Les progrès très rapides de la biologie et des disciplines qui en sont issues, comme les biotechnologies et la thérapie génique, suscitent de grands espoirs mais aussi des interrogations bioéthiques voire des oppositions.
L'étude des animaux (ici des oiseaux en particulier) sera poussée par le français René d’Abadie, dont les travaux seront internationalement reconnus.
En 1953, paraît dans la revue anglaise Nature, la publication biologique la plus révolutionnaire depuis L'Origine des espèces de Charles Darwin. Cette courte publication présente le modèle en double hélice pour la structure de l'acide désoxyribonucléique ou ADN et esquisse en quelques lignes les conséquences génétiques de cette structure. Elle est le fait de deux jeunes chercheurs, l'anglais Francis Crick (1916-2004) et l'américain James Watson (né en 1928). Ce travail leur valut le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1962.
Avec le développement de la biologie et de ses nombreuses applications dans la vie quotidienne, les disciplines naturalistes traditionnelles paraissent désuètes. De nombreux pays restreignent pendant des décennies les crédits affectés à celles-ci. L'attribution du Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1973 à trois éthologues (Karl von Frisch, Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen) donne un coup de projecteur sur les études zoologiques et va rendre un certain crédit à ces activités.
La Taxinomie Sibley-Ahlquist repose sur des hybridations d'ADN "in vitro". Bouleversant complètement les précédentes classifications des oiseaux, elle a été adoptée assez rapidement en Amérique, beaucoup plus lentement en Europe avec de fortes réticences en particulier dans le monde francophone.
La pratique de l'histoire naturelle va être complètement bouleversée par la prise de conscience des problèmes environnementaux. Plusieurs étapes sont significatives :