la totalité des documents, annoncer le plan puis proposer l'axe de discussion choisi par le candidat à développer en conclusion. Le développement comporte généralement trois parties (exemples de plan : thèse/antithèse/synthèse, constat/causes/conséquences, constat/enjeux/solutions, aspect sociologique/aspect économique/aspect culturel…) relatant la totalité du dossier. La conclusion, dernière partie, est une petite dissertation (contre-arguments, arguments, prise de position) sur un sujet évoqué dans le dossier mais non traité par l'auteur.

La synthèse peut être corrigée par un employé de la DDE réalisant régulièrement des notes de synthèses internes, par un enseignant de la conduite automobile, par un enseignant de l'éducation nationale

Entretien avec un jury

L'épreuve orale porte sur un texte tiré au sort sur un total de 30 (deux textes sont tirés au sort, le candidat en choisi un), qui comme pour l'étude d'un dossier, peut aborder les thèmes de la sécurité routière, la société, un élément dans l'ère du temps, ou un sujet de culture générale.

Cette épreuve, qui se déroule sur 20 minutes d'entretien, suite à une préparation de 20 minutes, est divisée en deux parties. La première est une explication de texte, courte et la seconde est un développement d'argumentation sur un sujet évoqué dans le texte mais non traité par l'auteur (et choisi par le candidat).

Le jury est composé d'un enseignant de la conduite automobile et d'un enseignant de l'éducation nationale.

Admission

L'admission a pour but de former le candidat au métier d'enseignant de la conduite. Il va apprendre :

  • les méthodes pédagogiques et les techniques de conduite nécessaire à l'enseignement en véhicule et en salle
  • l'évaluation de ses élèves
  • la construction d'un cours
  • l'établissement d'un bilan de compétence de ses élèves pour y adapter sa formation, apprendre ou connaître le code de la route et la circulation
  • la maîtrise et la transmission du programme national de formation à la conduite.

Les épreuves de l'admission se déroulent de mi-mai à mi-juin tous les ans, en débutant par le , puis la , puis la et la .

À l'issue des résultats de l'examen, si le total de points obtenu est de :

  • 90 à 180 points, sans une note inférieure à sept : Le candidat est admis ;
  • 0 à 72 : Le candidat est ajourné ;
  • 72 à 108, avec une note inférieure à sept : Le candidat est ajourné ;
  • 72 à 90 points, sans une note inférieure à sept : Le candidat est admis en rattrapage ;
  • 108 à 180 points, avec une note inférieure à sept : Le candidat est admis en rattrapage.

Sans l'application des coefficients de chaque épreuve :

  • Admission : note finale supérieure à 10 sur 20, sans note inférieure à sept ;
  • Ajournement : note finale inférieure à 7 sur 20 ;
  • Ajournement : note finale comprise entre huit et 10 sur 20, avec une note inférieure à sept ;
  • Admission au rattrapage : note finale comprise entre huit et 10 sur 20, sans note inférieure à sept ;
  • Admission au rattrapage : note finale supérieure à 12 sur 20 avec une note inférieure à sept.

Un candidat redoublant ou passant une nouvelle fois les épreuves ne bénéficie pas des notes obtenues l'année précédente. Toutes les épreuves doivent être réussies la même année (lors de la session principale et de rattrapage).

L'enseignement de la conduite et de la sécurité routière, aussi bien en salle qu'en véhicule, repose sur le principe de la pédagogie par objectifs. Il convient de définir un objectif le plus précis possible et de l'opérationnaliser en fin de séance (si c'est possible).

Après le déroulement des épreuves, un jury se réunit, délibère et confirme les résultats des candidats. Certains candidats peuvent être « sauvés », leurs notes approchant le rattrapage pouvant être ajustées et y permettre un accès ou un candidat approchant la note d'admission peut être aidé. Les notations définitives sont prises en concertation avec une vue d'ensemble des prestations de chaque candidat.

