SUD Étudiant - Définition

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Positionnement

Dépendance économique des étudiants

  • Amélioration du système d'attribution des bourses en augmentant les montants, en élargissant la grille, en remplaçant les paliers par un système progressif, et en réduisant les délais de versement.
  • Meilleure protection des étudiants salariés, que ce soit hors de leur cursus (horaires adaptés) ou dans le cadre de stages (conditions de travail garanties).
  • Projet de «salaire social étudiant», inspiré des travaux de Bernard Friot pour tous ceux qui suivent une formation en vue d'un premier emploi, financée par des cotisations salariales (modèle des retraites) plutôt que par des impôts (modèle des bourses, que le salaire social devrait remplacer à terme) dans le but de favoriser l'autonomie financière des étudiants et de lutter contre la précarité qui conduit parfois à la prostitution. Cette approche diffère d'autres projets d'autonomie financière des étudiants d'autres organisations étudiantes qui en général reposent sur l'impôt, toutefois le syndicat étudiant québécois ASSÉ avance aussi cette revendication.
  • Construction massive de logement étudiant public (CROUS).
  • Gratuité des transports collectifs pour les étudiants.

Rapports entre universités et entreprises

  • Interdiction de la publicité pour des entreprises privées faite sur les campus par les universités elles-mêmes (association avec des banques, assurances, etc...).
  • Rejet du financement privé des thèses qui placerait les doctorants en situation de dépendance par rapport à leurs sponsors, mettant en danger l'objectivité de leurs travaux ou sacrifiant la recherche fondamentale aux applications immédiatement profitables.
  • Priorité au service public pour réaliser des activités comme l'entretien et le nettoyage des locaux et espaces verts, la sécurité des campus, les télécommunications, etc...

Structure des universités

  • Attachement au caractère public et autogestionnaire de l'université.
  • Intégration de la totalité de l'enseignement supérieur dans l'université.
  • Suppression des écoles et instituts pour obtenir une organisation universitaire selon eux plus logique et disparition des dispositions dérogatoires de ces structures.
  • Refus de l'autonomie des universités, qui serait génératrice d'une compétition qui ne profiterait qu'à un petit nombre de privilégiés au détriment des campus et des filières déconsidérées.
  • Changement de la composition du conseil d'administration : 1/3 étudiant, 1/3 enseignant, 1/3 personnel technique et administratif (donc uniquement composé de membres de la communauté universitaire).
  • Retour à un conseil d'administration à au moins 60 membres (avant la loi LRU ils critiquaient le nombre, pour eux trop faible, de représentants).
  • Création d'une fédération universitaire en remplacement du CNESER avec changement du processus électif et compétences très élargies.
  • Suppression des frais d'inscription et refus de la sélection dans le but de garantir la liberté à chacun de suivre les études qu'il souhaite.
  • Rattachement direct du régime étudiant à la sécurité sociale pour mettre fin à la privatisation de la protection sociale via la concurrence des mutuelles. Création de crèches accessibles aux étudiants sur tout les campus, développement de la médecine préventive universitaire.
  • Un financement d'état à la hauteur des besoins.
  • Mise en place de plans d'économie de flux (eau, énergie, papier...), développement des transports doux, recyclage et construction suivant les principes HQE.

Enseignements

Banderole SUD Étudiant à la manifestation du 1er mai 2008 à Nantes
  • Promotion de l'esprit critique dans les enseignements et d'enseignements où l'étudiant est actif.
  • Couplage enseignement/recherche fort.
  • Dénonciation des contenus établis par des intervenants privés pour répondre à leurs besoins précis immédiats, au détriment de formations plus complètes.
  • Refus de la logique de stage systématique dans les formations (sans que ce soit un refus systématique).
  • Création de modules de droit du travail dans toutes les formations.
  • Promotion des logiciels libres et de l'interopérabilité pour que les étudiants ayant besoin d'outils informatiques soient moins dépendants de licences payantes et restrictives.
  • Critique de la semestrialisation jugées peu pédagogique et en particulier de la semestrialisation partielle (2 semestre par année universitaire mais les semestres restent paires ou impaires, il est donc impossible a un étudiant ratant un semestre de le suivre immédiatement).
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