Une relique constituée d'un petit « éclat » d'os crânien, présumé appartenir à saint Jean-Baptiste, est présenté dans une vitrine (un coffre en bois avec vitre) dans le transept nord.
Un crâne (seul rescapé des destructions de la Révolution) est conservé dans le « trésor » près de la sacristie, il est considéré comme étant celui de saint Jean-Baptiste : soupçon renforcé par le fait que sur ce crâne manque exactement un « éclat » de la taille de celui présenté comme étant une relique du saint dans le transept. Ce crâne a été ramené en 1206 lors de la Quatrième croisade par un chanoine de Picquigny, Wallon de Sarton. Le reliquaire est composé, d'une part de cristal de roche du XIIIe siècle, et d'autre part d'une pièce d'orfèvrerie reconstitution du XIXe, faite par l'orfèvre parisien Placide Poussielgue-Rusand, sur base de l'œuvre de Ducange du XVIIe, détruite à la Révolution.
Les portails ont été nettoyés au cours des années 1990 à l'aide d'un procédé utilisant le laser. Cette technique a permis de découvrir et de préserver des traces de polychromie, mettant fin à une longue polémique. Depuis lors, un spectacle gratuit est donné en fin d'année et en période estivale permettant de voir la cathédrale en couleurs.
Photo prise pendant la projection restituant la polychromie de la façade |
![]() Portail du Jugement Dernier : cet ange surmonte le gâble impressionnant du portail. On aperçoit au-dessus la Galerie des Rois | ![]() Les toitures des chapelles latérales nord de la nef sont aménagées en terrasse continue | Voûtes de la croisée du transept - La nef est au-dessus de la photo, et le chœur au-dessous | Vue de la croisée du transept et du départ du croisillon nord. Photo prise depuis la partie sud du déambulatoire du chœur. |
À côté de la cathédrale se trouvent différents édifices dont :