Lycée Gay-Lussac | |
Nom original | Lycée Gay-Lussac de Limoges |
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Localisation | |
Localisation | Limoges (Haute-Vienne), France |
Informations | |
Fondation | 1525 |
Directeur | Mme Gisèle Le Bloa-Tarnot |
Type | Lycée d'enseignement général public |
Niveau | Établissement secondaire et supérieur |
Site web | Lycée Gay-Lussac |
Le lycée Gay-Lussac de Limoges (couramment surnommé Gay-Lu) est un lycée d'enseignement général, situé dans le centre-ville de Limoges (Haute-Vienne), entre le boulevard Georges-Périn, la place Wilson, la rue du Collège et la place Saint Pierre.
Ouvert au XVIe siècle, il est par conséquent le plus vieil établissement d'enseignement public de Limoges.
Il est par ailleurs l'un des deux seuls lycées de la capitale limousine à ne proposer que des filières générales (ES, L et S) avec le Lycée Léonard Limosin.
Le lycée fut fondé en 1525 par les consuls de Limoges, mais n'ouvrit effectivement qu'en 1583. Il est confié aux Jésuites quinze ans plus tard, mais avec la suppression de l'ordre en 1762, il passe sous le giron du royaume, prend le nom de "collège royal de Sainte-Marie de Limoges", et est fortement restructuré.
Le lycée fut le théâtre de la réunion des États Généraux du Limousin, dans l'enceinte de la chapelle, le 16 mars 1789. Privé de revenus, il ferme ses portes en 1792. Rouvert par le Directoire, il devient "école centrale", puis "lycée impérial" sous Napoléon Ier. Redevenu royal avec la Restauration, il prend enfin le nom qu'on lui connait en 1890.
Les deux campaniles et le portail d'entrée du XVIIe siècle sont inscrits aux Monuments historiques depuis le 16 décembre 1936.
Pendant la seconde guerre mondiale, il sert d'asile pour des dizaines de garçons juifs et alsaciens réfugiés, aidés par l'action du proviseur Joseph Storck, lui-même originaire d'Alsace, en poste à Gay-Lussac de 1938 à 1944. Son cabinet fabrique des faux papiers durant l'Occupation. Il viendra également au secours des lycéens qui seront emmenés au camp d'internement de Nexon. En effet, en 1943, de jeunes résistants, élèves du lycée, se réunissent en un mouvement, le 17ème barreau, qui a fait l'objet d'un film documentaire écrit par Guy Girard et Guillaume Coudray, diffusé en 2008 sur France 3, et édité en DVD.. Plusieurs de ces lycéens seront arrêtés et déportés. Peu avant la Libération, le Petit Quartier est réquisitionné par la Milice comme caserne.
Devenu lycée mixte vers 1970, le collège est ensuite supprimé à la fin des années 1980, et le bâtiment subit d'importants travaux en 1999 avec la rénovation du Petit Quartier ou Collège, de l'internat et du bloc scientifique. L'intérieur a été défiguré, ces travaux ne respectant en rien le cachet de l'édifice. La structure même des bâtiments ayant été profondément modifiée, des lézardes inquiétantes sont apparues sur la façade correspondant à l'entrée principale.
Après une chute de pierres en 2007, et face à la grave dégradation du retable qu'elle renferme (incendies, vols...), la chapelle, qui accueillait une partie des cours d'EPS depuis 1926, subit une importante réfection depuis novembre 2008. Elle pourrait abriter à l'issue des travaux un espace dédié à des concerts.
Madame Gisèle Le Bloa-Tarnot est le proviseur du lycée depuis la rentrée 2004.
En 2008, Laurent Bourdelas, ancien élève du Lycée et de ses classes prépas, a publié le 1er ouvrage de référence consacré à la littérature du Limousin, de l'Antiquité à nos jours: "Du Pays et de l'exil - Un Abécédaire de la littérature du Limousin", postface de Pierre Bergounioux (qui prépara Normale Sup à Gay-Lu), Les Ardents Editeurs. On y retrouve la plupart des écrivains, poètes, dramaturges originaires de la région ou s'y étant installés. Or, un grand nombre sont passés par le Lycée Gay-Lussac!
En 2008, le lycée est sélectionné avec 10 autres lycées français pour participer au concours télévisé Questions pour un champion Spécial Juniors, diffusé le 18 décembre 2008 (émission au cours de laquelle se sont départagés 4 candidats élèves du lycée) et le 5 janvier 2009 sur France 3. Cette émission retransmise à 20h35 a vu la victoire de sa représentante, Sonia Reynaud, élève de Terminale, parmi les dix autres candidats de dix lycées français.
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Une tradition veut que les élèves du lycée doivent toucher le pied droit de la statue de L.J. Gay-Lussac, située dans le hall éponyme, afin de réussir leur bac.
Chaque année, le lycée organise sa « semaine des arts », la semaine précédant les vacances de Pâques. Durant les 4 jours, les élèves proposent les réalisations qu'ils ont faites durant les années dans les différents clubs du lycée. Sont aussi admis les groupes de musique dont des membres sont scolarisés au lycée.