Les responsables des services météorologiques brésiliens avaient originalement dénié que le système était un cyclone même si un œil était clairement visible et qu'il présentait d'autres caractéristiques typiques de ces systèmes. Les météorologue ont adopté le nom Catarina pour le système, mais ce n'est qu'un an plus tard qu'ils l'ont officiellement élevé au rang de cyclone tropical. Leurs collègues nord-américains, bien que surpris par la position de ce cyclone, le reconnurent immédiatement comme tel. En utilisant l'imagerie satellitaire, ils reconnurent la structure typique avec un œil clairement entouré d'un mur de convection profonde et des bandes orageuses en spirale autour du système. Les analyses dynamiques et thermodynamiques ne laissaient pas non plus de choix à ces météorologues plus habitués aux ouragans et le National Hurricane Center américain le déclara ouragan dès le 26 mars.
Le nom de Catarina n'est pas sanctionné par l'Organisation météorologique mondiale car aucune façon formelle de nommer des cyclones n'est prévu dans l'Atlantique Sud (voir Nomenclature des cyclones tropicaux). La tempête a reçu quelques autres noms comme "Aldonça" par un groupe de discussion sur les cyclones, "01T-ALPHA" par le Met Office du Royaume-Uni et "50L-NONAME" par le National Hurricane Center. Ce dernier centre utilise "1L" à "89L pour les tempêtes nommés et 90l à 99l pour celles incertaines. Avec 50L, Catarina est bien dehors des systèmes de l'Atlantique Nord. Finalement, on utilise le terme cyclone qui est le plus courant dans l'hémisphère sud mais comme il s'est produit dans l'Atlantique, on aurait pu lui donner le nom ouragan.
Catarina apporta des pluies diluviennes et des vents destructeurs. Parce que les météorologues brésiliens n'ont pas reconnu la nature tropicale du système à temps, les avertissements furent lancés tard et ce qui a accru l'impact du système. Ainsi, une bonne partie de la population ne se mit pas à l'abri ou ne prit pas les précautions suffisantes. Le cyclone aurait tué au moins trois personnes et en a blessé soixante-quinze.
Les dommages totaux ont été estimés à 350 millions de $US de 2004 :
À Passo de Torres, le cyclone a détruit plusieurs chantiers navals et soufflé de nombreux toits. Près de la rivière Mampituba, la frontière entre l'État du Rio Grande do Sul et celui de Santa Catarina, une maison fut soufflée à environ 50 mètres en amont, retombant sur une autre demeure de l'autre côté de la frontière.