Barrage de Bort-les-Orgues | |
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Localisation | |
Pays | France |
Province | Auvergne Limousin |
Cours d'eau | Dordogne |
Latitude Longitude | |
Objectifs et impact | |
Vocation | Énergie |
Propriétaire | EDF - Unité de production Centre |
Date de début des travaux | 1942 |
Date de mise en service | 1952 |
Structure | |
Type | poids-voûte en béton |
Hauteur du barrage | 119 m |
Hauteur du barrage | 124,8 m |
Longueur du barrage | 390 m |
Epaisseur du barrage | 8 m |
Epaisseur du barrage | 80 m |
Réservoir | |
Altitude du réservoir | 542,50 m |
Volume du réservoir | 477 Mm3 |
Surface du réservoir | 1 070 ha |
Longueur du réservoir | 21 km |
Centrale hydroélectrique | |
Nombre de turbines | 3 |
Type de turbine | Francis |
Puissance | 240 MW |
Production annuelle | 310 GWh/an |
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Le barrage de Bort-les-Orgues est un barrage en béton situé le long de la Dordogne et dans la commune de Bort-les-Orgues. Il s'agit de la plus grande retenue française pour un barrage en béton.
Le barrage de Bort-les-Orgues est situé en France sur les communes de Bort-les-Orgues (Corrèze) et de Lanobre (Cantal), dans le Massif central.
Il retient les eaux de la Dordogne. Exploité par EDF, il est placé sous le contrôle de la DRIRE Limousin.
L'usine hydroélectrique possède trois turbines de type Francis :
La hauteur de chute nominale est de 114,8 mètres.
Construit de 1942 à 1952, il a une hauteur de 119 mètres et possède une retenue longue de 21 km permettant de nombreuses activités nautiques.
Le barrage de Bort-les-Orgues est la plus grande retenue française pour un barrage en béton.
L'exploitant du barrage EDF a réalisé une analyse des risques de rupture du barrage dans le cadre extrême d'une crue décamillénale (tous les 10 000 ans). Les risques de tremblement de terre et de glissement de terrain dans le bassin de retenue n'ont pas été retenus.
La hauteur de la lame d'eau résultant de la rupture du barrage, ainsi que le temps (t) d'arrivée ont été évalués en aval :
Les temps d'arrivées sont à majorer de 24 heures car l'exploitant doit avertir les autorités 24 heures avant le risque de rupture. Au passage de l'onde de crue, les barrages de Marèges, de l'Aigle, du Chastang et du Sablier à Argentat seraient également détruits.
Face à ces risques, un Plan Particulier d'Intervention (PPI) a été élaboré en octobre 2007.