Château de Réveillon - Définition

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Parc et jardins

Il semble que ce soit sous Jean Galland que les jardins et allées qui constituent le cadre de verdure de Réveillon furent créés. En 1663 Jean Galland fait planté l’allée de Retourneloup, cette perspective située dans la continuité du jardin à la française. L’allée était composée de quatre rangées d’ormes formant une allée centrale et deux contre-allées. Le jardin à la française, d’après un acte de juin 1663, a semble-t-il également été créé par Jean Galland.

Le parc d’une surface de 5 ha comprends trois éléments. Un jardin à la française orienté à l’est, encadré d’une double allée de marronniers blancs et comportant sur toute la longueur de sa partie Nord une aire légèrement surélevée entourée d’une charmille. Une cour verte à l'ouest, flanquée de deux pavillons au Nord et au Sud, assurant par ses allées pavées la circulation entre le château, la ferme, les communs et l’extérieur du domaine. Au-delà des murs d’enceinte, du Nord au Sud-Ouest, un carrousel, un grand jardin potager arrosé par la rivière de Réveillon, deux bosquets surélevés dont les allées amplifient les perspectives et un grand verger.

L'ensemble du domaine, le parc, les jardins à la française, le potager et le verger ont été classés monument historique le 9 août 1996. Le jardin du château est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables.

Les dépendances

Le château compte également par ses dépendances encore existantes.

La ferme datée du XVIIe siècle, présente un appareillage de briques et pierres blanches, caractéristique de la construction de la première moitié du XVIIe siècle.

Le pigeonnier, construit semble-t-il plus tardivement, est mentionné dans un texte daté du 28 septembre 1697 : « un grand colombier au milieu de ladite cour couvert de tuiles… ». La restauration de 1992 a porté sur la réfection à l'identique de la charpente et de sa couverture. La charpente en chêne pèse 40 tonnes. La toiture est en tuiles sur la partie basse, en plomb sur le lanterneau. Le pigeonnier est constitué de 2 parties : une salle basse voûtée qui servait à entreposer des outils. Une salle haute pour le logement des pigeons (ce qui montre que le domaine n'avait pas droit de justice). A l’intérieur, il y a environ 3500 poteries, appelées boulins, maçonnées les unes au dessus des autres, qui servaient de nid.

Les communs ont été construits par Jules-Robert de Cotte pour y abriter ses écuries. Celui-ci voulut ainsi donner une symétrie à la cour verte qui précède le château et faire le pendant des bâtiments de la ferme. Cet ensemble comprend une remarquable melonnière qui permet de faire pousser des melons sous ces latitudes grâce à un ingénieux système de murs protégeant du vent et préservant la chaleur.

On peut également attribuer à Jules-Robert de Cotte, la grille d’honneur de style Louis XV qui ferme la cour à l’ouest.

Le château a été classé monument historique le 8 juin 1948.

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