Le jury est composé de neuf membres titulaires et neuf membres suppléants nommés pour trois ans par arrêté du préfet en charge de l’organisation de l’examen :

  • le préfet, président, ou son représentant, et son suppléant ;
  • un représentant de l’administration en charge de l’éducation routière et son suppléant ;
  • un représentant de la gendarmerie ou de la police et son suppléant ; il doit être un chargé de mission de sécurité routière ou un intervenant départemental de la sécurité routière ou un représentant des forces de l’ordre impliqué dans le domaine de la sécurité routière ;
  • un représentant de l’éducation nationale et son suppléant ;
  • un représentant d’une association intéressée, au plan local ou national, aux problèmes de la sécurité routière et son suppléant ;
  • quatre enseignants de la conduite et leurs suppléants (dont deux enseignants salariés, il est également souhaitable d'avoir deux titulaires du BAFM), titulaires de l’autorisation d’enseigner, choisis de préférence sur une liste de membres proposés par les organisations syndicales représentatives.

Les coordinateurs pédagogiques ou leurs suppléants (nommés par arrêté) siègent de droit au jury. Ils ont pour rôle de de superviser les épreuves et coordonner les correcteurs et examinateurs au niveau pédagogique.

Le préfet nomme les enseignants de la conduite automobile (titulaires du BEPECASER ou BAFM de préférence) correcteurs ou examinateurs, après consultation des organisations syndicales et après l'avis du coordinateur pédagogique.

Contrôle des connaissances

Le contrôle des connaissances est un QCM d'une durée de h 15. Il comporte 40 questions. Le résultat sur 40 donne la note, au coefficient un. Le but du QCM est de vérifier les connaissances du candidat en matière de code de la route et sur des sujets en rapport avec l'exercice de la profession.

La notation s'effectue à hauteur du retrait d'un point pour chaque réponse fausse ou incomplète.

Les questions portent sur :

  • Le code de la route (sanctions, réglementation, signalisation, enseignement de la conduite) ;
  • Le GFA ;
  • Le PNF ;
  • La pédagogie et ses méthodes ;
  • La mécanique concernant les véhicules de tourisme ;
  • Les grandes statistiques et la politique de la sécurité routière ;
  • L'assurance et les garanties ;
  • Les conventions collectives relatives à la profession d'enseignant de la conduite ;
  • La réglementation relative aux auto-écoles.

Les documents autorisés durant l'épreuve sont :

  • Tome I, II, III, IV du code de la route (édition du Journal officiel) ;
  • Réglementation de la circulation routière - LAMER (édition La Baule) ;
  • Code de la route, tome I, partie législative - M. Lamothe & G. Meunier (édition La Baule) ;
  • Le code pénal avec l'intégralité du tome I du code de la route (édition Dalloz) ;
  • Code de la route : réglementation, infractions - sanctions / enseignement de la conduite (édition Éditions Référence).

Pédagogie en salle

L'épreuve de pédagogie en salle consiste à animer un cours de code de la route sur une durée de 45 minutes.

La pédagogie en salle fait partie intégrante du métier d'enseignant de la conduite automobile, même si son application en auto-école est très différente de l'examen BEPECASER. Cette épreuve prépare les futurs enseignants à être capable d'animer en auto-école un cours de code, une correction de DVD, un séance de prévention à la sécurité routière ou un rendez-vous pédagogique de l'apprentissage anticipé de la conduite ou de la conduite supervisée…

L'épreuve est d'une durée de 55 minutes. Le cours s'étend sur une durée de 45 minutes. Les 10 minutes restantes sont allouées à l'explication sur la démarche pédagogique, avec le jury, dont cinq premières minutes de préparation où le candidat est seul. L'épreuve est notée sur 20 points au coefficient trois.

Le candidat doit donner un cours à des élèves (trois à quatre élèves) sur un thème tiré au sort (deux thèmes sont tirés au sort, le candidat en choisi un), devant un jury qui évalue ses connaissances et ses qualités pédagogiques. Les élèves peuvent indifféremment être en formation en auto-école ou non, posséder quelconque permis ou non.

Les contenus pouvant être abordés dans l'examen de la pédagogie en salle sont regroupés sur 23 thèmes portant sur le code de la route, la signalisation, la réglementation, la sécurité routière, mais aussi le comportement du conducteur, la prévention des risques ou l'environnement.

La pédagogie en salle de la sécurité routière repose sur le principe de la pédagogie par objectifs. Il convient de définir un objectif le plus précis possible et de l'opérationnaliser en fin de séance (si c'est possible).

