Le campanile de Giotto est la tour campanile de l'église Santa Maria del Fiore, la cathédrale de Florence, située place du Duomo.
Sa fondation remonte à 1298, date du début du chantier de la nouvelle cathédrale que dirige Arnolfo di Cambio.
Sa position est inhabituelle, aligné avec la façade, probablement due au besoin de libérer la zone absidale pour la grande coupole prévue dans le projet d'Arnolfo di Cambio.
Suite à la mort d'Arnolfo en 1302, le peintre Giotto di Bondone reprend le chantier en 1334 comme maître-maçon, et s'occupe d'abord de la construction du soubassement de la tour. Son projet global (jamais réalisé) d'une hauteur totale de 110-115 m, prévoit un sommet pyramidal de 50 brasses florentines de haut (environ 30 m).
Il meurt en 1337, laissant le chantier inachevé et son nom au bâtiment.
Andrea Pisano continue le travail, mais il meurt de l'épidémie dite de la peste noire en 1348.
Les travaux sont repris par Francesco Talenti en 1349, qui finira le campanile et lui donnera sa forme actuelle définitive en résolvant le problème de l'équilibre de l'édifice par les pilastres permettant de grandes ouvertures.
Les bas-reliefs hexagonaux en bas et en losange au niveau supérieur dont l'attribution entre Andrea Pisano, Luca della Robbia et Giotto reste encore difficile :
Les losanges du niveau supérieur :
Les sept astres : Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne, (atelier d'Andrea Pisano, considéré comme maître de Saturne, sauf Vénus, peut-être de Nino Pisano).
Les losanges du niveau supérieur (de l'atelier d'Andrea Pisano) :
Les losanges du niveau supérieur (de l'atelier d'Andrea Pisano) :
Les cinq derniers reliefs sont l'œuvre de Luca della Robbia :
Les losanges du niveau supérieur :
Les sept sacrements : Baptême, Confession, Mariage, Ordination, Confirmation, Eucharistie, Extrême Onction (attribués à Alberto Arnoldi ou à Maso di Banco)
Au tympan du portail : une Madonna col Bambino d'Andrea Pisano.
Au nombre de seize, soit quatre par côté, surmontées aux niveau supérieur de niches simulées, vides et aveugles.
celui qui a écrit ça est un ....