Programme Shuttle-Mir - Définition

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Controverse

Sécurité et gain scientifique

Pendant toute sa durée, le programme reçu beaucoup de critiques sur la sécurité de la station vieillissante, surtout après le feu à bord et la collision avec la capsule de ravitaillement Progress en 1997.

L'astronaute Jerry Linenger portant un respirateur suite au feu à bord de Mir en 1997.

Le feu, causé par un dysfonctionnement d'un générateur d'oxygène de remplacement, brûla entre 90 secondes et quatorze minutes selon les sources, et produisit une large quantité de fumées toxiques qui remplit la station pendant 45 minutes. Cela força l'équipage à utiliser des respirateurs, qui ont également causé des soucis dus au fait que certains d'entre eux étaient cassés. Des problèmes supplémentaires se présentèrent également quand on découvrit que les extincteurs fixés aux murs étaient impossibles à décrocher. De plus, le feu se déroula pendant un changement d'équipe ; ainsi, six hommes se trouvaient dans la station au lieu de trois habituellement, et le feu bloquait l'accès à une des capsules Soyouz de sauvetage. Si l'évacuation de la station avait été nécessaire, seulement la moitié de l'équipage aurait été capable de s'échapper. Un tel accident s'était déjà produit sur une expédition précédente, mais à ce moment le générateur d'oxygène n'avait brûlé que pendant quelques secondes.

La collision, et celle qui avait failli se produire, soulevèrent d'autres questions sur la sécurité. Ces deux incidents furent causés par la panne d'une même pièce d'équipement, le système d'amarrage manuel TORU, qui subissait des test à ces moments. Les tests étaient demandés pour jauger les performances d'un amarrage à longue distance pour permettre aux Russes en manque de liquidités de supprimer le coûteux système d'arrimage automatique Kurs des capsules Progress. La presse à cette époque sauta sur cette technologie non testée comme une preuve de plus de la lourdeur du programme Mir.

Les accidents s'ajoutèrent aussi aux critiques verbales grandissantes contre la stabilité de la station mourante qui, conçue à l'origine pour durer pendant quatre ans, fut en service pendant le triple. Pendant la phase un et après, la station laissait paraître son âge : plantages constants des ordinateurs, pertes de puissance, mouvements incontrôlés dans l'espace, et fuites dans les tuyaux étaient des soucis permanents pour l'équipage. L'alimentation en air dans la station était aussi une cause de soucis, à cause de diverses pannes dans le système de génération d'oxygène du module Elektron. Ces pannes amenèrent les équipages à devenir dépendants des générateurs de secours, dont l'un d'eux causa le feu en 1997, et continue d'être un problème à bord de l'ISS qui utilise le même équipement de vie à bord.

Un autre sujet de controverse fut celui l'échelle de son véritable gain scientifique, surtout après la perte du module scientifique Spektr. Les astronautes, les chefs du programme et différents membres de la presse se plaignirent tous des bénéfices du programme qui avaient été surpassés par ses risques associés, surtout en considérant le fait que la plupart des expériences américaines étaient contenues dans des modules trouées. Ainsi, une grande quantité des recherches américaines étaient inaccessibles, réduisant immensément le nombre d'expériences pouvant être effectuées dans la station, rendant aux yeux de la presse le programme obsolète.

Les questions de sécurité à différent moments amenèrent la NASA à reconsidérer l'avenir du programme, et bien qu'il eût été décidé de le poursuivre, l'agence fut largement critiqué par divers domaines de la presse pour cette décision.

États d'esprit

Les états d'esprit de l'agence spatial russe ainsi que de la NASA envers la phase 1 concernait aussi les astronautes impliqués. À cause de questions financières en Russie, beaucoup au Mission Control Center russe (le TsUP) considéraient que le matériel de la mission et la poursuite du programme Mir étaient plus importants que la vie des cosmonautes à son bord, ainsi le programme fut exécuté de manière très différente du côté américain ; les cosmonautes avaient leurs journées planifiées à la minute, les actions (comme l'arrimage) qui pratiquées manuellement par les pilotes de la navette furent toutes exécutées automatiquement, et les cosmonautes avaient des retenues sur salaires prévues à leur retour sur Terre s'ils avient commis des erreurs pendant leurs vols. Les américains découvrirent, par le passé, particulièrement à bord de Skylab, que ce n'était pas une manière productive de travailler, et ont depuis rendu leurs projets plus flexibles. Les russes cependant ne changèrent pas d'avis, et beaucoup trouvèrent que qu'un temps de travail significatif fut perdu pour cette raison.