Le cours doit comporter l'évaluation générale, c'est la prise de contact et découverte des élèves (d'une durée approximative de cinq minutes) ; puis l'évaluation spécifique, c'est la recherche de l'objectif à travailler, le bilan de l'évaluation avec détermination de l'objectif et plan du cours (d'une durée approximative de 10 à 15 minutes). Par la suite, le cours doit être lancé, comprenant si possible, un exercice « activant » en groupe, sur documents pédagogiques (d'une durée approximative de 20 à 25 minutes). En dernier lieu, vient le bilan avec en première partie, la mise en place d'un contrôle portant sur la totalité du cours (d'une durée approximative 5 minutes), puis sur le temps restant (à peu près 5 minutes), un renforcement des acquis avec des liens sur la sécurité routière. Le candidat doit également annoncer le prochain cours et gérer les documents pédagogiques.

Le développement de cours doit comporter une structure de type EJI (sigle mnémotechnique) :

  • E → Expliquer : énoncer la règle ou le savoir ;
  • J → Justifier : dire le pourquoi de la règle ;
  • I → Illustrer : donner des exemples.

L'explication sur la démarche pédagogique permet au candidat de justifier ses choix concernant ses méthodes pédagogiques mises en places, les choix de l'objectif et des contenus abordés, sortir les points forts et points faibles de sa prestation et de proposer des solutions pour l'améliorer.

Les examinateurs sont un enseignant de la conduite automobile et d'un enseignant de l'éducation nationale.

Les cinq critères d'évaluation sont :

  1. Relation avec l'auditoire (noté sur trois points)
  2. Détermination de l’objectif (noté sur trois points)
    • Évaluation générale
    • Évaluation spécifique
    • Détermination de l’objectif
  3. Développement du cours (noté sur deux fois quatre points)
    • Maîtrise des contenus (noté sur quatre points)
    • Attitude et méthodes pédagogiques (noté sur quatre points)
  4. Bilan (noté sur quatre points)
  5. Explication sur la démarche pédagogique (noté sur trois points)

Les documents autorisés durant l'épreuve sont :

  • Tous les documents autorisés pour le  ;
  • Le PNF ;
  • Le GFA ;
  • Le livret d'apprentissage ;
  • Le bilan statistique annuel de la sécurité routière en France ;
  • Le code de la conduite.

Conduite commentée

L'épreuve de la conduite commentée est un parcours sur une durée de 25 minutes, durant lequel le candidat conduit sans aucune intervention de la part des examinateurs. Il doit simultanément conduire et commenter sa conduite. La notation s'effectue sur 20 points au coefficient un.

La conduite commentée a pour but de montrer la qualité de conduite personnelle du candidat et de vérifier sa capacité de détection des informations importantes à la situation de conduite, sa qualité d'analyse des éléments relevés, puis à la fois la qualité d'expression de l'action que cela va engager au niveau de sa conduite, ou la prise en compte et l'adaptation de sa conduite à ce qu'imposera la situation analysée. Ce commentaire va permettre au examinateur d'évaluer la manière dont le candidat analyse la route et la circulation et ce sur quoi il va attirer l'attention des ses futurs élèves.

Le candidat n'a pas de contrainte de trajet précis, il est à son initiative. Il doit par ailleurs choisir un parcours diversifié (agglomération, hors agglomération, voie rapide). Les examinateurs peuvent intervenir sur les directions et dérouter le candidat s'ils estiment le parcours « bachoté » ou s'il s'éloigne trop du lieu d'examen. Il n'y a officiellement pas de contrainte de lieu pour le retour. Le commentaire doit être abondant et diversifié sur les cibles (homme, véhicule, environnement) et sur les lieux de prises d'information (avant, arrière, côté). Il convient de relever d'abord les « indices informels », puis en second les « indices formels ».

Le jury est composé de deux enseignants de la conduite automobile ou d'un enseignant de la conduite automobile plus un inspecteur du permis de conduire.

Les critères d'évaluation de la prestation sont :

  • La conduite personnelle ;
  • La prise d'informations ;
  • L'analyse de la situation ;
  • La décision et l'action.

Pédagogie sur véhicule

L'épreuve de pédagogie sur véhicule a pour but de connaître les capacités du candidat à pouvoir enseigner la conduite automobile. L'enseignement en voiture représente la majeure partie de l'activité d'un enseignant de la conduite.

