Logo de Finmeccanica |
|
Repères historiques | |
Création : | 1948 à ROME - Italie |
---|---|
Personnages clés : | * Pier Francesco Guarguaglini, Président et Administrateur délégué
|
Fiche d’identité | |
Forme juridique : | Société Anonyme |
Slogan(s) : | " The Future is the question, knowledge is the answer. " |
Siège social : | Rome Italie |
Actionnaires : | Etat Italien 32.45 % |
Activité(s) : | Aéronautique, Espace, Electronique, Energie, Transports |
Produit(s) : | Avions, Hélicoptères, Systèmes spatiaux, Satellites, Systèmes Electroniques, Trains, Trams, TGV, Autobus, Navires, Centrales électriques classiques et nucléaires |
Site corporatif : | http://www.finmeccanica.it |
Données financières | |
Chiffre d’affaires : | 15 Mds € / 2006 |
Principaux concurrents | |
Siemens - Alstom - G.E. - Mitsubishi - EADS | |
![]() |
Finmeccanica (BIT: FNC) est le second groupe industriel italien, le premier dans la haute technologie et un des cinq premiers dans le monde. Il est présent dans les secteurs de la défense, des hélicoptères, de l'aéronautique et de l'espace, de l'automatique, du transport et de l'énergie. La société est installée dans plus de 100 pays et notamment en Grande Bretagne où le groupe a racheté de nombreuses entreprises de défense. Il emploie plus 58 000 personnes. Son chiffre d'affaires s'est élevé en 2005 à 15 milliards d'euros.
Née en 1948, sous forme de holding financière du secteur mécanique intégrée dans l'IRI et est restée une holding diversifiée et soumise aux pressions politiques des différents gouvernements jusqu'en 1980, date à laquelle une réorganisation générale du secteur des participations d'Etat a été menée.
A cette époque, Finmeccanica détenait notamment les groupes :
Le groupe Finmeccanica a été privatisé en juin 2000, par la mise en bourse des actions détenues par l'IRI. À la suite de cette opération, l'État Italien conserve 32,45% du capital.
Le groupe Finmeccanica contrôle actuellement plus d'une centaine de filiales en Italie et à l'étranger.
A partir de 1982 et sous l'impulsion de Fabiano Fabiani, son Directeur Général et Administrateur Délégué, le projet d'une "grande Finmeccanica" voit le jour. La volonté était de centraliser au coeur même de la holding financière publique toutes les entreprises italiennes intervenant dans les secteurs techniques de pointe afin d'atteindre la taille critique pour justifier de la présence italienne dans le monde ; devenir un des leaders mondiaux dans les technologies spatiales (où Fiat était le leader mondial incontesté dans les systèmes de propulsion mais seulement dans cette activité), la défense, la robotique, la micro-électronique, qui étaient jusqu'alors fragmenté entre les divisions Finmeccanica et STET, toutes deux appartenant à l'Iri, Aviofer et FinBreda appartenant à l'EFIM, une autre holding d'Etat. Ces holdings d'Etat mais avec un statut privé, bien qu'ayant le même actionnaire se retrouvaient en concurrence souvent sans le savoir.
Finmeccanica put ainsi, après sa sortie du giron public, acquérir des participations importantes dans de nombreuses sociétés privées italiennes et modiales comme Aermacchi, célèbre constructeur d'avions, de Officine Aeronavali de Venise). Ce processus de restructuration fut relativement lent.
Un progrès sensible dans la concentration des entreprises technologiques avancées fut atteint lorsqu'en 1989, STET céda à Finmeccanica trois entreprises clé :
En 1990 Finmeccanica racheta les activités industrielles en Italie du groupe anglais Ferranti, qui regroupait OTE (communications mobiles), Laben (espace) et Elmer (électronique).
La principale difficulté rencontrée par Finmeccanica fut son manque de disponibilités financières pour lui permettre de procéder rapidement à la croissance planifiée sachant que son actionnaire principal n'aurait jamais pu soutenir seul cet effort.
C'est ainsi qu'en 1993 Finmeccanica ouvrit son capital et sera introduite en bourse.
Lorsque l'Etat Italien décida de dissoudre l'EFIM en 1994, Finmeccanica put enfin constituer le pôle national italien de défense en reprenant des entreprises historiques comme
Mais ce n'est qu'en 1996 que la fusion des divisions ferroviaires Ansaldo et Breda put se concrétiser pour donner naissance à AnsaldoBreda.
En 1991, ailleurs dans le monde, Finmeccanica racheta des grandes entreprises comme :
des entreprises spécialisées dans l'automation industrielle.
Entre 1999 et 2000, Finmeccanica signa d'importants accords internationaux qui donneront une nouvelle impulsion à son développement au niveau mondial avec :
Malgré l'importante partecipation dans STMicroelectronics et le maintien des activités industrielles de base comme l'énergie et le secteur ferroviaire, à partir de 2001, sous la présidence de Pier Francesco Guarguaglini, la stratégie de développement de Finmeccanica s'est portée sur les domaines de espace et de la défense. Des rachats importants ont été opérés :
Après la reprise et l'incorporation de AgustaWestland et d'AMS, Finmeccanica est devenu le troisième constructeur mondial du secteur défense. Finmeccanica reste un des principaux acteurs mondiaux dans leur domaine avec ses filiales Ansaldo Energie, Ansaldo STS et AnsaldoBreda.
Finmeccanica a maintenu sa participation dans STMicroelectronics et garde une participation de 25% dans Avio (ex Fiat Avio), principal constructeur de propulseurs d'avions, fusées et pour navires. Avio a été cédée par le groupe Fiat SpA en 2003.