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Vue de l'avion | ||||
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Constructeur | Dassault Aviation | |||
Rôle | Avion de chasse | |||
Premier vol | 15 mai 1956 | |||
Mise en service | 1958 | |||
Date de retrait |
France : 1977 Honduras : 1996 | |||
Nombre construit | 178 | |||
Équipage | ||||
1 pilote | ||||
Motorisation | ||||
Moteur | SNECMA Atar 101 G3 | |||
Nombre | 1 | |||
Type | turboréacteur avec post-combustion | |||
Poussée unitaire | 4400 kgp avec PC | |||
Dimensions | ||||
Envergure | 10,52 m | |||
Longueur | 14,13 m | |||
Hauteur | 4,55 m | |||
Surface alaire | 35 m² | |||
Masses | ||||
À vide | 6 956 kg | |||
Maximale | 11 600 kg | |||
Performances | ||||
Vitesse maximale | 1 220 km/h | |||
Plafond | 14800 m | |||
Armement | ||||
Interne | 2 canons DEFA 552 de 30 mm | |||
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Le Super-Mystère B2 (ou SMB2) est l'aboutissement de la longue lignée de chasseur issus de la formule du Dassault Ouragan. Premier avion supersonique en palier mis en service dans l'Armée de l'Air française, c'est un développement du Super Mystère B1 équipé du réacteur SNECMA Atar 101 G et construit à un peu moins de 180 exemplaires. Il est aussi le premier avion supersonique à entrer en production massive en Europe de l'ouest.
Devant les bons résultats du Super Mystère B1 et l’amélioration escomptée avec le Super-Mystère B2 dont le plan central a été agrandi, Marcel Dassault propose aux services officiels de fabriquer en série ce dernier appareil à la place des Mystère IV B commandés en 1954. Le 29 mars 1955, la DTIA (Direction Technique Industriel Aéronautique) accepte, résilie le contrat des Mystère IV B et passe commande :
La commande de série est ultérieurement portée à 220, puis ramenée à 178 appareils livrés entre 1957 et 1959. Le SMB2 01 effectue un premier vol de 40 min à Melun-Villaroche, le 15 mai 1956, piloté par Gérard Muselli et franchit le mur du son sans l’aide de la postcombustion. Le premier vol d’un avion de série a lieu à Mérignac, le 26 février 1957.
Dans un contexte de restrictions budgétaires, 154 appareils seulement sont livrés à l’Armée de l’Air, dont deux réservés pour servir de bancs d’essais volants du réacteur SNECMA Atar 9 (Super-Mystère B4). En 1958, l’État d’Israël passe une commande de 24 avions.
Les SMB2 français ont été engagés lors de la guerre d'Algérie.
Les SMB2 israéliens participent aux guerres des Six Jours en 1967 et du Kippour en 1973.
Le SMB2 équipe trois escadres de chasse (5e, 10e et 12e) à partir de mai 1958. En novembre 1977, le dernier SMB2 de l’escadron de chasse 1/12 Cambrésis accomplit son ultime vol, clôturant ainsi 19 ans de bons et loyaux services au sein de l’Armée de l’Air. Une quinzaine d’appareils de cet escadron partent alors à l’école de l’air de Rochefort.
En Israël, les SMB2 sont d'abord désignés Sambad, puis renommés Sa’ar (tempête) après remotorisation avec des réacteurs américains Pratt & Whitney J52 sans postcombustion par IAI. En 1977, 21 Super-Mystère B2 israéliens sont revendus au Honduras, où ils seront utilisés jusqu’en janvier 1996.