L’ensemble des composantes de l’université propose près d’une centaine de diplômes nationaux, et forme à plusieurs concours. Cette offre de formation est celle du contrat 2008-2011.
L’université propose des formations pour le Diplôme d'accès aux études universitaires permettant aux non bacheliers d’accéder à l'Université, pour le diplôme national de guide interprète national (DNGIN) ; cinq mentions de DEUST sont aussi proposés: métiers des bibliothèques et de la documentation, usages socio-éducatifs des technologies de l’information et de la communication, animation et gestion des activités physiques et sportives ou culturelles (milieux urbains ; et sports nature et aquatiques, tourisme et randonnées côtières).
La licence générale est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités. Il est proposé à Rennes 2 :
Par ailleurs l’université organise l’enseignement de dix licences professionnelles.
De la même façon, le master est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités et éventuellement en parcours. Il est proposé à Rennes 2 :
Ces formations représentent 42 spécialités et 11 avec un partenariat international. Dans le rapport de l’AERES de juin 2008 concernant ces masters, 32 de ces masters récoltent la mention maximale de « A - très favorable » et 25, « la mention B - favorable ».
L’université offre aussi des préparations pour des concours de la fonction publique comme le CAPES ou l’agrégation en partenariat avec l’institut universitaire de formation des maîtres de Bretagne, une école interne de l’Université de Bretagne Occidentale présente à Rennes.
Au fil des années, l’université a développé un large réseau d’échange. Celui-ci s’est principalement constitué entre 2001 et 2005, les flux d’étudiants augmentant pendant cette période de 80 % pour les entrants, et de 95 % pour les sortants. Profitant des jumelages de la ville de Rennes avec d’autres métropoles du monde, l’université a mise en place des accords avec des universités des villes partenaires, telles que l’université de Rochester, l'université du Tōhoku à Sendai, ou l’université du Shandong. D’autres accords d’échanges avec des noms de l’enseignement mondial reconnus à l'échelle mondiale complètent ces offres d’échange, notamment avec l’université de Cambridge ou l’université de Waseda. L’université est aussi partie prenante dans des programmes d’échanges plus généraux tels qu’Erasmus ou CREPUQ. 224 accords sont en cours avec des universités étrangères, dont 172 dans le cadre du programme Erasmus, et 52 hors Europe. En 2008/2009, 360 étudiants sont ainsi partis à l’étranger.
L’université accueille aussi des étudiants étrangers pour des séjours plus ou moins longs. En 2008/2009, 2 074 étudiants étrangers étaient inscrits à Rennes 2, soit 12 % de la population étudiante de l’université. 1 079 d’entre eux étaient inscrits dans le cadre d’un diplôme LMD, pour un total de 114 nationalités représentées. Parmi celles-ci, les chinois (192 étudiants), les américains (127 étudiants) et les allemands (117 étudiants) sont les trois nationalités les plus représentées. Des cours de français sont aussi dispensés dans le cadre du CIREFE à ce public.
L’université est aussi partenaire d’établissements d’enseignement supérieur étrangers par ses 11 masters internationaux. Elle a ainsi passé des accords dans ce domaine avec des universités comme celles de Madrid, de Brasilia, de Moscou, ou encore l'École supérieure de commerce de Hanoi.
La recherche à l’université est structurée autour de dix-neuf laboratoires de recherche, dont sept équipes qui sont associées au CNRS par des unités mixtes de recherche (UMR). Elle est regroupée dans trois domaines de recherche. La plupart de ces laboratoires travaillent en commun avec d’autres établissements supérieurs. Selon le classement Webometric de 2009 portant sur les établissements supérieurs de recherches et d'enseignements, l’université se situait aux alentours de la cinquantième place française, et de la millième place à l'échelle mondiale en termes de publication de recherche via internet. Sur les 467 enseignants-chercheurs, 219 étaient considérés comme des chercheurs publiant lors du rapport de l'AERES de 2008. L’université n’apparait pas dans des classements internationaux comme celui de Shanghaï.
