Galileo (système de positionnement) - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Partie technique

Découpage initial

Le programme initial était composé de quatre parties (aussi appelées « segments ») :

Le segment spatial

Elle est constituée d'un déploiement de trente satellites placés sur trois orbites circulaires, à une altitude de 23 616 kilomètres. Chaque orbite comporte un satellite de secours.

Chaque satellite pèse 700 kilogrammes et contient notamment :

  • plusieurs horloges atomiques,
  • des panneaux solaires fournissant une puissance maximale de 1500 watts,
  • un émetteur et un récepteur radio.

Le segment sol de contrôle

Le segment sol de contrôle est chargé du contrôle des satellites. Il est constitué de :

  • deux (ou trois, voir les accords de concession de novembre 2005) centres de contrôle localisés en Europe
  • cinq stations de TTC en charge de maintenir les liaisons de télécommandes et télémesures avec les satellites

Le récepteur GRC (Ground Receiver Chain) traitant les signaux PRS (Public Regulated Service) est développé par Thales à Valence dans la Drôme.

Le premier système de relais terrestre a été présenté le 10 novembre 2009 à Transinne (Euro Space Center, Belgique) avant de prendre la direction de la Polynésie française.

Le segment sol de mission

Le segment sol de mission est chargé de créer le message de navigation diffusé par le satellite (garant des performances des services), de détecter les éventuelles anomalies et d'en prévenir les utilisateurs (dans le message diffusé par les satellites), ainsi que de mesurer les performances du système.

Il est constitué de :

  • deux (ou trois) centres de mission, situés à Oberpfaffen - hofen (Allemagne) et Fuccino (Italie), colocalisés avec les centres du segment sol de contrôle où sont réalisées les fonctions de calcul d'orbitographie, d'intégrité (permettant de développer les applications Safety of Life), de création du message de navigation et du temps Galileo, de la surveillance du système et de mesure de performances des services
  • dix à douze stations terrestres de transmission du message de navigation vers les satellites
  • quarante stations de réception des signaux satellitaires reparties sur toute la Terre et en liaison permanente avec les centres de mission pour leur fournir les informations nécessaires pour leurs fonctions
  • deux centres de sécurité (GSMC) situé à Saint Germain en Laye (France) et Swanwick (UK). Ces centres ont pour mission la gestion des accès au service gouvernemental PRS, la surveillance de la sécurité du système et peuvent intervenir dans l'exploitation du système selon les règles de la Politique étrangère et de sécurité commune de l'Union Européenne.

Le segment de test des utilisateurs

Ce segment est destiné à valider en environnement réel les performances des récepteurs du commerce (ou plus exactement leurs prototypes).

Le récepteur TUS (Test User Segment) est développé par Thales à Valence dans la Drôme.

Le découpage actuel

Après les nombreux rebondissements, le projet est divisé en 6 segments, chacun d'entre eux faisant l'objet d'un appel d'offres :

  • support et ingénierie système, la Commission européenne a attribué à l'entreprise franco-italienne Thales Alenia Space un contrat de 85 Millions d’Euros pour les services de soutien du système, qui couvre les services industriels nécessaires à l’Agence spatiale européenne pour l’intégration et la validation du système Galileo. Thales Alenia Space sous traite les performances à Astrium Gmbh et la sécurité à Thales Communications.
  • segment spatial, la Commission européenne a attribué à l'allemand OHB-System AG, filiale d'OHB Technology AG (OHB.XE), la construction de 14 satellites opérationnels, pour 566 millions d'euros.
  • mission, d'environ 250 M€
  • contrôle, d'environ 40 M€
  • lancements, la Commission européenne a attribué un contrat avec Arianespace pour le lancement de cinq fusées Soyouz emportant chacune deux satellites pour 397 millions d'euros. Le contrat porte sur des options pour deux Soyouz supplémentaires et une Ariane 5 (emportant quatre satellites).
  • opérations de la constellation de 30 satellites.
Page générée en 0.108 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise