Église Saint-Jean-Baptiste (Saint-Jean-de-Luz) - Définition

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Autres éléments notables

Le bel antependium (devant d'autel) brodé de minuscules perles de verre coloré, aurait été donné à l’église, avec d'autres ornements et objets de culte, par Louis XIV à l’occasion de son mariage. MH 20 décembre 1906.

L'autel est surélevé de douze marches au-dessus du niveau de la nef. C'est un arrangement fréquent dans les église du Labourd, ce qui leur donne, conjugué avec les galeries, l'aspect d'un théâtre. La sacristie est alors placée sous l'autel. Les galeries entourent la nef de trois côtés. C'est une caractéristique des églises du Labourd qu’on dit unique en Europe. L’évêque de Bayonne, dès 1556, en avait autorisé et encouragé la construction dans le but d’augmenter à moindre frais la capacité des églises, à une époque de grand développement démographique. Un récit du mariage de Louis XIV, en 1660, note qu’à Saint-Jean-de-Luz « de chaque côté de l’église, il y avait trois galeries fort longues. » Ces galeries, très abîmées, furent reconstruites à l’identique en 1857, grâce en partie à un don de Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie, alors en villégiature à Biarritz. Autrefois, seuls les hommes avaient accès aux galeries ; la nef était réservée aux femmes. Chacune d’elles plaçait sa chaise sur la tombe familiale, « jarleku », extension de l’ « etxe », la maison patrimoniale.

Trois lustres dans le chœur, et deux lutrins en forme d’aigle datent du XVIIe siècle. MH 5 décembre 1908.

L’orgue : son buffet, jumeau de celui de la cathédrale Sainte Marie d’Oloron, date certainement de la même époque, 1652. Classé aux Monuments Historiques le 5 décembre 1908. On donne 1709 comme date de la naissance de l’instrument, plusieurs fois restauré, relevé, reconstruit depuis.

Les fonts baptismaux : les bois sculptés de la niche, le couvercle pyramidal de la cuve, orné d’aigles et de dauphins symboliques du salut apporté par le baptême, datent du XVIIIe siècle. MH 10 Septembre 2003.

Le bateau votif, aviso à voiles et à vapeur, muni d’aubes, avait été rapporté de Terre-Neuve par la famille Soudre, qui en fit don à l’église en 1865. Sur sa poupe, une inscription : A S.M.L’IMPERATRICE EUGENIE.

Le banc d’œuvre date de 1876.

La chaire, 1878, montre Saint Michel terrassant le démon et des monstres à tête de loup, symbole de l’hérésie.

Sculptures, tableaux, vitraux

A l’extérieur de l’église, sur un palier de l’escalier Sud, une Pietà très abîmée daterait du XVe siècle. MH 20 décembre 1906.

Saint Ambroise : tableau en bois doré, du début du XVIIe siècle. Il se trouve près de l’autel dédié à saint Joseph.

MH 31 mars 1959.

Le Jugement du Christ, tableau du XVIIe siècle, sérieusement retouché en 1879. Le Christ paraît devant le Sanhedrin et Pilate. Les opinions de chacun des participants sont inscrites dans des « bulles ». MH 21 août 1905.

La Décollation de Sainte Quitterie , princesse wisigoth, martyrisée en 476, à Aire-sur-l'Adour. Tableau anonyme du XVIIe siècle placé dans le transept droit. MH 27 février 1984.

Adoration des mages, 1727, œuvre de Jean Restout (1692-1768), artiste issu d’une famille de peintres rouennais. MH 5 décembre 1908.

Les autres tableaux du transept et de l’avant-chœur sont des copies, certaines exécutées en 1824 et 1828 par le chevalier Michel Etcheverry, peintre amateur luzien.

Les vitraux représentant saint Jacques le Majeur et sainte Jeanne de France sont l’œuvre, en 1931, des ateliers Mauméjean à Hendaye. La lunette ovale à l’Esprit-Saint est signée Devivier (1960).

Le Chemin de Croix, posé en 1950, est l’œuvre du sculpteur luzien Maxime Real del Sarte (1888-1954). Une copie de sa « Jeanne au bûcher » (1927) est placée près de l’autel du Sacré-Cœur.

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