Château de Branzac | |
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Période ou style | Médiéval, Renaissance |
Type | Château, Logis à tour octogonale |
Début construction | XIIIe siècle |
Fin construction | milieu XVIe siècle |
Propriétaire initial | Bertrand de Vigier, Guy IV de Pestels |
Destination initiale | Habitat seigneurial |
Propriétaire actuel | ? |
Destination actuelle | Ruine |
Protection | ISMH |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région historique | Auvergne |
Région | Auvergne |
Département | Cantal |
Commune française | Loupiac |
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Le Château de Branzac est un château médiéval en ruines située à Loupiac dans le Cantal
Sur la rive droite de la Maronne, le château de Branzac, ou Varanzac, Vranzac, construit au milieu du XVe siècle, en surplombe la vallée.
Il comporte deux grosses tours rondes et un corps de logis rectangulaire renaissance avec des fenêtres à menaux et une tourelle d'escalier polygonale.
L'ensemble est entouré d'une enceinte flanquée de tours pour le protéger du côté plateau, l'autre côté étant plus difficile d'accès à cause des pentes abruptes de la Maronne.
Voué à la disparition, un nouvel acquéreur a entrepris de dégager et de consolider ses ruines.
Abandonné depuis un siècle, certaines de ses cheminées ont été démontées pour être remontées dans d'autres châteaux comme Pesteils et Conros.
Une de ses particularités les plus remarquables, est l'ensemble de fresques et de devises humanistes qu'avait fait réaliser Camile Caracciolo, des Princes de Melfi, une des filles d'honneur de Catherine de Médicis, alors comtesse d'Auvergne. En effet, Camille avait épousé à Paris en 1547 Claude de Pestels de Lévy, seigneur de Branzac et Polminhac,
Gardez-vous bien d'ung rapporteur.
- Qui rit la mort, qui mesdite et rapporte N'entre point céant, je lui défans la porte.
- Ne te fide (...) n(...) as ignanto. (Ne te fie, tu ne seras trompé)
Ceste figure en bon sens signifie Que se (...) est traitr' en quy plus on se fie.
QUI SAPIENS EST JAM MORTEM ANTE OCULOS CONSIDERAT, JAM SE MORTEM REPUTAT, QUAM SE MORITURUM PRO CERTO SIAT. 1571.
Au-dessus de la seconde porte, se trouve un portrait en pied. Il est vêtu d'un pourpoint et d'un haut de chausses noir; il porte par dessus une robe courte, ouverte sur le devant et doublée d'écarlate. Sa main gauche est appuyée sur la garde de son épée; de la droite, il tient un gant.
Dames qui souvent vous mires, Dans ce miroir mirer vous faut, Et si boun sens ne vous deffault, Vostre beauté mesprisères; Dames qui souvent vous mires.
On voit encore dans une embrasure un jeune homme en manteau court qui salue une jeune femme vêtue d'une robe trainante. Au bas, on lit cette devise:
MARIER LA FILHE EST AIMABLE MAIS TOST APRÈS ELLE EST PIRE DIABLE."