Barrage de Bort-les-Orgues - Définition

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Introduction

Barrage de Bort-les-Orgues
Lac de retenue du barrage de Bort-les-orgues
Localisation
Pays France  France
Province Auvergne
Limousin
Cours d'eau Dordogne
Latitude
Longitude
45° 24′ 48″ Nord
       2° 29′ 51″ Est
/ 45.41333, 2.4975
Objectifs et impact
Vocation Énergie
Propriétaire EDF - Unité de production Centre
Date de début des travaux 1942
Date de mise en service 1952
Structure
Type poids-voûte en béton
Hauteur du barrage
119 m
Hauteur du barrage
124,8 m
Longueur du barrage 390 m
Epaisseur du barrage
8 m
Epaisseur du barrage
80 m
Réservoir
Altitude du réservoir 542,50 m
Volume du réservoir 477 Mm3
Surface du réservoir 1 070 ha
Longueur du réservoir 21 km
Centrale hydroélectrique
Nombre de turbines 3
Type de turbine Francis
Puissance 240 MW
Production annuelle 310 GWh/an

Le barrage de Bort-les-Orgues est un barrage en béton situé le long de la Dordogne et dans la commune de Bort-les-Orgues. Il s'agit de la plus grande retenue française pour un barrage en béton.

Géographie

Le barrage de Bort-les-Orgues est situé en France sur les communes de Bort-les-Orgues (Corrèze) et de Lanobre (Cantal), dans le Massif central.

Il retient les eaux de la Dordogne. Exploité par EDF, il est placé sous le contrôle de la DRIRE Limousin.

Usine

L'usine hydroélectrique possède trois turbines de type Francis :

  • deux groupes principaux de puissance maximale 250 MVA pour un débit turbiné maximum de 250 m3/s ;
  • un groupe de restitution de puissance maximale 3,5 MVA pour un débit turbiné maximum de 3 m3/s.

La hauteur de chute nominale est de 114,8 mètres.

Histoire

Construit de 1942 à 1952, il a une hauteur de 119 mètres et possède une retenue longue de 21 km permettant de nombreuses activités nautiques.

Le barrage de Bort-les-Orgues est la plus grande retenue française pour un barrage en béton.

Analyse des risques et conséquences

L'exploitant du barrage EDF a réalisé une analyse des risques de rupture du barrage dans le cadre extrême d'une crue décamillénale (tous les 10 000 ans). Les risques de tremblement de terre et de glissement de terrain dans le bassin de retenue n'ont pas été retenus.

La hauteur de la lame d'eau résultant de la rupture du barrage, ainsi que le temps (t) d'arrivée ont été évalués en aval :

  • à Soursac (21 km) : 70 mètres de hauteur, t ⇐ 16 minutes ;
  • à Chalvignac et Tourniac (48 km) : 56 m, t ⇐ 39 min ;
  • à Beaulieu-sur-Dordogne : 33 m, t ⇐ 2 heures 36 min ;
  • à Bretenoux (112 km) : 15 m, t = 2 heures 47 min ;
  • à Souillac : 20 m, t ⇐ 5 heures 27 min ;
  • à Cazoulès (156 km) : 22 m, t = 5 heures 43 min ;
  • à Limeuil (217 km) : 18 m, t = 10 heures 23 min ;
  • à Bergerac : 19 m, t = 14 heures 13 min ;
  • à Saint-Pierre-d'Eyraud (274 km) : 15 m, t = 15 heures 55 min ;
  • à Sainte-Foy-la-Grande : 13 m, t = 20 heures 33 min ;
  • à Castillon-la-Bataille (313 km) : 9 m, t = 21 heures 20 min ;
  • à Cubzac-les-Ponts (352 km) : 1,8 m, t = 26 heures 25 min.

Les temps d'arrivées sont à majorer de 24 heures car l'exploitant doit avertir les autorités 24 heures avant le risque de rupture. Au passage de l'onde de crue, les barrages de Marèges, de l'Aigle, du Chastang et du Sablier à Argentat seraient également détruits.

Face à ces risques, un Plan Particulier d'Intervention (PPI) a été élaboré en octobre 2007.

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