La convention du 5 février 1885 mentionne les repères suivants :
Cette convention a été révisée pour la partie septentrionale du tracé : à partir du confluent entre l'Oubangui et le Congo, la frontière emprunte désormais le cours de l'Oubangui.
Le tracé actuel correspond donc, du nord au sud, à la ligne médiane de l'Oubangui, puis du Congo dans lequel il se jette, sur la plus grande partie de la frontière, entre le tripoint République centrafricaine - République du Congo - RDC (situé à une dizaine de kilomètres en aval de la ville centrafricaine de Mongoumba) et l'endroit où la frontière entre la République du Congo et la RDC devient terrestre (quelques kilomètres en aval du village de Ntombo-Manyanga, en République du Congo, à l'endroit où la rivière Pioka se jette dans le fleuve du côté « démocratique »). Le fleuve s'étale entre la République centrafricaine et Mpouya (jusqu'à une dizaine de kilomètres de large), on y trouve de nombreuses îles fluviales ; son lit est plus étroit jusqu'au pool Malebo, où il sépare les deux capitales les plus proches du monde, Brazzaville (République du Congo) et Kinshasa (République démocratique du Congo) : la traversée en vedette rapide ne dure que quelques minutes.
La frontière est ensuite terrestre ; elle suit grosso modo un tracé sud-nord jusqu'à Mindouli, puis la ligne de partage des eaux entre le bassin versant du Congo (du côté « démocratique ») et celui du Kouilou-Niari (du côté de la République du Congo), de Mindouli à Londela-Kayes, avant d'emprunter le cours du Loango (appelé Shiloango en RDC et Chiloango en Angola) jusqu'au tripoint Angola (enclave de Cabinda) - République du Congo - République démocratique du Congo, à quelques kilomètres en aval du village de Moukéké (République du Congo).