Carapa guianensis | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Division | Angiosperms | ||||||||
Classe | Eudicotes | ||||||||
Ordre | Rosides | ||||||||
Sous-ordre | Sapindales | ||||||||
Famille | Meliaceae | ||||||||
Genre | |||||||||
Carapa Aubl. | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
|
Carapa, Galibis, Y-Andiroba ( Andiroba vient de Nheengatu nhandi rob, signifiant huile amère chez les Garipons ), Crabwood. Carapa est un arbre de la famille des Meliaceae. 25 espèces dont le tronc va jusqu'à 30 m de haut, poussent en Amérique du Sud tropicale ( Guyane) et en Afrique.
Genre de plante dicotylédones de la famille des Méliacées, (à quatre ovules et à graines énormes, téguments énormes, cotylédons gros et épais ) , tribu des Trichilidées, appelé en latin persooonia , composé d'arbres qui habitent les contrées tropicales des deux mondes.
Le C. Guianinesis (Aublet) ou Personia guerecides Wild. ou Xylocarpus carapa Spreng. Appelée quelque fois écorce d'Andiroba (dialecte Garipon), jouissait d'une grande réputation comme fébrifuge et pourrait être employée comme tonique, stomachoique et astringente.
Les C. guianensis (C. Touloucounu Guill. et Perr.) qui se trouve en Afrique tropicale occidentale est voisin du C. Guianensis ; on obtient de ses graines l'huile dite Touloucouna ou de Kuandah, absolument semblable à l'huile de Carapa, de la Guyane et qui jouit des mêmes propriétés. Les huiles et les graines de ces deux arbres étaient importées en grande quantité en Europe pour la fabrication des savons.
Du bois du carapa on fait de meubles , de la mâture et des bordages.
Le bois du C. procera D.C. du Trichila procera, est très recherché à cause de sa beauté.
Les écorces de C. moluccensis Lamk. ( Xylocarpus obovatum Juss.) des Indes Orientale, sont trop amères.
La carapine ou Touloucounine ( Eugène Caventou) est le principe résinoïde incristallisable, issu de l'écorce du Carapa de la Guyane : insoluble dans l'eau et dans l'essence de térébenthine, soluble dans l'alcool et le chloroforme, neutre aux réactifs colorés.
On extrait de des graines une huile jaunâtre tantôt liquide, tantôt solide, selon les quantités variables d' oléine et de stéarine qu'elle contient, d'une odeur faible, mais d 'une amertume inssupportable. Les indigènes l'emploient pour s'oindre toutes les parties du corps et se préserver ainsi des chiques ou puces pénétrantes. Cette huile serait astringente et réussit très bien dans le traitement des rhumatismes ainsi que dans la guérison de la plupart des maladies de peau. L'huile de carapa ou huile de crab est une sorte de beurre onctueux, très amer et odorant, qui servait dans l'éclairage et les arts et à faire des savons.
« Les Galibis font bouillir les amandes dans l'eau ; ils les retirent & les mettent par morceaux pendant quelques jours. Ensuite ils les dépouillent de leur peau, les écrasent sur des pierres, comme on fait à l'égard du Cacao , ou bien il les pilent dans un mortier de bois, et en font une pâte qu'ils étendent sur les faces d'une dalle creusée en gouttière, un peu inclinée et exposée à l'ardeur du soleil. La pâte en cet état , laisse fuinter l'huile dont elle est imprégnée. Cette huile se ramollit dans le fond de la gouttière, se rendre dans un calebasse qui est placée à son extrémité pour la recevoir. Les Naturels de la Guyane la mêlent avec du racou , & en enduisent leurs cheveux et toutes les parties de leur corps, ce qui leur donne une couleur de feu »
Il existe trois sorte de Carapa en Amérique du Sud : le noir qui pousse dans les montagnes, le blanc et le rouge qui poussent dans les marécages.
Afrique :
Anciennes :
Paris, G. Masson, 1885/
Récentes :