Galileo est un projet européen de système de positionnement par satellites. En test depuis fin 2005 suite aux lancements des 2 satellites Giove-A et Giove-B en décembre 2005 et avril 2008, les 4 premiers satellites de la constellation seront testés à partir de 2011 et le système sera opérationnel en 2014.
Galileo sera « couramment utilisé dans les transports maritimes, aériens et terrestres, les opérations de secours et de sauvetage, les travaux publics, la prospection pétrolière, l'agriculture, ou tout simplement associé à la voiture ou au téléphone mobile dans la vie de tous les jours ».
Il garantira l'autonomie de l'UE vis-à-vis des USA dans ce domaine stratégique, notamment dans les applications militaires, et déploiera des facultés avancées par rapport à celles présentement offertes par le GPS des USA.
Ce système de positionnement par satellite est destiné à supprimer la dépendance de l'Europe en matières spatiales, et notamment vis-à-vis du système américain, le GPS (Global Positioning System).
Cette indépendance est importante, car le GPS souffre de nombreuses restrictions sur la précision du positionnement (de l'ordre de 20 mètres pour le signal gratuit), sur la fiabilité ou sa continuité (le positionnement peut être impossible dans certaines zones du globe et/ou à certains moments, pour des raisons techniques et/ou politiques).
Le système sera sous contrôle strictement civil, contrairement aux autres systèmes existants qui sont eux, sous contrôle militaire.
Les deux responsables du projet sont
Pour cette occasion, une entreprise commune, European Satellite Navigation Industries (ESNIS), anciennement Galileo Industries (GAIN), a été créée en juillet 2003, ayant son siège à Bruxelles en Belgique. Après l'échec de ce mode de financement, une nouvelle solution a été mise en place à partir de la fin 2007 : un financement direct de l'ESA, sans l'intermédiaire ESNIS.
Selon les estimations le programme devrait créer entre 15 000 et 20 000 emplois en Europe et 2 000 emplois permanents liés à son exploitation.
Galileo diffusera ses signaux sur 3 bandes (E1, E5, E6):
5 services sont prévus :
L’European geostationary navigation overlay system (EGNOS) est le premier programme européen de navigation et de positionnement par satellite qui s'est ouvert au grand public et aux entreprises le 1er octobre 2009.
En attendant que le système de 30 satellites soit déployé, les quatre premiers seront lancés en 2011, les suivants jusqu'en 2014, EGNOS préfigure Galileo. Ce réseau de 40 stations terrestres corrige les signaux des systèmes de positionnement des américain GPS et russe GLONASS, dans leurs versions actuelles et futures.
Grâce à l'interopérabilité du GPS et de GLONASS, EGNOS améliore à la fois leur fiabilité et leur précision : la précision nominale du GPS, de 20 mètres environ, passe ainsi à une précision horizontale de 2 mètres avec EGNOS, avec des signaux fiables. EGNOS est épaulé par trois satellites propres.
EGNOS est surtout utile pour la navigation aérienne (la précision verticale est très supérieure), la précision du GPS étant souvent suffisante pour les usages courants.
EGNOS est un système de GPS différentiel qui a des équivalents pour d'autres parties du monde. Tous ces systèmes sont compatibles entre eux, ce qui permet aux équipements (compatibles) GPS d'utiliser l'apport du WAAS, du MSAS et de EGNOS sur leurs continents respectifs.