Honda CB 750 Four - Définition

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Introduction

Honda CB 750 Four
Honda CB 750 k1.jpg
Constructeur Honda
Années de production 1969 - 1977
Production totale 553 400 exemplaire(s)
Type Sportive
Moteur et transmission
Moteur(s) 4 cylindres en ligne, 4 temps refroidi par air
Distribution 1 act, 2 soupapes par cylindre
Cylindrée 736,4 cm³ (61 x 63 mm) cm3
Puissance maximale 67 ch à 8 000 tr/mn ch
Couple maximal 6,1 mkg à 7 500 tr/mn mkg
Alimentation 4 carburateurs Keihin ∅ 28 mm
Embrayage multidisque en bain d'huile
Boîte de vitesses à 5 rapports
Transmission par chaîne
Vitesse maximale 200 km/h
Cadre, suspensions et freinage
Cadre double berceau
Suspension avant (débattement) fourche télescopique ∅ 43 mm
Suspension arrière (débattement) 2 combinés
Frein avant 1 disque ∅ 300 mm, étrier 1 piston
Frein arrière tambour simple came ∅ 180
Poids et dimensions
Roue avant 19"
Roue arrière 18"
Empattement 1 450 mm
Hauteur de selle 800 mm
Poids à sec 240 kg
Réservoir (réserve) 18 ℓ (3 ℓ) litre(s)

La Honda CB 750 Four est un modèle de motocyclette produit à partir de 1968, et qui marque, pour la plupart des observateurs, le passage à l'ère de la moto moderne.

Un peu d'histoire

À la fin du XIXe siècle, la motocyclette naît, sous la forme d'une bicyclette motorisée (d'autres formes, comme les moteurs auxiliaires pour bicyclettes seront essayées).

La pratique de la moto, à cette époque, relève du parcours du combattant :

À cette époque, la motocyclette est surtout destinée à des usages professionnels : armée, etc.

Le progrès aidant, la moto se perfectionne, mais conserve ses origines simples. Elle devient la voiture du pauvre.

Après la Seconde Guerre mondiale, la concentration industrielle fait disparaître la plupart des constructeurs de motos.

Les principales marques survivantes sont britanniques (Norton, Triumph), allemandes (BMW, surtout cantonné dans l'utilitaire haut de gamme), italiennes (Moto Guzzi, Ducati) ou américaines (Harley-Davidson). La France reste un constructeur d'utilitaires de petite cylindrée (Motobécane, Vélosolex, Peugeot).

Au début des années 1960, les japonais, qui se sont intéressés à la moto après la guerre, arrivent en occident avec une puissance financière et technologique impressionnantes. Ils commencent par asseoir leur notoriété par la compétition, engageant des modèles très perfectionnés dans les courses sur piste : deux cylindres pour un 50 cm3, cinq pour une 125, six pour une 250, le tout avec 4 soupapes par cylindre, double arbre à cames en tête, et des régimes affolants (jusqu'à 18 000 tr/min).

Vers 1965, les japonais trouvent donc un terrain favorable en Europe et aux États-Unis :

  • les fabricants européens ont quasiment disparu ;
  • ils ont une bonne notoriété (ils ont gagné presque tous les championnats) ;
  • ils ont compris que les occidentaux sont prêts à acheter à nouveau des motocyclettes, pour peu qu'elles les séduisent.

Les quatre grandes marques japonaises sortent des modèles de petite à moyenne cylindrée, qui donnent déjà bien du fil à retordre aux Britanniques, de bien plus grosse cylindrée.

Le premier coup de tonnerre vient en 1965, quand Honda sort la CB 450, double ACT, démarreur électrique, 170 km/h.

Dès ce moment, la course aux perfectionnements et à la puissance est engagée chez les japonais, avec des moteurs à 4 temps chez Honda, et des deux temps chez les autres.

Alors que le marché s'oriente à l'Est, Honda sort, en 1969, la moto qui marquera son siècle : la 750 à quatre cylindres.

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