L'épreuve dure de 65 minutes. Le cours en véhicule s'étend sur une durée de 55 minutes. Les 10 minutes restantes sont allouées à l'explication sur la démarche pédagogique, avec le jury, dont cinq premières minutes de préparation où le candidat est seul. L'épreuve est notée sur 20 points au coefficient trois.

Le candidat va prodiguer un cours à un élève en suivant le programme national de formation. L'élève doit avoir commencé la formation pratique du permis de conduire en circulation depuis un minimum de 3 heures.

Le candidat conserve l’entière initiative de l’organisation du cours et des lieux de travail, mais a une contrainte de lieu pour le retour (retour sur le lieu de départ de l'examen).

La pédagogie sur véhicule de la sécurité routière repose sur le principe de la pédagogie par objectifs. Il convient de définir un objectif le plus précis possible et de l'opérationnaliser en fin de séance (si c'est possible).

Le cours doit comporter l'évaluation statique (à l'arrêt) où s'effectue la découverte et la prise de contact avec l'élève, ainsi que la consultation des documents pédagogiques, aidé par un questionnement d'élève, pour juger du niveau de conduite et de l'objectif à travailler (d'une durée approximative de cinq minutes) ; puis l'évaluation dynamique (conduite) qui va permettre de confirmer ou infirmer les informations précédemment recueillies, le candidat doit déceler d'éventuelles lacunes (ou aborder un travail inédit si nécessaire) et décider d'un objectif pour la séance (d'une durée approximative de 10 à 15 minutes). Par la suite, le cours doit être lancé, comportant tout d'abord la transmission des savoirs, puis la pratique avec si possible plusieurs exercices entrecoupés par un arrêt pédagogique (d'une durée approximative de 20 à 25 minutes). La fin du cours doit comporter le bilan avec en première partie, la mise en place d'un contrôle (si le déroulement du cours et la progression de l'élève le permet) portant sur la totalité du cours (d'une durée approximative de 5 minutes), puis sur le temps restant (à peu près 5 minutes), un renforcement des acquis avec des liens sur la sécurité routière. Le candidat doit également annoncer le prochain cours et gérer les documents pédagogiques.

Le développement de cours doit comporter une structure de type EDARC (sigle mnémotechnique) :

  • E → Expliquer : énoncer la règle ou le savoir ;
  • D → Démontrer : faire une démonstration (facultatif) ;
  • A → faire Appliquer : faire travailler l'élève (exercice pratique) ;
  • R → faire Répéter les exercices ;
  • C → Contrôler (facultatif).

L'explication sur la démarche pédagogique permet au candidat de justifier ses choix concernant ses méthodes pédagogiques mises en places, les choix de l'objectif et des contenus abordés, sortir les points et points faibles de sa prestation et de proposer des solutions pour l'améliorer.

Les documents autorisés durant l'épreuve sont :

  • Le GFA ;
  • Le livret d'apprentissage de l'élève ;
  • La fiche de suivi de l'élève.

Le cours se déroule sur un véhicule équipé de doubles commandes.

Les examinateurs sont un enseignant de la conduite automobile et un inspecteur du permis de conduire.

Les cinq critères d'évaluation sont :

  1. Relation avec l'élève (noté sur trois points)
  2. Détermination de l’objectif (noté sur trois points)
    • Évaluation statique
    • Évaluation dynamique
    • Détermination et choix du ou des objectifs
  3. Développement du cours (noté sur deux fois quatre points)
    • Attitude et méthodes pédagogiques (noté sur quatre points)
    • Maîtrise des contenus (noté sur quatre points)
  4. Bilan (noté sur quatre points)
  5. Explication sur la démarche pédagogique (noté sur trois points)

Rattrapage

Le rattrapage permet aux candidats ayant obtenu un résultat final , d'avoir une seconde chance. La note éliminatoire est une note inférieure à sept sur 20 dans une des épreuves.

Le rattrapage se tient chaque année, début septembre. Le candidat repasse obligatoirement toutes les épreuves pour lesquelles il a obtenu une note inférieure à dix. Ces épreuves se déroulent dans les mêmes conditions que la session normale.

La nouvelle note obtenue remplace celle de la session normale, sauf si la note de rattrapage est inférieure à sept, la meilleure note est conservée.

À l'issue du rattrapage, un nouveau total de points est effectué et le candidat peut ainsi être admis.

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