De plus, l'astronaute Jerry Linenger senti que, suite aux deux accidents de 1997, les autorité russes tentèrent d'étouffer les événements dans le but de réduire leurs importances, craignant que les américains se rétracteraient du partenariat. Une grande part de cet "étouffement" fut l'impression apparente que les astronautes américaines n'étaient pas des partenaires à bord de la station, mais plutôt des invités. Les équipes de la NASA ne surent pas pendant quelques heures l'incendie et la collision après quels arrivèrent, et se trouvèrent mis à l'écart des processus de prise de décision. Ils réussirent finalement à être impliqués pour l'attribution de la responsabilité de la collision ; les contrôleurs russes avaient prévu de faire assumer la totalité de l'accident à Vassili Tsibliev, et cette position ne changea qu'après que la NASA eut exercé des pressions importantes.

Néanmoins, la NASA elle-même ne fut pas exempte de défauts au sujet de la phase un ; à divers moments pendant le programme, les cadres et le personnel se trouvèrent limités en termes de ressources et d'effectifs, particulièrement au moment où la phase deux était mise au point, et eurent des difficultés pour aller quelque part avec l'administration de la NASA. Un sujet particulier de mésentente fut le directeur du conseil d'administration de gestion des équipages de vol, George Abbey, qui désignait les équipages des missions. Il était méprisé par beaucoup d'astronautes de la NASA à cause de ce méthode pour choisir les équipes des vols ; beaucoup restèrent au sol pour l'avoir contrarié d'une manière ou d'une autre. Les astronautes avaient le sentiment que cela empêcha beaucoup des meilleurs d'entre eux d'embarquer pour les rôles auxquelles ils auraient été les plus compétant, et que le programme dans son ensemble souffrit de ses décisions.

Financements

Une autre sujet important de controverse à propos du programme fut l'état financier su programme spatial russe ; depuis la dissolution de l'Union Soviétique quelques années plus tôt, l'économie de la Russie s'est lentement effondrée, le budget de l'exploration spatial fut donc diminué de 80%. Avant et après la phase un, un grand accord des finances spatiales russe vint d'Europe et d'autres pays, ainsi qu'une chaîne de télévision japonaise payant 9,5 millions de dollars pour avoir un de leurs journaliste à bord de Mir. Au début de la phase un, le problème devint si grave que les cosmonautes avaient régulièrement leurs missions étendues pour économiser sur les lanceurs, les six vols annuels du Progress passèrent à trois, et il y avait une forte possibilité que Mir elle-même soit vendue pour un montant d'environ 500 millions de dollars.

Les critiques arguèrent que le contrat de 325 millions de dollars que la NASA avait passé avec la Russie était la seule chose qui maintenait le programme en vie, et que seule la navette spatiale gardait Mir en l'air. L'entraînement des astronautes à la cité des étoiles fut certainement à l'origine de cette impression, car la NASA du payer des sommes considérables pour des manuels d'entraînement et des équipements. Les problèmes devinrent critique quand ABC révéla dans son émission Nightline qu'il y avait une forte possibilité de détournement des financements américains par les autorités russe dans le but de construire un nouveau lotissement de maisons pour les cosmonautes à Moscou, ou bien que les projets de constructions étaient financés par la Mafia russe. L'administrateur de la NASA Goldin fut invité dans le programme pour défendre les maisons, et refusa de commenter, bien que le bureau de la NASA pour les affaires extérieures fut cité après avoir déclaré « Ce que la Russie fait de son propre argent est son affaire » ".

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