En France, 78 sites de covoiturage existent, et sont gratuits pour la plupart. Toutefois, ils souffrent tous d'une faible fréquentation, probablement à cause du grand nombre de sites grand publics existants. De plus, la plupart des sites de petites annonces gratuites proposent aussi une rubrique de covoiturage. D'ailleurs, certains sites de petites annonces locales disposent plus d'offres de covoiturage qu'un site spécialisé, pour un trajet identique.
La multiplicité et la diversité des acteurs et des sites sont un frein au développement et à l'essor du covoiturage en France. Le regroupement d'acteurs (Collectivité, entreprise, association, etc.) et la mise en commun des bases de données des sites pourraient répondre à ce problème.
Le logiciel et la base de données du Réseau de covoiturage sont partagés par plusieurs sites web qui utilisent un habillage propre à leur portail respectif. Ce fonctionnement permet aux villes et aux institutions canadiennes de se joindre au réseau, et de bénéficier du logiciel à partir de leur propre site de manière transparente pour les utilisateurs. Lorsqu'un utilisateur est membre de l'un des sites Web affilié au réseau, il l'est également pour tous les autres sites partenaires.
Le logiciel calcule les trajets et le rayonnement s'élargit en fonction de la distance parcourue. Parmi les outils disponibles, on compte un calculateur de trajet versus les coûts de l'essence, un calculateur de dioxyde de carbone, service de communication par messagerie texte, par messagerie privée et par courrier électronique. En 2009, l'utilisation des services du Réseau de covoiturage est gratuit.
Le conducteur annonce le montant que chacun devra payer avant de partir.
L'horaire de départ et celui d'arrivée sont convenus à l'avance. La question des bagages, du conducteur ou des passagers, doit être traitée à l'avance de manière à ce que tous les passagers puissent embarquer. Si la voiture est pleine, il est d'usage de se relayer pour l'assise à l'avant. Il est poli de demander l'autorisation de fumer avant d'allumer une cigarette.
Les aires sont des lieux sécurisés et identifiés où les covoitureurs peuvent se poster pour attendre leur conducteur, ou pour pratiquer l'auto stop. Ces stationnements (parkings) permettent de se retrouver également et d'y laisser une voiture, de sorte à ne prendre qu'une voiture pour plusieurs personnes.
Une jonction avec les lignes de transport en commun peut se révéler utile. Il est possible de rendre l'aire ou le stationnement (parking) identifiable en y installant une borne ou tout autre signalétique visible de loin.
En France le département du Morbihan est un précurseur des aires de covoiturage. Il a signé de nombreuses « conventions de signalisation d'une zone de covoiturage » avec des grandes surfaces ayant des portions de parking peu exploitées. La Bretagne est la région de France où le mot « covoiturage » est le plus recherché sur Google.
Il y a 4 000 km de VOM et 130 programmes pour véhicules à occupation multiple (VOM) dans plus de 30 villes nord-américaines. Aux USA, les VOM sont appelés HOV (pour « high-occupancy vehicle »).
Les voies réservées aux « véhicules multi-occupants » sont réservées aux véhicules transportant plus d'une personne.
Un système de signalisation élaboré a été mis en place.
La capitale américaine est la première ville du pays pour le covoiturage : 7 % des habitants le pratiquent en 2008.
Des automobilistes prennent à des arrêts formalisés des passagers qu'ils ne connaissent pas pour des trajets prédéfinis. Ce sont des sortes de lignes de voitures. C'est souvent gratuit pour le passager et la principale motivation pour le conducteur est de pouvoir utiliser les voies de covoiturage VOM.
Aux États-Unis, Robin Chase, fondatrice de Goloco, site de covoiturage américain, a été citée parmi les 100 personnes les plus influentes de la Planète par le Times cette année.
Il y a peu de voies réservées aux VOM en Europe. La Norvège est un des pays européens qui en possèdent. Le projet « Europeen ICARO », pour Increasing CAR Occupancy a permis d'en créer à Leeds, Bristol et Madrid. Il n'y en a pas en France.
Lors du Grenelle de l'environnement il a été prévu de permettre la mise en place de voies réservées sur les autoroutes et voies rapides pour les transports collectifs et les véhicules transportant au moins trois personnes.