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Vue de l'avion | ||||
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Constructeur | Dassault aviation | |||
Rôle | Avion de chasse | |||
Premier vol | 28 février 1949 | |||
Mise en service | 20 décembre 1951 | |||
Date de retrait | 1980 | |||
Nombre construit | 350 | |||
Équipage | ||||
1 pilote | ||||
Motorisation | ||||
Moteur | Hispano-Suiza Nene 104B | |||
Nombre | 1 | |||
Type | Turboréacteur | |||
Poussée unitaire | 2 270 kgp | |||
Dimensions | ||||
Envergure | 13,16 m | |||
Longueur | 10,74 m | |||
Hauteur | 4,15 m | |||
Surface alaire | 23,80 m² | |||
Masses | ||||
À vide | 4 150 kg | |||
Maximale | 7 900 kg | |||
Performances | ||||
Vitesse maximale | 940 km/h | |||
Plafond | 15 000 m | |||
Vitesse ascensionnelle | 2 400 m/min | |||
Rayon d'action | 920 km | |||
Armement | ||||
Interne | 4 canons Hispano 404 de 20 mm | |||
Externe | 908 kg de bombes, de roquettes ou de réservoirs supplémentaires. | |||
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Le MD-450 Ouragan est un avion de chasse et d'attaque au sol produit de 1951 à 1954 par le constructeur aéronautique Dassault. Premier avion à réaction de conception française construit en série, il marque une étape importante dans l’histoire de l'aéronautique de ce pays.
En 1947, le seul intercepteur à réaction en développement pour l'Armée de l’Air, le SO 6020 Espadon, est en proie à de sérieuses difficultés (performances insuffisantes dues à un excès de poids) qui mettent le succès du programme en question. De sa propre initiative, Dassault se lance dans l'étude d'un chasseur concurrent, le MD-450.
La conception générale s'inspire de celle du F-84 Thunderjet américain. Suivant les préconisations de Marcel Dassault lui-même, le bureau d’études conçoit une cellule aussi simple que possible, en s’appuyant sur les standards des avions Bloch d’avant guerre et profitant de l’expérience acquise avec la famille de chasseurs MB 150 afin d’obtenir un avion léger, peu cher, et aussi performant que le moteur le permettra.
La voilure est installée en bas du fuselage de façon à permettre l’implantation en dessous d’un train d’atterrissage articulé et s’escamotant latéralement dans ses emplantures (pour les jambes) et dans le bas du fuselage (pour les roues).
Le fuselage, entièrement de section circulaire, est dessiné à partir d’une entrée d’air nasale (permettant une captation optimale sans aucune couche limite parasite). Il contient une double manche à air encadrant le poste de pilotage, des réservoirs de carburant, et une chambre pour l’installation d'un turboréacteur Rolls-Royce Nene construit sous licence par Hispano-Suiza.
La cabine pilote est pressurisée car l’avion doit monter à 12 000 m. L'empennage est de type cruciforme, avec le stabilisateur (empennage horizontal) implanté sur la dérive (empennage vertical), donc bien dégagé au-dessus du sillage de la voilure basse.
Comme d'usage à l'époque dans presque toutes les aviations du monde (sauf aux États-Unis où le premier chasseur tous temps, le Northrop F-89 Scorpion, est en service depuis 1950), l'Ouragan est un intercepteur de jour qui ne dispose pas d'un radar de bord. Il est armé de quatre canons de 20 mm avec conduite de tir par collimateur gyroscopique, dans la lignée des réalisations anglaises de la Seconde Guerre mondiale.
Le prototype MD-450 01 effectue son premier vol le 28 février 1949 aux mains de Kostia Rozanoff au Centre d'Essais en Vol de Melun-Villaroche. Les résultats des essais effectués par le CEV étant satisfaisants, le Secrétariat d’État à l’Air décide de commander une présérie de 12 appareils pour la mise au point opérationnelle. Certains sont affectés à des essais particuliers :
Alors que l'Ouragan est en cours de développement, le Parlement français adopte en août 1950 un plan quinquennal (1951-1955) portant fixation d’un programme aérien. L’aggravation du contexte international (Guerre de Corée) accélère les décisions. Le 31 août 1950, le Secrétariat d’État à l’Air commande 150 Ouragan, commande portée ensuite à 450 appareils puis, en 1952, réduite de 100 avions remplacés par des Mystère II. L’aide militaire américaine (MDAP) aux pays de l’Europe de l’Ouest, par le biais de contrats « Off-Shore », assure le financement de 185 appareils.