Au fonctionnalisme urbain succèdera en 1970 la naissance de l'écologie populaire : c'est celle de la réhabilitation des vieilles pierres de centre ancien qui restent dans leurs rues qui peuvent être piétonnisées là où le quartier est « retrouvé », mais pas forcément par ses habitants initiaux. (Cette conception est partagée (Suisse, Canada)).
On revient au niveau du sol « normal » avec la complexité de l’accessibilité du sous-sol technique. Le piéton est dans la rue, l’automobile passe dans des trémies.
Cette conception comprendra aussi, plus tard, celle de la réhabilitation des vieux quartiers avec changement de destination des bâtiments d'usine-entrepôt du patrimoine industriel en habitat - bureau - commerce - musée situés sur avenues.
Avec les (nouvelles) facilités de vie pour le plus grand nombre à se déplacer en toute autonomie, cela autorisera par effet de balancier la rurbanisation galopante de 1980. Ses conséquences furent l'inversion du phénomène démographique de 1960 en France. Il y eut là pour la société aménageuse qui s'occupe autant de la forme de la ville que des flux qui la traversent quel que soit le pays, quelle que soit sa structure administrative d'aménagement, une solution extrêmement confuse de réponse aux besoins individuels multiples s'exprimant sur et avec le terrain naturel par l'effet du marché foncier et immobilier. A cela s'ajoutent les besoins sécuritaire ou écologique exprimés dans une vue courte.
Ces routes n'étaient plus utilisées comme moyen de transit de centre global d'activité à centre global d'activité. Mais elles étaient utiles dans le quotidien comme moyen de transit au segment d'espace correspondant au segment de temps. De la zone d'activité urbaine à la zone d'activité non-urbaine. Le « travail », le « loisir en société», l' « achat » se situent en ville ou en zone intermédiaire et le « repos », le « loisir individuel» dans l'habitat en campagne. Cela a abouti localement à une transformation d'usage désarticulant la Cité. Elle reste valorisée cependant comme noble figure historique avec ses façades individualisant les constructions dans un ensemble cohérent selon la conception traditionnelle en France. La cité donnait à la voie de communication le caractère de la rue propre à la ville multifonction. Ce phénomène a aussi désarticulé la campagne et son chemin vicinal propre au village essentiellement monofonction agricole dans un tissu traditionnel d'exploitation champs et fermes rendu décousu car les machines de l'activité agricole ne peuvent y circuler librement. La convivialité de l'ancienne répartition des usages des espaces fut mise à mal par la mécanisation individuelle des déplacements.
La régulation de l'espace bâti selon des normes qualitatives et de son schéma d'extension selon des normes quantitatives donnée par le Plan d'occupation des sols-POS n'était plus faite par le moyen de la route car la route urbanisée échappait aux autorités locales. Leur capacité à influer sur des facteurs de l' économie de la construction (Macroéconomie du Bâtiment et travaux publics- BTP et du foncier-immobilier) fut en fait marginale. L'aspect historique récent de non convivialité perdurait parce que restant sur un « effet de bord de système » à visée concurrentielle, un effet de position limitrophe dans un système basé sur la situation géographique, une limitation d'espace d'application pouvant être utilisée, elle servit à établir fortement le zonage horizontal connexe. Et il faut rappeler qu'au départ la cité radieuse de Marseille n'est pas au cœur de la cité, elle remet en question par son zonage superposé la rue.
Il fallut attendre le Plan de déplacements urbains-PDU complément du Plan local d'urbanisme-PLU pour revenir sur la conception « tout pour l'automobile » prônée en France en 1970.
Cette perturbation de la vision de ce qu'est une rue et un îlot urbain dans une ville reliée aux autres par une route s'achève avec le XXe siècle. L'urbanisation de Berlin après la réunification RFA-RDA montre l’évolution, le schéma se compose de structures closes et que l'on peut s'approprier, des blocs (pâtés de maisons à cour intérieure carrée) définissant des rues et non pas des voies de circulation. Il est dans ce cas précis une reprise vers 1990 de l'urbanisme plus « classique » sur un contexte de juxtaposition de modèles typés, de modes de vie qui sont par essence habituellement éloignés géographiquement, ceux-ci étant dus au morcellement de Berlin après guerre.