Le laboratoire « COSTEL » (CNRS UMR 6554: Climat et occupation du sol par télédétection) travaille sur les dynamiques d'occupation et d'utilisation des sols. Le laboratoire RESO (CNRS UMR 6590: Rennes, espaces géographiques et société) travaille dans le domaine des sciences sociales sur la question des espaces et de la société). Le « Centre de recherches historiques de l'Ouest » ou CERHIO (CNRS UMR 6258) travaille dans le domaine historique sur le Grand Ouest. Le laboratoire « Histoire et critique des arts » travaille dans le domaine de l’histoire de l'art de l’époque antique à l’époque moderne, des théories liées à ceux-ci, mais aussi à l’archéologie.
Le laboratoire « Mouvement, sport, santé » (EA 1274, abrégé en M2S) travaille sur le métabolisme et sur l’analyse, la modélisation et la simulation du mouvement. Le « Centre de recherches en psychologie, cognition et communication » (EA 1285, abrégé en CRPCC) travaille sur un grand nombre de sujets liés à la psychologie et aux sciences cognitives. Le laboratoire « Recherches en psychopathologie : nouveaux symptômes et lien social » (EA 4050) travaille dans le domaine de la psychopathologie. Le « Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique » (EA 3875, abrégé en Cread) travaille dans le champ de l'éducation, de l'enseignement et de l'apprentissage. Le laboratoire « Linguistique et didactique des langues » (EA 3874, abrégé en Lidile) travaille dans le champ de la linguistique. Le « Centre de recherches en sciences sociales / laboratoire d’économie et de sciences sociales de Rennes » (Équipe de recherche reconnue par le Conseil Scientifique de l'Université, abrégé en Cress-Lessor) travaille sur le sujet des solidarités, de l'égalité, et des performances. Le « Laboratoire Archéologie et Histoire Merlat » (CNRS UMR 6566, abrégé en LAHM) travaille de manière interdisciplinaire sur l'archéologie. Le « Laboratoire d’anthropologie et de sociologie » (EA 2241, abrégé en LAS) travaille sur un grand nombre de sujets ayant comme outils de traitement l'anthopologie et la sociologie. L’« Institut de recherche mathématique de Rennes » (CNRS UMR 6625, abrégé en IRMAR) travaille dans le domaine des mathématiques sur la géométrie, l’analyse et l’aléatoire.
L'équipe « Arts : pratiques et poétiques » (EA 3208, abrégé en APP) travaille sur le domaine des arts. L'équipe « Plurilinguismes, représentations, expressions francophones - information, communication, sociolinguistique » (EA 3207, abrégé en PREFics) travaille sur des problématiques liées à la Francophonie. Le « Centre d’études des littératures anciennes et modernes » (EA 3206, abrégé en Celam) travaille sur les littératures anciennes et modernes. Le « Centre de recherche bretonne et celtique » (CNRS FRE, abrégé en CRBC) travaille dans le domaine historique et linguistique sur les régions de cultures bretonnes et celtiques. L'équipe « Anglophonie, communautés, écritures » (EA 1796, abrégé en ACE) travaille sur des sujets liés aux littératures et aux questions de sociétés de l'anglophonie. L' « Équipe de recherche interlangues : mémoire, identités, territoires » (EA 4327, abrégé en Erimit) est composée de plusieurs équipes travaillant sur des questions littéraires et sociales des Amériques, de la lusophonie, de Péninsule Ibérique, et de la littérature germanique et slave. Enfin le « Centre de ressources et d’études audiovisuelles » (ou CREA-CIM) est un service commun de l'université qui travaille sur la production et la conception de documents audiovisuels et multimédias destinés à la formation ou à la valorisation de la recherche
L’université compte aussi d’autres structures comme l’Institut de criminologie et sciences humaines ou la Fondation William Faulkner qui interviennent sur d'autres aspects de la recherche.