Un beau calvaire de grès rouge se dressait autrefois sur la route qui va vers Sélestat. Il se trouvait devant le château de M. Dietsch, non loin de l’ancien prieuré des moines bénédictins.
Un autre calvaire datant de l’année 1751 existait sur la hauteur menant au Chalmont. Il fut sans doute projeté dans le fossé par un voiturier. L’année 1751 marque l’époque où fut démolie l’église du prieuré. Pendant longtemps on voyait encore le socle sur lequel reposait la croix.
Selon Victor Kuentzman, qui donne cette information, depuis le calvaire la vue était superbe. On distinguait nettement le Chalmont, l’Altenberg et le château du Frankenbourg. Au siècle dernier, on ornait l’endroit de la croix brisée chaque mercredi des Rogations.
Ce calvaire datait de 1702. La croix ne portait pas de Christ et avait pour seul décor un petit cœur sculpté dans la pierre. Elle paraît avoir remplacé une croix plus ancienne qui se trouvait à deux mètres de là. Au siècle dernier, on voyait encore le socle au bord d’un champ qui a été enlevé complètement en 1957. Cette colline était jadis le calvaire de Lièpvre, où se dressait une potence destinée à exécuter les malfrats et les criminels. La croix servait sans doute de lieu de prières pour les condamnés. Elle a sans doute été démolie pendant la Révolution.
Il existait une croix du XIVe siècle près de l’entrée de la fabrique de tissage qui se trouvait à côté du Hoimbach. Elle était cachée et s’enfonçait dans la terre. Elle devait faire partie de l’ancien prieuré de Lièpvre. La croix se trouve à présent exposée à l’intérieur de l’église de Lièpvre.
Une autre croix se trouvait sur le chemin à proximité de la cité ouvrière. Cette croix reposait sur un ancien pilier provenant sans doute d’une vieille construction datant de l’époque du prieuré de Lièpvre. Le pilier était monté sur un socle cubique sans décor, portant une traverse et le millésime de 1765. La croix était tournée sur le rain du Calvin, la montée du Ménabois et les autres contreforts du Taennchel..
Cette croix a été élevée en 1751 devant le chalet. Elle a été détruite en 1930.
Ce calvaire datant du XIXe siècle a été détruit en 1944 lors de la libération de Lièpvre.
Édifiée en 1872 et renversée par une voiture en 1996, cette croix en grès rose se trouvait au bord de la route qui va à Rombach-le-Franc, sur la ban communal de Lièpvre.
Ce petit monument, au milieu de la forêt du Spiemont a été installé par les anciens débardeurs pour remémorer le souvenir de leur collègue tragiquement disparu à la suite d'un accident. L'accident s'est produit le 3 avril 1978 à l'endroit même où s'élève aujourd'hui le petit monument qui a emporté René Félix Schneider débardeur, transporteur domicilié à Lièpvre.