Nyong - Définition
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Introduction
| Nyong | |
|---|---|
| Caractéristiques | |
| Longueur | 640 km |
| Bassin | 28 000 km2 |
| Débit moyen | 446 m3⋅s-1 (à Déhané) |
| Régime | régime pluvial équatorial |
| Cours | |
| Se jette dans | l'océan Atlantique |
| Géographie | |
| Pays traversés |
|
Le Nyong est un fleuve du sud du Cameroun, long de 640 km et se jetant dans le Golfe de Guinée.
Géographie
Le Nyong naît 40 km à l'est de la ville d'Abong Mbang, dans la grande forêt pluviale équatoriale. Il court parallèlement au cours inférieur du fleuve Sanaga, suivant comme lui une direction est-ouest. Il traverse la ville de Mbalmayo. Il se jette dans le golfe de Guinée à Petit Batanga, village située à 65 kilomètres au sud-sud-ouest d'Édéa.
Des rapides entrecoupent son cours à Mbalmayo et à Déhané.
On peut y pécher des poissons appelés Kanga.
Navigabilité
D'avril à novembre, la navigation est possible pour des petites embarcations sur quelques 250 kilomètres, entre Abong Mbang et Mbalmayo.
Hydrométrie - Les débits à Déhané
Le débit du fleuve a été observé pendant 26 ans (1951-1977) à Déhané, localité située à quelques 54 kilomètres kilomètres de son embouchure dans l'océan.
À Déhané, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période a été de 446 m³/seconde pour une surface étudiée de 26 400 km², soit plus de 90% de la totalité du bassin versant du fleuve.
La lame d'eau écoulée dans le bassin versant se monte ainsi à 533 millimètres par an, ce qui doit être considéré comme élevé.
Cours d'eau de forêt pluviale essentiellement, le Nyong est un fleuve abondant et bien alimenté. On observe deux périodes de crue, la première à la fin du printemps (en mai-juin), la seconde, de loin la plus importante, en automne (de septembre à novembre). Des deux périodes intermédiaires d'étiage, c'est celui de fin d'hiver qui est le plus prononcé (février-mars).
Le débit moyen mensuel observé en février (minimum d'étiage) atteint 145 m³/seconde, soit plus de six fois moins que le débit moyen du mois d'octobre (926 m³/seconde), ce qui montre une amplitude des variations saisonnières nettement plus importante que celle de l'Ogooué gabonais ou du Kouilou congolais, par exemple. Sur la durée d'observation de 26 ans, le débit mensuel minimal a été de 40 m³/seconde, tandis que le débit mensuel maximal s'élevait à 1226 m³/seconde.
Débits moyens mensuels du Nyong (en m³/seconde) mesurés à la station hydrométrique de Déhané
Données calculées sur 26 ans
